La ville de Smara est le berceau de la résistance contre l'incursion des troupes étrangères dans la zone Sud. C'est à Smara que les plans de batailles étaient élaborés contre les Espagnols et les Français. Elle est la source d'inspiration des luttes pour repousser le colonialisme dans cette région du Royaume. Elle est aussi la capitale spirituelle de la zone Sud. Les vestiges en témoignent à ce jour. C'est la première ville construite en pierre dans le Sud.
En effet Smara est une création du cheikh Ma-al-Aïnine, qui commença le chantier de sa construction en 1982. Les travaux vont durer 10 ans jusqu'à sa mort en 1910 à la ville de Tiznit. En réalité, c'est pour instaurer un site du savoir et de l'enseignement que la ville est née. Le choix de son emplacement fut soigneusement étudié. Elle se situe dans le lit de la rivière Sakia El Hamra.
La ville de Smara comprend des vestiges importants qui se composent de la grande mosquée dont une partie a été détruite lors des interventions des armées françaises et espagnoles. La maison du cheikh est composée de quatre maisonnettes pour ses femmes, des logements pour les élèves, des dépôts de stock de blé. La rivière où se situe la ville de Smara, rivière Sakia El Hamra, constitue en effet un pôle mythique pour les habitants du Sahara, notamment par la présence de tombeaux de plusieurs saints qui y sont enterrés, des saints fondateurs des grandes tribus sahraouies comme les Rguibates et Ouled Arouss. Sidi Ahmed Laaroussi est enterré à 30 km à l'ouest de la ville de Smara.
Il est le fondateur de la tribu des Ouled Aarouss. Sidi Ahmed Rguibi est enterré à 170 km à l'est de la ville de Smara. Il est le fondateur des tribus rguibate. Ces saints étaient des savants théologiens qui s'y sont isolés pour la méditation et la prière, mais aussi pour enseigner l'Islam et ses préceptes aux gens de la région, les sciences théologiques, la philosophie et la médecine s'inspirant eux-mêmes des prophètes et des messagers de Dieu, qui sont tous passés par l'éducation du désert à la recherche de la méditation, de l'extase approfondie et d'une meilleur approche de Dieu, loin des attractions et des séductions de la vie.
Mohamed Ma-al-Aïnine, à la fin du XIXe siècle, s'était soulevé contre l'occupation du Sahara au nom du Sultan Moulay Abdelaziz et avait opposé une farouche résistance aux troupes espagnoles, repoussées ainsi jusqu'à Dakhla (Villa Cisneros). Dans la même tradition d'allégeance au Roi du Maroc, son fils Al Aghdaf était désigné représentant du Roi dans les provinces sahariennes et un autre fils de Ma-al-Aïnine, El Hiba, ira jusqu'à prendre la tête d'une armée formée de soldats originaires du Sahara pour venir défendre la ville de Marrakech alors assiégée en 1912 par les troupes françaises dirigées par le général Charles Mangin.
Il convient d'ajouter qu'au lendemain de l'indépendance du Maroc en 1955, le même Al Aghdaf Ma-Al-Aïnine s'était rendu de Smara à Rabat à la tête d'une importante délégation pour faire acte d'allégeance à feu S.M. Mohammed V qui l'avait longuement reçu au Palais Royal. La province de Smara abrite de nombreuses zaouias comme la zaouia Lhaj Lhamer Lahya, zaouia de sidi Ahmed Oumossa, etc. La province se caractérise par la présence de nombreux rochers et pierres portant des gravures rupestres, notamment dans la région d'Elasli et celle de Miran.
Ces gravures reflètent les traces d'une vie préhistorique. Ces dessins se composent de gazettes, des outils utilisés par la société précitée. Des traces de verdure démontrent que la région était couverte de forêts. D'ailleurs, on dénombre plus de 130.000 ha de forêt dans la province de Smara. Le paysage représente aussi des terrains volcaniques, preuve que la région était sujette à plusieurs tremblements de terre dans les anciens temps.
