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C'est une première dans l'histoire si riche du RUC. En effet, les juniors du Club des universitaires ont remporté deux titres cette saison, la Coupe du Trône et le Championnat du Maroc face à un même adversaire qui n'a pas démérité durant toute la saison, en l'occurrence le Wydad Kelaa Sraghna.
En dépit de ses peu de moyens et en l'absence de toute infrastructure dans la ville, les jeunes Wydadis ont honoré le maillot de la cité dans les deux compétitions.
Pour les Rucistes, il s'agit de la plus belle des récompenses et aussi les fruits d'un travail de longue haleine entrepris par la cellule technique des «Rouge et noir» composée de Abdellatif Koutbi, manager, Hamid Haouame et Ahmed El Aji, les entraîneurs qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour arriver à cet objectif.
«Depuis le début de la saison, explique Abdellatif Koutbi, nous nous sommes fixé un objectif: celui de remporter le championnat et pourquoi pas également la Coupe du Trône.
Il faut dire que nous avions misé, dès le départ, sur une certaine discipline, une assiduité aux entraînements et une motivation pour nos jeunes qui n'ont manqué de rien». Effectivement, rares sont les équipes qui accordent autant d'attention à leurs jeunes tant sur le plan de l'équipement que de la restauration. Les dirigeants du RUC, eux, ont compris et ont facilité les choses pour les entraîneurs. «Nous avons eu la chance d'être avec des dirigeants, Lemsika et Chikhaoui qui appartiennent à la famille du rugby depuis des années, reconnaît le manager, et ils nous ont accordé toute leur confiance.
Nous ne les avons pas déçus». Durant tout leur parcours en championnat, les juniors n'ont perdu qu'une seule rencontre, face au FUS mais encore une fois, l'arbitrage en a été la cause. L'effectif, pour la plupart des étudiants, s'entraîne le soir dans un stade gazonné et qui se prête parfaitement à la pratique de
cette discipline.
Jamais les joueurs n'ont été au centre d'une polémique ou un quelconque scandale, ce qui est tout à leur honneur, contrairement à certaines équipes dont certains jeunes traînent des casseroles comme leurs dirigeants. La moyenne d'âge ne dépasse pas les 18 ans. Avec huit internationaux, le RUC reste l'un des pourvoyeurs de la sélection junior qui se prépare à jouer en Ouganda. Donc, ce dimanche-là , les Rucistes avaient en face d'eux des juniors du club El Kelaa Sraghna, démotivés mais qui ont résisté pendant de longues minutes avant de sombrer corps et âmes.
Les entraîneurs Khalid Badri, un ancien arbitre, et Horma, ont bien tenté de donner un espoir à ces jeunes mais sans trop de conviction. Et pourtant, c'est une équipe qui a, dans ces rangs, quelques internationaux qui ont donné satisfaction à l'entraîneur national, et des marqueurs, à l'image de Laasilya et Jabari qui ont marqué deux essais, sans compter le demi de mêlé Lebhi Younes, très bon dans son poste.
La rencontre s'est déroulée dans un excellent esprit sportif mais dans des conditions difficiles pour tout le monde, à commencer par les arbitres de touche qui ont utilisé des gilets en guise de drapeau, le terrain n'était pas tracé et le banc des remplaçants inexistant, pas de protection sur les poteaux, pas d'ambulance, ni de médecin ; le tout sous l'œil impassible du président de la fédération qui n'est venu qu'en seconde période.
Le score de 30-12 reflète parfaitement la physionomie de cette rencontre à sens unique. Celle-ci a attiré l'attention de Bouhajeb qui a tenu à féliciter les Bidaouis pour leur succès. Malheureusement, pour la distribution des Coupes, il n'y avait pas de table. Pauvre rugby et malheureux juniors qui n'ont pas eu droit aux égards dus
à leurs rangs.
En revanche, ils auront droit à une belle prime promise par la fédération.
Constellation d'internationaux
Les deux finalistes du championnat du Maroc, le RUC et le WASK ont toujours privilégié la formation. L'une et l'autre équipe ont atteint leurs objectifs : donner des internationaux à l'équipe nationale junior.
Il semble même que ces deux équipes sont les meilleurs pourvoyeurs de la sélection avec pas moins d'une douzaine de jeunes. Chez le RUC, les internationaux ont pour noms, Hanni Rachid, Belgrini Othmane, un excellent botteur, El Harrit Marouane, Lemsika Ahmed, Ouahbi Hamza, Zaarati Mehdi, et le 3e ligne Hamdi, tandis que le WASK compte dans ses rangs quatre sélectionnés, en l'occurrence Jabari Khamis, Baghdadi Samir, Fadel Yassine et El Oulja
Abdelghani.
