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Le polisario veut entamer des négociations avec des conditions préalables

La résolution onusienne conforte la position du Maroc

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e ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Nabil Benabdellah, a souligné hier à Rabat que la résolution
du Conseil de sécurité 1754 appelait les deux parties à
se baser sur les derniers développements relatifs à l'affaire du Sahara marocain, «ce qui laisse entendre, selon lui, qu'il faut capitaliser sur
l'initiative marocaine». Le responsable gouvernemental a ajouté, dans le même ordre d'idées, que le fait que les Nations unies parlent de la nécessité d'entamer des «des négociations directes entre les deux parties» n'est pas un élément nouveau, comme certains s'acharnent à le présenter et que le Maroc ainsi
que l'Onu ont toujours prôné le dialogue direct.

M. Benabdallah, qui s'exprimait lors d'un point de presse à l'issue du conseil de gouvernement, a souligné par ailleurs que «le fait d'évoquer le droit à l'autodétermination ne gêne absolument pas le Royaume du Maroc dans la mesure où depuis les années 60 et 70 -et alors qu'il n'y avait pas de polisario ni conflit-, l'Onu parlait du droit à l'autodétermination».
Le porte-parole du gouvernement a indiqué également que le Maroc était prêt à entamer des négociations directes et sans conditions préalables avec le polisario et avec les pays voisins concernés.«Malheureusement, l'autre partie dit qu'il faut entamer des négociations sur la base du droit à l'autodétermination, ce qui représente une condition préalable.

De même, le fait qu'elle se permet d'émettre des réserves quant à la composition de l'équipe de négociateurs marocains représente une condition préalable.

Tout cela dénote les craintes de l'autre partie quant à la solidité des arguments de notre pays, contrairement au Maroc qui se trouve dans une position confortable», a affirmé Benabdellah. Et d'ajouter que le Maroc reste disposé à explorer toutes les pistes diplomatiques pour résoudre ce conflit dans le cadre du principe de «ni vainqueur ni vaincu», c'est-à-dire ni intégration totale ni indépendance.

Toujours en rapport avec la question du Sahara marocain, le ministre de la Communication a affirmé que le ministre délégué aux Affaires étrangères a présenté devant le conseil de gouvernement un rapport sur les derniers développements du dossier de l'intégrité territoriale du Maroc, suite à la résolution 1754 du Conseil de sécurité.

Citant Fassi Fihri, Benabdalah a parlé de «résolution fondamentale qui marque un tournant décisif dans la quête d'une solution réaliste et applicable». Il a rappelé que cette résolution marquait une rupture totale avec les propositions
précédentes, notamment le plan Baker II, et prouvait
le sérieux et la crédibilité de l'initiative marocaine.
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Le rapport du CPJ fustigé

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement s'est dit étonné par le dernier rapport du Comité de protection des journalistes «qui ne reflète
pas la réalité et le niveau de liberté d'expression au Maroc». «Je me permets de vous demander d'être plus objectif quand il s'agit de traiter les questions du Maroc. Je me demande : est-ce qu'il est juste que le Maroc soit classé parmi des pays à la traîne que je ne citerais pas ?».

Benabdellah a affirmé qu'on ne pouvait pas nier le progrès enregistré par le Maroc dans le domaine de la démocratie
et de la liberté d'expression.

«La presse marocaine traite de tous les sujets sans problème et sans restriction. Elle critique les orientations gouvernementales et toutes les institutions officielles en toute liberté.

Il est indécent de comparer le Maroc avec d'autres pays. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'aspects négatifs. Il y a des dysfonctionnements que nous essayons d'ailleurs de résoudre dans le cadre du dialogue et de la concertation avec toutes les forces vives de la nation, politiques et associatives.

Ce rapport est subjectif et regrettable». Un tantinet scandalisé, le ministre de la Communication a trouvé donc le rapport «non seulement injuste mais dénué de toute objectivité et n'honore pas l'organisation qui l'a élaboré»
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