Le désert dans cette province présente également des paysages de dunes, des canyons, des rivières, des espaces plats d'une grande immensité, etc. Au cours des étés, la région offre l'opportunité de cure contre le rhumatisme par exemple. Aussi, la chaleur peut y atteindre parfois 50 degrés. Si l'on trempe un œuf dans le sable il sera cuit en quelques minutes. Mais le climat est sec et utile pour la santé… En été tout comme en hiver, la région mérite un déplacement pour la découvrir.
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Ce projet vise également le relogement de plus de 12.000 personnes, en particulier les habitants des campements Erbib et El-Kouiz et les personnes démunies, tout en leur assurant les conditions d'un habitat décent, outre la construction d'un nouveau quartier "Annahda".
Quelque 6.800 lots de terrain seront aménagés dans la ville de Smara dans le cadre de ce projet qui concerne l'ensemble des provinces du Sud et auquel a été allouée une enveloppe budgétaire de 2,6 milliards de dirhams.
La première tranche de ce projet, destinée aux habitants du campement Erbib, s'étend sur une superficie de 105 ha, dont 53% seront consacrés à la construction d'environ 3.000 logements (R+2) de 120 m2, 15% à la construction de près de 500 immeubles (R+3), en plus de 29 locaux qui abriteront des dépendances et des services publics. La deuxième tranche (El-Kouiz) s'étend sur une superficie de 40 ha, dont 85% seront consacrés à la construction d'environ 1.200 logements économiques (R+2) et 15% pour la construction de 220 immeubles (R+3), en plus de 11 projets destinés à abriter des établissements et services publics, ainsi que des espaces verts et des terrains de sport. Quant à la troisième tranche, (Hay Annahda), elle s'étend sur une superficie de 94 ha, dont 42% pour la construction de 3.689 logements (R+2 et R+3), dont certains comprendront des commerces d'une superficie entre 120 et 229 m2.
Ce projet prévoit également la réalisation d'espaces verts et de grandes artères, ainsi que des locaux devant abriter des services publics et des dépendances à caractère socio-économique, sportif et religieux.
En effet Smara est une création du cheikh Ma-al-Aïnine, qui commença le chantier de sa construction en 1982. Les travaux vont durer 10 ans jusqu'à sa mort en 1910 à la ville de Tiznit. En réalité, c'est pour instaurer un site du savoir et de l'enseignement que la ville est née. Le choix de son emplacement fut soigneusement étudié. Elle se situe dans le lit de la rivière Sakia El Hamra.
La ville de Smara comprend des vestiges importants qui se composent de la grande mosquée dont une partie a été détruite lors des interventions des armées françaises et espagnoles. La maison du cheikh est composée de quatre maisonnettes pour ses femmes, des logements pour les élèves, des dépôts de stock de blé. La rivière où se situe la ville de Smara, rivière Sakia El Hamra, constitue en effet un pôle mythique pour les habitants du Sahara, notamment par la présence de tombeaux de plusieurs saints qui y sont enterrés, des saints fondateurs des grandes tribus sahraouies comme les Rguibates et Ouled Arouss. Sidi Ahmed Laaroussi est enterré à 30 km à l'ouest de la ville de Smara.
Il est le fondateur de la tribu des Ouled Aarouss. Sidi Ahmed Rguibi est enterré à 170 km à l'est de la ville de Smara. Il est le fondateur des tribus rguibate. Ces saints étaient des savants théologiens qui s'y sont isolés pour la méditation et la prière, mais aussi pour enseigner l'Islam et ses préceptes aux gens de la région, les sciences théologiques, la philosophie et la médecine s'inspirant eux-mêmes des prophètes et des messagers de Dieu, qui sont tous passés par l'éducation du désert à la recherche de la méditation, de l'extase approfondie et d'une meilleur approche de Dieu, loin des attractions et des séductions de la vie.
