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En effet, le mal de dos inclut toutes les douleurs vertébrales, c'est-à-dire aussi bien lombaires que thoraciques ou cervicales. Mais les formes aiguës sont les douleurs radiculaires, lumbagos ou sciatiques. « La sciatique est une douleur du membre inférieur qui relève le plus souvent d'une compression de la racine du nerf sciatique par une hernie discale. Cette dernière est aussi une faille du disque cartilagineux qui se situe entre deux vertèbres », poursuit le Dr Bennouna.
D'après les médecins, 90% de la population adulte a souffert un jour ou l'autre de douleurs du dos.
Quant aux lombalgies chroniques, elles toucheraient entre 5 et 10% de cette population. Les personnes actives et exerçant des professions demandant des efforts physiques sont particulièrement les plus exposées. Le fait également de rester assis pendant toute la journée peut entraîner, à la longue, le mal du dos.
La pression dans les disques lombaires augmente et les gestes répétitifs de la saisie engendrent des troubles musculo-squelettiques douloureux (tendinite, syndrome canalaire, bursite, etc.).
S'agissant des traitements du mal de dos aigu ou chronique, ils sont multiples. Les plus habituels sont les antalgiques, qui visent à diminuer la douleur, les anti-inflammatoires non stéroïdiens pour réduire l'inflammation associée, et les décontracturants musculaires.
«On peut aussi proposer comme traitement l'ostéopathie, les cures thermales, les massages et la kinésithérapie qui ont pour rôle de rééquilibrer la musculature et de faire disparaître les contractures musculaires », souligne le Dr Bennouna.
En effet, ces deux dernières méthodes peuvent être associées à des manipulations vertébrales qui réduiront les déplacements vertébraux mineurs. Par ailleurs, l'effet bénéfique de la chaleur sur la douleur est très connu. Différentes sources de chaleur sont utilisées : rayons infrarouges, enveloppements chauds, balnéothérapie chaude qui a une action sédative grâce à la mise en décharge du rachis, à la chaleur du milieu aquatique et à l'utilisation des techniques de douche, de massage au jet et de bains bouillonnants.
Quant à la chirurgie, elle est, selon presque tous les spécialistes, exceptionnelle en l'absence de sciatique. En fait, elle est essentiellement proposée dans le cas de complications nerveuses, de déformation de la colonne vertébrale (scoliose) ou d'atteinte des disques entre les vertèbres. « Il ne faut avoir recours à la chirurgie qu'après échec des autres traitements et quand la sciatique devient invalidante. Toutefois, quand le mal est dès le départ handicapant, la chirurgie n'est plus un des derniers recours, mais le premier», conclut notre médecin.
Le choix du matelas est primordial : il doit être ferme.
Couchez-vous sur le dos, les genoux repliés et soutenus par un oreiller.
Deuxième solution, couchez-vous sur le côté, les genoux repliés vers l'abdomen, avec de préférence un oreiller entre les genoux.
> Contrôlez votre poids
afin de décharger votre dos et rétablir l'équilibre du centre de gravité de votre colonne.
> Evitez les positions
où le tronc et la tête sont fortement fléchis car elles imposent une forte pression sur les muscles de la région lombaire.
> En position assise, collez toujours votre dos à la chaise.
> Si vous restez debout
longtemps, écartez légèrement les jambes pour répartir le poids du corps davantage sur les cuisses que sur le bas du dos.
> Pour soulager
un mal de dos, étendez-vous sur le plancher avec les pieds et les mollets sur une chaise. Maintenez cette position de 5 à 25 minutes.
> Evitez de porter trop de charges.
Les efforts multipliés de soulèvement augmentent le risque de survenue des lombalgies.
> Etirez votre dos au réveil.
> Faites de l'exercice : les meilleurs exercices sont ceux qui favorisent la musculature de l'abdomen.
D'après les médecins, 90% de la population adulte a souffert un jour ou l'autre de douleurs du dos.
Quant aux lombalgies chroniques, elles toucheraient entre 5 et 10% de cette population. Les personnes actives et exerçant des professions demandant des efforts physiques sont particulièrement les plus exposées. Le fait également de rester assis pendant toute la journée peut entraîner, à la longue, le mal du dos.
La pression dans les disques lombaires augmente et les gestes répétitifs de la saisie engendrent des troubles musculo-squelettiques douloureux (tendinite, syndrome canalaire, bursite, etc.).
S'agissant des traitements du mal de dos aigu ou chronique, ils sont multiples. Les plus habituels sont les antalgiques, qui visent à diminuer la douleur, les anti-inflammatoires non stéroïdiens pour réduire l'inflammation associée, et les décontracturants musculaires.
«On peut aussi proposer comme traitement l'ostéopathie, les cures thermales, les massages et la kinésithérapie qui ont pour rôle de rééquilibrer la musculature et de faire disparaître les contractures musculaires », souligne le Dr Bennouna.
En effet, ces deux dernières méthodes peuvent être associées à des manipulations vertébrales qui réduiront les déplacements vertébraux mineurs. Par ailleurs, l'effet bénéfique de la chaleur sur la douleur est très connu. Différentes sources de chaleur sont utilisées : rayons infrarouges, enveloppements chauds, balnéothérapie chaude qui a une action sédative grâce à la mise en décharge du rachis, à la chaleur du milieu aquatique et à l'utilisation des techniques de douche, de massage au jet et de bains bouillonnants.
Quant à la chirurgie, elle est, selon presque tous les spécialistes, exceptionnelle en l'absence de sciatique. En fait, elle est essentiellement proposée dans le cas de complications nerveuses, de déformation de la colonne vertébrale (scoliose) ou d'atteinte des disques entre les vertèbres. « Il ne faut avoir recours à la chirurgie qu'après échec des autres traitements et quand la sciatique devient invalidante. Toutefois, quand le mal est dès le départ handicapant, la chirurgie n'est plus un des derniers recours, mais le premier», conclut notre médecin.
Vivre avec son mal de dos
Le choix du matelas est primordial : il doit être ferme.
Couchez-vous sur le dos, les genoux repliés et soutenus par un oreiller.
Deuxième solution, couchez-vous sur le côté, les genoux repliés vers l'abdomen, avec de préférence un oreiller entre les genoux.
> Contrôlez votre poids
afin de décharger votre dos et rétablir l'équilibre du centre de gravité de votre colonne.
> Evitez les positions
où le tronc et la tête sont fortement fléchis car elles imposent une forte pression sur les muscles de la région lombaire.
> En position assise, collez toujours votre dos à la chaise.
> Si vous restez debout
longtemps, écartez légèrement les jambes pour répartir le poids du corps davantage sur les cuisses que sur le bas du dos.
> Pour soulager
un mal de dos, étendez-vous sur le plancher avec les pieds et les mollets sur une chaise. Maintenez cette position de 5 à 25 minutes.
> Evitez de porter trop de charges.
Les efforts multipliés de soulèvement augmentent le risque de survenue des lombalgies.
> Etirez votre dos au réveil.
> Faites de l'exercice : les meilleurs exercices sont ceux qui favorisent la musculature de l'abdomen.
