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L'aval de la FRMR incontournable

Des décisions prises à l'unanimité par le bureau fédéral

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Le président de la Fédération royale marocaine de rugby, Saïd Bouhajeb, a tenu tout récemment dans un hôtel de la Corniche, une conférence de presse au cours de laquelle, aux côtés de quatre membres fédéraux, il a mis les points sur les i en ce qui concerne le rôle de la FRMR, ses attributions, sa restructuration et sa positions sur l'échiquier sportif national.

Après l'élimination du Maroc de la Coupe du Monde, le bureau fédéral, après sa reconduction à l'unanimité lors de l'assemblée générale de Fès, a tenu à apporter des modifications à cette belle discipline en axant le travail sur la base.
Dorénavant, des championnats de jeunes vont émailler le rugby marocain.

Après le succès du championnat des cadets, celui des minimes et des écoles de rugby a vu le jour, avec la bénédiction «sonnante et trébuchante» de la Fédération. Puis est venue l'idée des CTR (centres techniques régionaux supervisés par les conseillers techniques régionaux). Ils remplacent les ligues dont l'objecfif a été dénaturé à des fins politiques.

Ces centres sont au nombre de quatre : Oujda (Taza, Nador), Rabat (Salé, Fès, Tanger), Casablanca (Khouribga et régions) et Sud (Agadir, Kelâa, Marrakech, Safi..) et enfin une perspective de création d'écoles de rugby féminin. Bien entendu, pour chaque CTR, il faudra des encadreurs: donc formation oblige, il faut s'atteler à la tâche, tout en pensant à deux autres donnes: l'arbitrage et les médecins accompagnateurs des CTR.
Un travail qui n'est pas passé inaperçu du côté de l'International Board (fédération internationale) dont le rapport sur la FRMR est des plus élogieux.

Mais le parterre de journalistes n'a pas manqué de soulever le dernier bras de fer qui a opposé la fédération aux organisateurs du Tournoi international de rugby à 7. Le président Bouhajeb a annoncé qu'il aurait aimé ne pas aborder ce sujet dont la presse nationale s'est fait l'écho à travers le Royaume. Pour résumer la situation, le président de la FRMR annonce que désormais rien ne se fera sans son aval. Il a annoncé également qu'il n'y a pas de tournoi qui porte le nom d'une ville. Dorénavant, un autre nom sera donné au tournoi de la ville du détroit. Comme celui de Kenya Safari Seven.

Celui qui se déroule au Maroc sera, peut-être appelé: Maroc Atlas Seven Ou Maroc Sahara Seven. Pourquoi pas ? En tout cas, le rugby national vient d ‘accomplir un tournant décisif dans son histoire, celle de donner à la fédé ce qu'elle aurait dû posséder depuis longtemps : le pouvoir ! Autrement dit, rien ne se fera plus sans l'aval de l'institution suprême qui gère la discipline.

Non seulement elle pourra interdire toute manifestation qui se déroule sans son aval, mais le président est allé plus loin : les autorités locales, très compréhensives par ailleurs, savent de par leur champ d'action qu'ils ne pourront jamais accorder une quelconque autorisation si les organisateurs concernés n'ont pas l'aval de la Fédération royale marocaine de rugby. Clair et net !
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Une bonne fois pour toutes

Il est impensable dans un Etat de droit que des gens continuent de bafouer les règlements et de passer outre les écrits. La FRMR a souffert d'un problème grave auquel le président Bouhajeb vient de mettre fin. Nos fédérations nationales aussi petites soient –elles sont, tout de même, responsables de ce qui se passe sur le territoire du Royaume du Maroc. Nul ne devrait l'oublier, quel que soit l'importance de son satut.

Le plus grand rallye du monde qu'est le «Dakar» ne peut traverser notre pays sans l'aval de la Fédération royale marocaine du sport automobile (FRMSA). Le rallye mythique qui dispose du 3e budget du monde après celui de la Coupe du Monde et des Jeux Olympiques, est obligé de négocier son passage avec le président de la FRMSA.

Il n'y a pas de raisons pour que cette anarchie continue pour le rugby. La réaction a tardé. Mais comme dit le vieil adage : «Mieux vaut tard que jamais».

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