Mohamed Ma-al-Aïnine, à la fin du XIXe siècle, s'était soulevé contre l'occupation du Sahara au nom du Sultan Moulay Abdelaziz et avait opposé une farouche résistance aux troupes espagnoles, repoussées ainsi jusqu'à Dakhla (Villa Cisneros). Dans la même tradition d'allégeance au Roi du Maroc, son fils Al Aghdaf était désigné représentant du Roi dans les provinces sahariennes et un autre fils de Ma-al-Aïnine, El Hiba, ira jusqu'à prendre la tête d'une armée formée de soldats originaires du Sahara pour venir défendre la ville de Marrakech alors assiégée en 1912 par les troupes françaises dirigées par le général Charles Mangin.
Il convient d'ajouter qu'au lendemain de l'indépendance du Maroc en 1955, le même Al Aghdaf Ma-Al-Aïnine s'était rendu de Smara à Rabat à la tête d'une importante délégation pour faire acte d'allégeance à feu S.M. Mohammed V qui l'avait longuement reçu au Palais Royal. La province de Smara abrite de nombreuses zaouias comme la zaouia Lhaj Lhamer Lahya, zaouia de sidi Ahmed Oumossa, etc. La province se caractérise par la présence de nombreux rochers et pierres portant des gravures rupestres, notamment dans la région d'Elasli et celle de Miran.
Ces gravures reflètent les traces d'une vie préhistorique. Ces dessins se composent de gazettes, des outils utilisés par la société précitée. Des traces de verdure démontrent que la région était couverte de forêts. D'ailleurs, on dénombre plus de 130.000 ha de forêt dans la province de Smara. Le paysage représente aussi des terrains volcaniques, preuve que la région était sujette à plusieurs tremblements de terre dans les anciens temps.
Le désert dans cette province présente également des paysages de dunes, des canyons, des rivières, des espaces plats d'une grande immensité, etc. Au cours des étés, la région offre l'opportunité de cure contre le rhumatisme par exemple. Aussi, la chaleur peut y atteindre parfois 50 degrés. Si l'on trempe un œuf dans le sable il sera cuit en quelques minutes. Mais le climat est sec et utile pour la santé… En été tout comme en hiver, la région mérite un déplacement pour la découvrir.
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Nouveau plan d'habitat
Un projet de nouveau plan d'habitat de la ville de Smara, axé sur trois grands schémas de réaménagement, a été présenté mercredi dans la perspective d'éradiquer définitivement les habitations des campements.Ce projet vise également le relogement de plus de 12.000 personnes, en particulier les habitants des campements Erbib et El-Kouiz et les personnes démunies, tout en leur assurant les conditions d'un habitat décent, outre la construction d'un nouveau quartier "Annahda".
Quelque 6.800 lots de terrain seront aménagés dans la ville de Smara dans le cadre de ce projet qui concerne l'ensemble des provinces du Sud et auquel a été allouée une enveloppe budgétaire de 2,6 milliards de dirhams.
La première tranche de ce projet, destinée aux habitants du campement Erbib, s'étend sur une superficie de 105 ha, dont 53% seront consacrés à la construction d'environ 3.000 logements (R+2) de 120 m2, 15% à la construction de près de 500 immeubles (R+3), en plus de 29 locaux qui abriteront des dépendances et des services publics. La deuxième tranche (El-Kouiz) s'étend sur une superficie de 40 ha, dont 85% seront consacrés à la construction d'environ 1.200 logements économiques (R+2) et 15% pour la construction de 220 immeubles (R+3), en plus de 11 projets destinés à abriter des établissements et services publics, ainsi que des espaces verts et des terrains de sport. Quant à la troisième tranche, (Hay Annahda), elle s'étend sur une superficie de 94 ha, dont 42% pour la construction de 3.689 logements (R+2 et R+3), dont certains comprendront des commerces d'une superficie entre 120 et 229 m2.
Ce projet prévoit également la réalisation d'espaces verts et de grandes artères, ainsi que des locaux devant abriter des services publics et des dépendances à caractère socio-économique, sportif et religieux.