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Abou Hamza Al Masri, l'imam britannique d'origine égyptienne de la mosquée londonienne de Finsbury Park, a été condamné mardi à sept ans de prison par la justice britannique pour incitation au meurtre, notamment durant ses sermons.
Agé de 47 ans, considéré comme le chef du Jihad («guerre sainte») en Europe, Masri, qui a perdu un oeil et les deux mains en Afghanistan, risquait la prison à vie.
Il a été reconnu coupable de 11 chefs d'inculpation : incitation à la haine raciale, appel au meurtre et possession d'un manuel «à usage des terroristes», notamment. Le juge Anthony Hughes a dit ignorer si les sermons de l'imam avaient effectivement poussé quelqu'un à user de la violence mais il a estimé qu'ils représentaient «un réel danger pour des innocents dans diverses parties du monde».
«La liberté d'expression est importante dans notre société démocratique et multi-confessionnelle mais inciter au meurtre et à la haine d'autrui en raison de sa race ne sera jamais toléré», écrit dans un communiqué le procureur, Peter Goldsmith. La condamnation de l'imam Masri confirme les soupçons des enquêteurs britanniques entourant les activités des habitués de la mosquée de Finsbury Park, dans le nord de Londres.
Le lieu était notamment fréquenté par le musulman britannique Richard Reid, qui a tenté de faire sauter un avion de ligne au-dessus de l'Atlantique avec un explosif dissimulé dans sa chaussure.
Autre ancien habitué de cette mosquée considérée comme un foyer notoire de l'islamisme radical, le Français d'origine marocaine, Zacarias Moussaoui, est actuellement jugé aux Etats-Unis pour son implication présumée dans les attentats du 11 Septembre 2001.
En janvier 2003, environ 150 policiers britanniques avaient investi la mosquée de Finsbury Park dans le cadre d'une enquête sur un projet de fabrication de ricine, un poison mortel.
Agé de 47 ans, considéré comme le chef du Jihad («guerre sainte») en Europe, Masri, qui a perdu un oeil et les deux mains en Afghanistan, risquait la prison à vie.
Il a été reconnu coupable de 11 chefs d'inculpation : incitation à la haine raciale, appel au meurtre et possession d'un manuel «à usage des terroristes», notamment. Le juge Anthony Hughes a dit ignorer si les sermons de l'imam avaient effectivement poussé quelqu'un à user de la violence mais il a estimé qu'ils représentaient «un réel danger pour des innocents dans diverses parties du monde».
«La liberté d'expression est importante dans notre société démocratique et multi-confessionnelle mais inciter au meurtre et à la haine d'autrui en raison de sa race ne sera jamais toléré», écrit dans un communiqué le procureur, Peter Goldsmith. La condamnation de l'imam Masri confirme les soupçons des enquêteurs britanniques entourant les activités des habitués de la mosquée de Finsbury Park, dans le nord de Londres.
Le lieu était notamment fréquenté par le musulman britannique Richard Reid, qui a tenté de faire sauter un avion de ligne au-dessus de l'Atlantique avec un explosif dissimulé dans sa chaussure.
Autre ancien habitué de cette mosquée considérée comme un foyer notoire de l'islamisme radical, le Français d'origine marocaine, Zacarias Moussaoui, est actuellement jugé aux Etats-Unis pour son implication présumée dans les attentats du 11 Septembre 2001.
En janvier 2003, environ 150 policiers britanniques avaient investi la mosquée de Finsbury Park dans le cadre d'une enquête sur un projet de fabrication de ricine, un poison mortel.
