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Morjana El Alaoui soutient la lutte contre le sida

Après Carolina de Oliveira, Saleh Abdelnabi et la grande diva Hayfa Wahbi, c'est au tour de Morjana El Alaoui, la star la plus en vogue du moment suite à son interprétation dans Marock de Laïla Marrakchi, d'associer son image à une noble cause qu'est la l

Morjana El Alaoui soutient la lutte contre le sida
Lors de sa visite, Morjana s'est rendue au siège de plusieurs associations de lutte contre le sida et a passé un test de dépistage VIH dans les locaux de l'OPALS « Organisation panafricaine de lutte contre le sida » basée à Rabat: «J'ai associé mon image à «Ruban Rouge» pour des convictions personnelles.

Je trouve que c'est important d'informer les jeunes adolescents et de les sensibiliser.
Le sida reste encore un sujet tabou et quand Simo Ben Bachir, président de «Ruban Rouge», m'a proposé de faire la promotion du nouveau numéro vert et visiter les locaux de l'OPALS, j'ai accepté sans hésiter.

J'espère que le fait d'avoir passer le test devant les caméras aura un impact et encouragera les autres à le faire», affirme Morjana El Alaoui. En acceptant de devenir l'ambassadrice de «Ruban Rouge» au Maroc, Morjana a pour projet de profiter de sa situation de star pour médiatiser cet événement et de relayer l'information à l'étranger. «Je souhaite également à chaque fois que je rentre au Maroc rendre visite à l'association pour les aider.

Cette visite m'a appris beaucoup de choses : de plus en plus de personnes vont faire le test, se renseignent sur le sida.... J'ai même découvert qu'il y avait plus de femmes que d'hommes qui osent aller dans les centres de dépistage. Je me suis aussi rendue compte que énormément de choses étaient en train de changer au Maroc.
Les jeunes s'intéressent à leur pays et j'espère que cela continuera», continue Morjana.

Un rêve qui devient réalité

Déterminée, rebelle, indépendante, libérée, Morjana n'aurait jamais pensé qu'un jour elle jouerait dans un film. «C'était un rêve intérieur de petite fille. J'étais attirée par le monde des paillettes comme la plupart des jeunes, mais je n'ai jamais rien fait pour en arriver là», raconte Morjana.

Après ses années de lycée passées à l'école américaine de Casablanca, Morjana part en Floride poursuivre des études de business : «cela n'a duré que trois mois, très vite j'ai décidé de me réorienter vers le journalisme et de partir en France pour m'inscrire à l'université américaine de Paris. De mes années lycée, je ne garde pas de très bons souvenirs.

L'école américaine nous aliène de la société marocaine. On vivait comme sur une petite île, entre nous. On aurait dit une bande d'extraterrestres ! Mais heureusement grâce à mes parents, j'ai su me préserver, garder mes traditions et les valeurs de mon pays intactes et me mélanger avec d'autres classes sociales».

Quand Laïla Marrakchi a contacté la jeune fille âgée de 22 ans à l'époque pour participer au casting, Morjana y est allée sans trop y croire et après trois mois de casting et de répétitions, elle obtient le premier rôle.
Interpréter le rôle de Rita, l'héroïne de Marock, a été relativement facile pour elle : «Je ressemble d'une certaine manière à Rita.
Nous avons pratiquement le même caractère. Je m'identifiais donc un peu au personnage, même si je n'avais pas le même mode de vie.

Contrairement à l'héroïne du film, j'ai vécu dans un foyer où mes parents étaient très présents. Cependant jouer ce rôle a été difficile au début. Je suis de nature très pudique. Alors, être devant 40 personnes qui me regardent, être filmé... ça a été dur. Sans oublier le fait que je devais me replonger dans mes 17 ans et mes années lycée, retrouver l'innocence et la naïveté d'avant.

Mais grâce à la réalisatrice et aux autres acteurs avec qui j'ai noué des liens très forts, j'y suis arrivée», se rappelle Morjana. Selon elle, la polémique qui est née après la diffusion du film au festival de Tanger a permis à Marock d'avoir un grand succès auprès des jeunes marocains qui se sont identifiés à cette fureur de vivre que l'on a à 17 ans et au fait de tomber amoureux : «Dans le film, nous avons abordé des thèmes universels et je pense que c'est ce qui a poussé la plupart des jeunes à nous soutenir, en tout cas bien plus que ceux qui appartiennent à la classe bourgeoise qui ont eu du mal à se voir à l'image», continue-t-elle.

Ses projets pour les années à venir, Morjana les voit dans le monde du cinéma. Sur le point de terminer ses études de journalisme, elle compte surtout se concentrer sur ses cours de théâtre : «Grâce à Marock, je me suis découvert une nouvelle passion et je me suis rendue compte que je ne pourrais pas vivre sans», affirme l'actrice.

Contactée par plusieurs réalisateurs à l'étranger, Morjana espère au fond d'elle que des cinéastes marocains feront également appel à elle.
Parallèlement, elle continuera à s'investir dans le monde associatif et apporter son soutien à toutes les associations qui la solliciteraient : «Si je suis contactée par d'autres ONG, je m'engagerais avec eux avec plaisir.

Je suis prête à m'associer à n'importe quelle cause pourvu que j'en sois convaincue et que mon soutien leur soit bénéfique», conclut Morjana. Avis à toutes les associations !
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