C'est la raison pour laquelle, les organisateurs, notamment Gustave de Stael, nouveau directeur de l'Institut français du Nord, Nicole de Poncharra, commissaire du Salon et Larbi R'Miki, président de Tanger région «Action culturelle», ont décidé de faire place à l'histoire dans cette édition, en invitant autour d'une table ronde des historiens français et marocains qui ont travaillé sur les différents aspects de l'histoire post-coloniale du pays, le temps de réfléchir ensemble et de croiser leurs regards sur les transformations survenues dans le domaine de la création littéraire et artistique durant ces cinquante dernières années d'indépendance en terme d'interrogation aussi bien qu'en terme purement esthétique.
Rien n'est plus beau ni plus cher à cette fin. «Il sera riche d'enseignement d'évaluer la transformation du paysage littéraire et artistique marocain pendant ces cinquante dernières années», écrivent-ils dans l'éditorial de la brochure réalisé à l'occasion.
«Nous invitons des écrivains marocains dont certains de la diaspora, en particulier celles des Pays-Bas et de France. Nous privilégions des jeunes auteurs qui ne craignent pas d'exposer les duretés du réel d'ici et d'ailleurs. Pauvreté, exil, expérience du racisme, mais aussi, courage, vision en contre poids».
Si les jeunes auteurs et artistes de la diaspora française sont plus ou moins connus du public marocain, ceux de la Hollande, en raison de la langue, le sont beaucoup moins. C'est un livre paru il y a quelques mois qui les a enfin tirés de l'anonymat, celui de Dominique Caubet intitulé «Chouf Chouf Hollanda» où il nous fait connaissance avec une vingtaine de créateurs dans des domaines aussi divers que la littérature, l'art, le théâtre, le cinéma et la musique.
Leur originalité, c'est la langue de la création, le hollandais et l'arabe marocain. Leur univers, leur double appartenance maroco-hollandaise. Certains de ces jeunes créateurs sont là à Tanger pour une table ronde rondement menée par Maati Kabbal de l'Institut du Monde arabe à Paris.
La création littéraire et artistique du terroir n'était pas en reste. Plusieurs tables rondes ont été organisées avec la participation de spécialistes, dont Kenneth Brown, Guy Dugas, Kacem Basfao et bien d'autres.
L'histoire proprement dite était des convives avec un tête-à-tête entre deux historiens, Pierre Vermeren, qui a beaucoup écrit sur la période d'indépendance et surtout sur les élites dans les trois pays du Maghreb, et Mehdi Bennouna auteur de «Héros sans gloire».
Une première, la psychanalyse a fait partie des thèmes proposés à la réflexion avec une rencontre entre Jalil Bennani, auteur de «La psychanalyse au pays des saints» et Elisabeth Roudinesco. La culture, la presse et les médias, en général, ont eu également à subir l'affront de l'interrogation: les journalistes sont-ils témoins ou accompagnateurs des réformes politiques ? Vaste question que doit débattre aujourd'hui un groupe de journalistes marocains et français regroupés à l'occasion au club de Tanger en présence du public.
Quels sont les grands enjeux de la presse dans le processus de démocratisation ? Voilà quelques unes des questions qui font partie de cette grande fête du livre et de la réflexion.
Rien n'est plus beau ni plus cher à cette fin. «Il sera riche d'enseignement d'évaluer la transformation du paysage littéraire et artistique marocain pendant ces cinquante dernières années», écrivent-ils dans l'éditorial de la brochure réalisé à l'occasion.
«Nous invitons des écrivains marocains dont certains de la diaspora, en particulier celles des Pays-Bas et de France. Nous privilégions des jeunes auteurs qui ne craignent pas d'exposer les duretés du réel d'ici et d'ailleurs. Pauvreté, exil, expérience du racisme, mais aussi, courage, vision en contre poids».
Si les jeunes auteurs et artistes de la diaspora française sont plus ou moins connus du public marocain, ceux de la Hollande, en raison de la langue, le sont beaucoup moins. C'est un livre paru il y a quelques mois qui les a enfin tirés de l'anonymat, celui de Dominique Caubet intitulé «Chouf Chouf Hollanda» où il nous fait connaissance avec une vingtaine de créateurs dans des domaines aussi divers que la littérature, l'art, le théâtre, le cinéma et la musique.
Leur originalité, c'est la langue de la création, le hollandais et l'arabe marocain. Leur univers, leur double appartenance maroco-hollandaise. Certains de ces jeunes créateurs sont là à Tanger pour une table ronde rondement menée par Maati Kabbal de l'Institut du Monde arabe à Paris.
La création littéraire et artistique du terroir n'était pas en reste. Plusieurs tables rondes ont été organisées avec la participation de spécialistes, dont Kenneth Brown, Guy Dugas, Kacem Basfao et bien d'autres.
L'histoire proprement dite était des convives avec un tête-à-tête entre deux historiens, Pierre Vermeren, qui a beaucoup écrit sur la période d'indépendance et surtout sur les élites dans les trois pays du Maghreb, et Mehdi Bennouna auteur de «Héros sans gloire».
Une première, la psychanalyse a fait partie des thèmes proposés à la réflexion avec une rencontre entre Jalil Bennani, auteur de «La psychanalyse au pays des saints» et Elisabeth Roudinesco. La culture, la presse et les médias, en général, ont eu également à subir l'affront de l'interrogation: les journalistes sont-ils témoins ou accompagnateurs des réformes politiques ? Vaste question que doit débattre aujourd'hui un groupe de journalistes marocains et français regroupés à l'occasion au club de Tanger en présence du public.
Quels sont les grands enjeux de la presse dans le processus de démocratisation ? Voilà quelques unes des questions qui font partie de cette grande fête du livre et de la réflexion.
