Les enfants des Villages d'Enfants SOS d'El Jadida sont heureux. Trente six enfants et quatre mères SOS seront accueillis au sein d'une nouvelle résidence de quatre appartements financé par Total Maroc, à hauteur de 1,2 millions de DH. Les responsables de SOS Villages d'enfants au Maroc affichent une immense satisfaction de cette initiative. "Un vrai réseau de solidarité existe au Maroc", a souligné Béatrice Beloubad, directrice nationale de l'Organisation.
En revanche, elle ne cache pas sa grande préoccupation quant aux budgets de fonctionnement qui sont plus difficiles à dénicher que ceux destinés à la construction des infrastructures. Selon elle, SOS Villages d'Enfants compte 1.600 bénéficiaires à travers ses différentes structures au Maroc dont quatre villages à Aït Ourir (Marrakech), Imzouren (Al Houceïma), Dar Bouazza (région de Casablanca) et le dernier né, El Jadida.
Le budget de fonctionnement s'élève à 20 millions de DH. 35% de cette somme est autofinancée. Ce qui représente un large retard vu que les villages doivent être autofinancés à partir de dix ans d'existence, a indiqué Beloubad. "Nous avons 1.200 parrains à travers le Royaume. Pour arriver à s'autofinancer, nous avons besoin de quelque 20.000 parrains", ajoute-t-elle.
Inauguré en juillet 2006, le Village d'enfants SOS d'El Jadida dispose d'une capacité d'accueil de 108 enfants plus douze mères SOS. Il compte douze appartements dont onze sont déjà opérationnels. Actuellement, il accueille quelque 49 enfants venus de toutes les régions du Maroc. La dernière arrivée est la petite Maha âgée d'à peine 65 jours. Les garçons et les filles vivent et grandissent ensemble. Les fratries ne sont jamais séparées mais, au contraire, placées dans une même famille SOS. "Les enfants sont élevés suivant leur culture et leur religion", insiste Beloubad. Chaque famille vit dans une maison qui lui est propre.
L'ambiance chaleureuse qui règne dans chaque foyer favorise l'épanouissement des enfants. Les mamans disposent d'un budget autonome qu'elles doivent gérer. Pour l'alimentation, la maman dispose d'un budget de 20 DH par jour par personne. La somme de 110 DH par personne par mois est destinée à l'hygiène et 230 DH sont réservés à l'habillement. Les frais de scolarisation, les soins sont directement pris en charge par la direction du village. "La plupart des médecins, que je tiens à remercier nous offrent leurs services gratuitement", indique la directrice nationale.
Pour être mère SOS, la candidate doit suivre une longue formation qui dure près d'un an et demi. Des cours théoriques et pratiques notamment en premiers soins, en hygiène, en psychologies leur sont donnés. Le choix est basé plus sur leur aptitude à donner le meilleur d'elles. Elles doivent renoncer à toute relation conjugale. "Mais cela ne me pose aucun problème. Je me consacre corps et âme à "mes" petits et leur amour m'est largement suffisant", souligne une mère au Village d'El jadida.
Selon El Mustapha Zouine, directeur du Village et également père spirituel des enfants du village, jamais une mère SOS n'a abandonné sa mission pour le mariage. Contrairement aux autres Villages du Maroc, celui d'El Jadida se caractérise par sa "parfaite" intégration à son milieu urbain. Cette volonté d'intégration répond à des objectifs bien précis notamment l'absence de coupure avec l'environnement immédiat, note-t-on auprès des responsables.
Par ailleurs, dix foyers de Jeunes SOS ont ouvert leurs portes au Maroc depuis 1993, à Marrakech, Casablanca, Settat, Salé et Fès.
Ces foyers accueillent les adolescents venus des Villages d'Enfants SOS pour compléter leur éducation en poursuivant des études supérieures ou en suivant une formation professionnelle.
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Une longue histoire d'amour
Selon Dimitri Xylinas, administrateur directeur général de Total Maroc, l'histoire d'amour entre le pétrolier et les Villages SOS ne date pas d'aujourd'hui. Le Groupe a déjà contribué au financement de deux autres Villages en Tunisie.
Le projet actuel représente plus qu'une simple contribution financière. Il a été géré comme un vrai projet d'entreprise.
La société a impliqué ses partenaires dans cette action humanitaire.
