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L'Afrique du Sud, avide de retrouver le lustre du sacre mondial 1995, sent qu'une lente remontée en puissance depuis quatre ans sous Jake White et une relative sérénité retrouvée autour de l'équipe nationale l'autorisent de nouveau à rêver de gloire.
Et si le Tri-Nations 2007 des Springboks (derniers, 1 v., 3 d.), joué pour moitié avec les titulaires, n'a rien d'emballant, la patiente construction par Jake White d'un groupe homogène et compétitif, mêlant l'âpreté de toujours et la brillance de quelques-uns (Matfield, Habana, Burger), fleure bon la progression maîtrisée.
"En 2003 on titubait, espérant un miracle. En 2007, chaque joueur aurait sincèrement le cœur brisé de ne pas remporter la Coupe du monde", assure le capitaine John Smit, résumant le sentiment de confiance du camp, que relaie la presse locale, encore grisée de l'euphorie du sacre des Bulls (Pretoria) dans le Super-14 lors d'une finale 100% sud-africaine (contre les Sharks).
Il y a quatre ans, les Boks de Rudolf Straeuli partaient pour l'Australie en “desperados”, ballottés entre résultats médiocres, incohérences de sélections (80 joueurs essayés en deux ans), hantés par des tensions raciales entre membres du squad ou avec la Fédération sur la couleur de la sélection.
Par contraste, l'annonce du groupe de 30 de White pour la France n'a ni choqué ni surpris. Même si le ministre des Sports a déploré l'encore trop faible représentation de joueurs de couleur (5 métis, 1 noir), après 13 ans de démocratie multiraciale, il n'y a pas eu interférence.
En Australie, les Boks, trop unidimensionnels, ne surent inverser le pronostic en poule contre l'Angleterre (25-6) et se présentèrent à l'abattoir en quart contre les All Blacks (29-9). Sortie prévisible, petite porte. Avec White depuis 2004, les Sud-africains ont retrouvé un peu de fierté. Vainqueurs du Tri-Nations en 2004 pour la première fois depuis 1998, ils ont atteint par deux fois la 2e place au classement IRB (ils étaient 6e en 2003), dont ils occupent le 4e rang aujourd'hui.
White, 45 ans, un ancien professeur d'éducation physique très tôt versé dans le coaching, passa par tous les échelons de sélection, dont les staffs de ses prédécesseurs Mallett (1997-98) et Harry Viljoen (2000-2001).
Surtout, il a mené au sacre mondial des moins de 21 ans (2002) une génération de jeunes qui l'accompagnent depuis, qui se sont fait les dents de lait en 2003, et qui forment l'ossature du XV-type: les Juan Smith, Schalk Burger, Jean de Villers, Jaque Fourie ou Aswhin Willemse.
Il a, enfin, savamment su ménager ses ouailles, faisant le dos rond lors de tournées automnales difficiles, où il emmena souvent des groupes très mixtes. Au final, la maturation de l'ensemble, alliée à l'éclosion d'un Habana, la plénitude d'un Matfield, le métier d'un Montgomery ou d'un Du Randt, et une dimension offensive ajoutée à l'éternel défi physique, autorisent aux Boks des espoirs, malgré le coup dur du forfait du N.8 Spies, révélation 2006-07.
Par ailleurs, l'encadrement du XV de France a effectué 8 changements dans le groupe des 22 pour le dernier match de préparation au Mondial-2007 contre le pays de Galles, dimanche à Cardiff, pour lequel plusieurs cadres sont ménagés.
Le capitaine Raphaël Ibanez, le pilier Olivier Milloud, le 2e ligne Fabien Pelous, le centre Damien Traille et l'arrière Clément Poitrenaud, tous titulaires lors des deux premiers matches de préparation contre l'Angleterre, sont laissés au repos avant le match d'ouverture du Mondial-2007 contre l'Argentine, le 7 septembre au Stade de France.
Le premier laisse sa place à Dimitri Szarzewski (15 sélections), en balance avec Sébastien Bruno (21 sél.) pour débuter au talonnage. Le XV de départ ne sera connu que samedi.
Milloud, lui, est remplacé par Pieter De Villiers (63 sél.), l'un des deux joueurs du groupe qui n'avaient pas joué lors des deux premiers matches de préparation, avec l'ouvreur Lionel Beauxis (5 sél.), préféré à Frédéric Michalak. A priori, tous deux seront titulaires.
En 2e ligne, Sébastien Chabal (30 sél.), ménagé la semaine dernière en raison d'une douleur au mollet droit (comme De Villiers), supplée Pelous, et devrait débuter la rencontre aux côtés de Lionel Nallet (26 sél.), selon Jo Maso, manageur du XV de France.
En 3e ligne, Serge Betsen (56 sél.), nommé pour la première fois capitaine, remplace Julien Bonnaire et Rémy Martin (17 sél.) revient à la place de Yannick Nyanga.
Derrière, David Marty (13 sél.) débutera au centre aux côtés de Yannick Jauzion (43 sél.), à la place de Damien Traille, tandis que Vincent Clerc (21 sél.) revient à l'aile en profitant du retrait de Poitrenaud, qui devrait être remplacé à l'arrière par Cédric Heymans (31 sél.) -------------------------------------------------
Aoki (24 ans, 2 sélections), qui évolue dans le Championnat du Japon, devait rejoindre rapidement le groupe entraîné par le Néo-zélandais John Kirwan, actuellement en préparation en Italie.
Le Japon affronte le Portugal, samedi à Venise, pour son dernier match de préparation au Mondial. Il débutera la compétition dans la poule B avec l'Australie, le pays de Galles, les Fidji et le Canada.