En dépit de ses peu de moyens et en l'absence de toute infrastructure dans la ville, les jeunes Wydadis ont honoré le maillot de la cité dans les deux compétitions.
Pour les Rucistes, il s'agit de la plus belle des récompenses et aussi les fruits d'un travail de longue haleine entrepris par la cellule technique des «Rouge et noir» composée de Abdellatif Koutbi, manager, Hamid Haouame et Ahmed El Aji, les entraîneurs qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour arriver à cet objectif.
«Depuis le début de la saison, explique Abdellatif Koutbi, nous nous sommes fixé un objectif: celui de remporter le championnat et pourquoi pas également la Coupe du Trône.
Il faut dire que nous avions misé, dès le départ, sur une certaine discipline, une assiduité aux entraînements et une motivation pour nos jeunes qui n'ont manqué de rien». Effectivement, rares sont les équipes qui accordent autant d'attention à leurs jeunes tant sur le plan de l'équipement que de la restauration. Les dirigeants du RUC, eux, ont compris et ont facilité les choses pour les entraîneurs. «Nous avons eu la chance d'être avec des dirigeants, Lemsika et Chikhaoui qui appartiennent à la famille du rugby depuis des années, reconnaît le manager, et ils nous ont accordé toute leur confiance.
Nous ne les avons pas déçus». Durant tout leur parcours en championnat, les juniors n'ont perdu qu'une seule rencontre, face au FUS mais encore une fois, l'arbitrage en a été la cause. L'effectif, pour la plupart des étudiants, s'entraîne le soir dans un stade gazonné et qui se prête parfaitement à la pratique de
cette discipline.
Jamais les joueurs n'ont été au centre d'une polémique ou un quelconque scandale, ce qui est tout à leur honneur, contrairement à certaines équipes dont certains jeunes traînent des casseroles comme leurs dirigeants. La moyenne d'âge ne dépasse pas les 18 ans. Avec huit internationaux, le RUC reste l'un des pourvoyeurs de la sélection junior qui se prépare à jouer en Ouganda. Donc, ce dimanche-là , les Rucistes avaient en face d'eux des juniors du club El Kelaa Sraghna, démotivés mais qui ont résisté pendant de longues minutes avant de sombrer corps et âmes.
Les entraîneurs Khalid Badri, un ancien arbitre, et Horma, ont bien tenté de donner un espoir à ces jeunes mais sans trop de conviction. Et pourtant, c'est une équipe qui a, dans ces rangs, quelques internationaux qui ont donné satisfaction à l'entraîneur national, et des marqueurs, à l'image de Laasilya et Jabari qui ont marqué deux essais, sans compter le demi de mêlé Lebhi Younes, très bon dans son poste.
La rencontre s'est déroulée dans un excellent esprit sportif mais dans des conditions difficiles pour tout le monde, à commencer par les arbitres de touche qui ont utilisé des gilets en guise de drapeau, le terrain n'était pas tracé et le banc des remplaçants inexistant, pas de protection sur les poteaux, pas d'ambulance, ni de médecin ; le tout sous l'œil impassible du président de la fédération qui n'est venu qu'en seconde période.
Le score de 30-12 reflète parfaitement la physionomie de cette rencontre à sens unique. Celle-ci a attiré l'attention de Bouhajeb qui a tenu à féliciter les Bidaouis pour leur succès. Malheureusement, pour la distribution des Coupes, il n'y avait pas de table. Pauvre rugby et malheureux juniors qui n'ont pas eu droit aux égards dus
à leurs rangs.
En revanche, ils auront droit à une belle prime promise par la fédération.
Constellation d'internationaux
Les deux finalistes du championnat du Maroc, le RUC et le WASK ont toujours privilégié la formation. L'une et l'autre équipe ont atteint leurs objectifs : donner des internationaux à l'équipe nationale junior.
Il semble même que ces deux équipes sont les meilleurs pourvoyeurs de la sélection avec pas moins d'une douzaine de jeunes. Chez le RUC, les internationaux ont pour noms, Hanni Rachid, Belgrini Othmane, un excellent botteur, El Harrit Marouane, Lemsika Ahmed, Ouahbi Hamza, Zaarati Mehdi, et le 3e ligne Hamdi, tandis que le WASK compte dans ses rangs quatre sélectionnés, en l'occurrence Jabari Khamis, Baghdadi Samir, Fadel Yassine et El Oulja
Abdelghani.