Les revendeurs et autres gérants de stations service ont contribué au financement de la résidence à hauteur de 10% de la somme allouée au projet. Pour Xylinas, ce projet s'inscrit dans une politique de développement durable que prône le Groupe .
En revanche, elle ne cache pas sa grande préoccupation quant aux budgets de fonctionnement qui sont plus difficiles à dénicher que ceux destinés à la construction des infrastructures. Selon elle, SOS Villages d'Enfants compte 1.600 bénéficiaires à travers ses différentes structures au Maroc dont quatre villages à Aït Ourir (Marrakech), Imzouren (Al Houceïma), Dar Bouazza (région de Casablanca) et le dernier né, El Jadida.
Le budget de fonctionnement s'élève à 20 millions de DH. 35% de cette somme est autofinancée. Ce qui représente un large retard vu que les villages doivent être autofinancés à partir de dix ans d'existence, a indiqué Beloubad. "Nous avons 1.200 parrains à travers le Royaume. Pour arriver à s'autofinancer, nous avons besoin de quelque 20.000 parrains", ajoute-t-elle.
Inauguré en juillet 2006, le Village d'enfants SOS d'El Jadida dispose d'une capacité d'accueil de 108 enfants plus douze mères SOS. Il compte douze appartements dont onze sont déjà opérationnels. Actuellement, il accueille quelque 49 enfants venus de toutes les régions du Maroc. La dernière arrivée est la petite Maha âgée d'à peine 65 jours. Les garçons et les filles vivent et grandissent ensemble. Les fratries ne sont jamais séparées mais, au contraire, placées dans une même famille SOS. "Les enfants sont élevés suivant leur culture et leur religion", insiste Beloubad. Chaque famille vit dans une maison qui lui est propre.
L'ambiance chaleureuse qui règne dans chaque foyer favorise l'épanouissement des enfants. Les mamans disposent d'un budget autonome qu'elles doivent gérer. Pour l'alimentation, la maman dispose d'un budget de 20 DH par jour par personne. La somme de 110 DH par personne par mois est destinée à l'hygiène et 230 DH sont réservés à l'habillement. Les frais de scolarisation, les soins sont directement pris en charge par la direction du village. "La plupart des médecins, que je tiens à remercier nous offrent leurs services gratuitement", indique la directrice nationale.
Pour être mère SOS, la candidate doit suivre une longue formation qui dure près d'un an et demi. Des cours théoriques et pratiques notamment en premiers soins, en hygiène, en psychologies leur sont donnés. Le choix est basé plus sur leur aptitude à donner le meilleur d'elles. Elles doivent renoncer à toute relation conjugale. "Mais cela ne me pose aucun problème. Je me consacre corps et âme à "mes" petits et leur amour m'est largement suffisant", souligne une mère au Village d'El jadida.
Selon El Mustapha Zouine, directeur du Village et également père spirituel des enfants du village, jamais une mère SOS n'a abandonné sa mission pour le mariage. Contrairement aux autres Villages du Maroc, celui d'El Jadida se caractérise par sa "parfaite" intégration à son milieu urbain. Cette volonté d'intégration répond à des objectifs bien précis notamment l'absence de coupure avec l'environnement immédiat, note-t-on auprès des responsables.
Par ailleurs, dix foyers de Jeunes SOS ont ouvert leurs portes au Maroc depuis 1993, à Marrakech, Casablanca, Settat, Salé et Fès.
Ces foyers accueillent les adolescents venus des Villages d'Enfants SOS pour compléter leur éducation en poursuivant des études supérieures ou en suivant une formation professionnelle.
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Une longue histoire d'amour
Selon Dimitri Xylinas, administrateur directeur général de Total Maroc, l'histoire d'amour entre le pétrolier et les Villages SOS ne date pas d'aujourd'hui. Le Groupe a déjà contribué au financement de deux autres Villages en Tunisie.
Le projet actuel représente plus qu'une simple contribution financière. Il a été géré comme un vrai projet d'entreprise.
La société a impliqué ses partenaires dans cette action humanitaire.
Les revendeurs et autres gérants de stations service ont contribué au financement de la résidence à hauteur de 10% de la somme allouée au projet. Pour Xylinas, ce projet s'inscrit dans une politique de développement durable que prône le Groupe .
