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L'autonomie, une «solution viable» pour le conflit du Sahara

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L'instauration d'une autonomie au Sahara dans le cadre de la souveraineté du Maroc est «une solution viable» susceptible de mettre un terme au «drame humain» des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, en Algérie, a souligné le président du Parti d'indépendants de Lanzarote (PIL, Canaries), Fabian Martin Martin.

Cette solution permettra également de «normaliser la vie sociale, économique et politique» dans cette région, a ajouté M. Martin, dans son intervention devant la quatrième commission de l'Onu.

M. Martin a, également, indiqué que l'autonomie au Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine constitue une «opportunité» pour permettre aux Sahraouis «de s'organiser dans différents domaines sans renoncer à leur identité, leur mode de vie et leurs traditions dans un cadre stable qui favorise un développement harmonieux et offre toutes les garanties de protection des droits humains».

Le président du PIL a, de même, ajouté que le «processus en cours doit se poursuivre de façon pacifique».

«Toute initiative destinée à instaurer la stabilité dans la région ne doit pas ignorer le rôle de l'Algérie à cet égard», a-t-il affirmé, appelant ce pays à adhérer aux efforts déployés par S.M. le Roi Mohammed VI et les partis politiques marocains pour trouver une solution définitive et pacifique au conflit.

Le leader du PIL a exprimé à ce propos la «pleine disposition» de son parti à contribuer «à une solution dans laquelle il n'y aura ni vainqueur ni vaincu et qui permettra de régler définitivement le dossier du Sahara», soulignant que les Canaries considèrent que leur médiation dans ce conflit est «une obligation morale et politique à même de contribuer à la stabilité du Maghreb et de garantir le développement et la sécurité de toutes les parties concernées».

«Le conflit artificiel» créé autour du Sahara est «la conséquence du colonialisme et de la guerre froide» dont les victimes principales sont les Sahraouis qui vivent dans les camps de Tindouf, a souligné M. Martin, insistant sur «la douleur que ce conflit a provoquée pour des centaines de familles marocaines» qui ont dû attendre longtemps pour voir enfin leurs proches libérés après une vingtaine d'années de détention et de torture à Tindouf.
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