Et si le Tri-Nations 2007 des Springboks (derniers, 1 v., 3 d.), joué pour moitié avec les titulaires, n'a rien d'emballant, la patiente construction par Jake White d'un groupe homogène et compétitif, mêlant l'âpreté de toujours et la brillance de quelques-uns (Matfield, Habana, Burger), fleure bon la progression maîtrisée.
"En 2003 on titubait, espérant un miracle. En 2007, chaque joueur aurait sincèrement le cœur brisé de ne pas remporter la Coupe du monde", assure le capitaine John Smit, résumant le sentiment de confiance du camp, que relaie la presse locale, encore grisée de l'euphorie du sacre des Bulls (Pretoria) dans le Super-14 lors d'une finale 100% sud-africaine (contre les Sharks).
Il y a quatre ans, les Boks de Rudolf Straeuli partaient pour l'Australie en “desperados”, ballottés entre résultats médiocres, incohérences de sélections (80 joueurs essayés en deux ans), hantés par des tensions raciales entre membres du squad ou avec la Fédération sur la couleur de la sélection.
Par contraste, l'annonce du groupe de 30 de White pour la France n'a ni choqué ni surpris. Même si le ministre des Sports a déploré l'encore trop faible représentation de joueurs de couleur (5 métis, 1 noir), après 13 ans de démocratie multiraciale, il n'y a pas eu interférence.
En Australie, les Boks, trop unidimensionnels, ne surent inverser le pronostic en poule contre l'Angleterre (25-6) et se présentèrent à l'abattoir en quart contre les All Blacks (29-9). Sortie prévisible, petite porte. Avec White depuis 2004, les Sud-africains ont retrouvé un peu de fierté. Vainqueurs du Tri-Nations en 2004 pour la première fois depuis 1998, ils ont atteint par deux fois la 2e place au classement IRB (ils étaient 6e en 2003), dont ils occupent le 4e rang aujourd'hui.
White, 45 ans, un ancien professeur d'éducation physique très tôt versé dans le coaching, passa par tous les échelons de sélection, dont les staffs de ses prédécesseurs Mallett (1997-98) et Harry Viljoen (2000-2001).
Surtout, il a mené au sacre mondial des moins de 21 ans (2002) une génération de jeunes qui l'accompagnent depuis, qui se sont fait les dents de lait en 2003, et qui forment l'ossature du XV-type: les Juan Smith, Schalk Burger, Jean de Villers, Jaque Fourie ou Aswhin Willemse.
Il a, enfin, savamment su ménager ses ouailles, faisant le dos rond lors de tournées automnales difficiles, où il emmena souvent des groupes très mixtes. Au final, la maturation de l'ensemble, alliée à l'éclosion d'un Habana, la plénitude d'un Matfield, le métier d'un Montgomery ou d'un Du Randt, et une dimension offensive ajoutée à l'éternel défi physique, autorisent aux Boks des espoirs, malgré le coup dur du forfait du N.8 Spies, révélation 2006-07.
Par ailleurs, l'encadrement du XV de France a effectué 8 changements dans le groupe des 22 pour le dernier match de préparation au Mondial-2007 contre le pays de Galles, dimanche à Cardiff, pour lequel plusieurs cadres sont ménagés.
Le capitaine Raphaël Ibanez, le pilier Olivier Milloud, le 2e ligne Fabien Pelous, le centre Damien Traille et l'arrière Clément Poitrenaud, tous titulaires lors des deux premiers matches de préparation contre l'Angleterre, sont laissés au repos avant le match d'ouverture du Mondial-2007 contre l'Argentine, le 7 septembre au Stade de France.
Le premier laisse sa place à Dimitri Szarzewski (15 sélections), en balance avec Sébastien Bruno (21 sél.) pour débuter au talonnage. Le XV de départ ne sera connu que samedi.
Milloud, lui, est remplacé par Pieter De Villiers (63 sél.), l'un des deux joueurs du groupe qui n'avaient pas joué lors des deux premiers matches de préparation, avec l'ouvreur Lionel Beauxis (5 sél.), préféré à Frédéric Michalak. A priori, tous deux seront titulaires.
En 2e ligne, Sébastien Chabal (30 sél.), ménagé la semaine dernière en raison d'une douleur au mollet droit (comme De Villiers), supplée Pelous, et devrait débuter la rencontre aux côtés de Lionel Nallet (26 sél.), selon Jo Maso, manageur du XV de France.
En 3e ligne, Serge Betsen (56 sél.), nommé pour la première fois capitaine, remplace Julien Bonnaire et Rémy Martin (17 sél.) revient à la place de Yannick Nyanga.
Derrière, David Marty (13 sél.) débutera au centre aux côtés de Yannick Jauzion (43 sél.), à la place de Damien Traille, tandis que Vincent Clerc (21 sél.) revient à l'aile en profitant du retrait de Poitrenaud, qui devrait être remplacé à l'arrière par Cédric Heymans (31 sél.) -------------------------------------------------
Japon : Yamamoto blessé
Le talonneur Yusuke Aoki a été appelé dans le groupe de 30 joueurs du Japon pour la Coupe du monde de rugby (7 septembre - 20 octobre) en remplacement de Mitsugu Yamamoto, blessé, a annoncé hier la Fédération japonaise.Aoki (24 ans, 2 sélections), qui évolue dans le Championnat du Japon, devait rejoindre rapidement le groupe entraîné par le Néo-zélandais John Kirwan, actuellement en préparation en Italie.
Le Japon affronte le Portugal, samedi à Venise, pour son dernier match de préparation au Mondial. Il débutera la compétition dans la poule B avec l'Australie, le pays de Galles, les Fidji et le Canada.
