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Etre en retard est quasiment un sport national. Et le plus intéressant, c'est que le Marocain a un rapport très spécial avec le retard. On ne rate pas le train ou le bus, c'est lui qui part ; on ne se réveille pas à la bourre, c'est le réveil qui ne sonne pas… Ce ne sont pas les exemples qui manquent. «C'est sans doute en rapport avec notre mode de vie depuis l'enfance.
A la maison, on n'a pas d'horaires. Par exemple, on mange un jour à une heure, le lendemain à une autre. Du coup, nous continuons à vivre à notre rythme inconsciemment», explique la psychologue Imane Smyej. Même si à l'école, déjà tout petit, on nous a bien appris que : «Avant l'heure, ce n'est pas l'heure. Après l'heure, ce n'est plus l'heure», mesdames et messieurs «après l'heure, c'est mon heure» sont très nombreux.
Combien de clients vous ont gâché toute une matinée à les attendre ? Combien de collègues vous ont gâché votre planning de la journée parce qu'ils ne sont pas à l'heure à des réunions stratégiques ? Combien d'amis vous ont laissé poiroter ? Ou faites-vous partie de ces éternels retardataires qui empoisonnent la vie de ceux qui les attendent. «Rien n'y fait. Tout au long de ma scolarité, j'ai été en retard le jour de l'examen.
J'ai même trouvé le moyen d'être en retard le jour de mon baccalauréat. Maintenant, au travail ça ne rate jamais, c'est vraiment pendant les réunions les plus importantes que je suis la dernière à arriver», confie Hanae, une retardataire invétérée. Son directeur n'arrête pas de lui faire la remarque ; dernièrement, il lui a dit clairement: «Soit je règle mon horloge interne, soit ce sont les ressources humaines qui vont me régler mon compte !» reprend-elle. «C'est le cas des désorganisés et des anxieux.
Ces derniers n'ont parfois aucune notion du temps. Celui-ci peut leur paraître interminable ou au contraire passer si vite qu'ils ne le perçoivent pas. Ils sont de bonne foi et ont vraiment du mal à évaluer la durée d'une tâche. Ils sont souvent perturbés et appréhendent le moindre enjeu», nous explique la psychologue.
Pourtant, les retards chroniques ne sont pas toujours causés par un problème d'organisation, ou par l'anxiété. Il existe aussi les retards maladifs. «Il existe des gens qui ont par exemple des difficultés à se représenter dans le temps. Ils ont toujours le sentiment que 20 min suffiront pour accomplir le trajet domicile-bureau alors qu'il faudrait dans les faits compter une bonne demi-heure.
Surinvestis dans l'action, ils ne supportent pas de perdre leur temps. Leur hyperactivité leur permet de compenser ce qui est souvent au départ un blocage émotionnel qui les rend aveugles à l'égard de leur trouble».
Le danger est présent surtout pour les déprimés qui ne s'en rendent pas compte. «Eux se préparent généralement plus tôt que les autres, ils sont toujours prêts avant les autres. Mais, en bout de course, ils se noient dans un verre d'eau: ils cherchent leurs clés, oublient leur sac et arrivent en retard. Il s'agit là d'un problème chronique plus grave car, conscients de leur retard, ces gens-là vont le dramatiser et s'angoisser», confirme la psychologue.
Cependant, quelles que soient les causes de la «retardite», les déconvenues qu'ont peut essuyer suite à nos retards devraient inciter à partir plus tôt. Parce que comme l'a si bien précisé un DRH avec 15 ans de métier, «Aucun patron ne supporte les retardataires, c'est une véritable tare qui nuit incontestablement à l'image du salarié quels que soient sa compétence et son savoir-faire».
Comment gérer les retardataires ?
Pour certains, il n'est pas toujours évident que de leur faire comprendre qu'après l'heure, ce n'est plus l'heure. Les psychiatres s'accordent à reconnaître qu'il y a urgence à venir en aide aux retardataires chroniques. Surtout que très souvent ces derniers ne prennent pas conscience du désagrément causé à autrui par ce comportement, notamment en milieu professionnel. D'où l'importance d'attirer leur attention et les aider à résoudre ce problème.
Deux moyens sont considérés comme des armes anti-retardataires : le premier est de ne jamais les attendre pour une réunion. Car si vous différez l'heure du début, ils seront en quelque sorte récompensés d'être en retard. S'ils s'excusent, ne répondez pas et continuez votre réunion. Les ignorer revient à les rendre conscients du désagrément qu'ils ont causé. Cela revient à attaquer le mal à la racine.
Le second moyen consiste à remettre les pendules à l'heure. Seule solution, recourir aux explications en tête-à-tête. Lors d'une réunion avec la personne, faire en sorte qu'elle comprenne que son retard est synonyme de manque de respect et d'égard à l'égard tous ses collaborateurs, supérieurs, collègues ou subordonnés. C'est le meilleur moyen de la pousser à se discipliner parce qu'elle ne pourra plus compter sur la tolérance ou la compréhension de son entourage.
A la maison, on n'a pas d'horaires. Par exemple, on mange un jour à une heure, le lendemain à une autre. Du coup, nous continuons à vivre à notre rythme inconsciemment», explique la psychologue Imane Smyej. Même si à l'école, déjà tout petit, on nous a bien appris que : «Avant l'heure, ce n'est pas l'heure. Après l'heure, ce n'est plus l'heure», mesdames et messieurs «après l'heure, c'est mon heure» sont très nombreux.
Combien de clients vous ont gâché toute une matinée à les attendre ? Combien de collègues vous ont gâché votre planning de la journée parce qu'ils ne sont pas à l'heure à des réunions stratégiques ? Combien d'amis vous ont laissé poiroter ? Ou faites-vous partie de ces éternels retardataires qui empoisonnent la vie de ceux qui les attendent. «Rien n'y fait. Tout au long de ma scolarité, j'ai été en retard le jour de l'examen.
J'ai même trouvé le moyen d'être en retard le jour de mon baccalauréat. Maintenant, au travail ça ne rate jamais, c'est vraiment pendant les réunions les plus importantes que je suis la dernière à arriver», confie Hanae, une retardataire invétérée. Son directeur n'arrête pas de lui faire la remarque ; dernièrement, il lui a dit clairement: «Soit je règle mon horloge interne, soit ce sont les ressources humaines qui vont me régler mon compte !» reprend-elle. «C'est le cas des désorganisés et des anxieux.
Ces derniers n'ont parfois aucune notion du temps. Celui-ci peut leur paraître interminable ou au contraire passer si vite qu'ils ne le perçoivent pas. Ils sont de bonne foi et ont vraiment du mal à évaluer la durée d'une tâche. Ils sont souvent perturbés et appréhendent le moindre enjeu», nous explique la psychologue.
Pourtant, les retards chroniques ne sont pas toujours causés par un problème d'organisation, ou par l'anxiété. Il existe aussi les retards maladifs. «Il existe des gens qui ont par exemple des difficultés à se représenter dans le temps. Ils ont toujours le sentiment que 20 min suffiront pour accomplir le trajet domicile-bureau alors qu'il faudrait dans les faits compter une bonne demi-heure.
Surinvestis dans l'action, ils ne supportent pas de perdre leur temps. Leur hyperactivité leur permet de compenser ce qui est souvent au départ un blocage émotionnel qui les rend aveugles à l'égard de leur trouble».
Le danger est présent surtout pour les déprimés qui ne s'en rendent pas compte. «Eux se préparent généralement plus tôt que les autres, ils sont toujours prêts avant les autres. Mais, en bout de course, ils se noient dans un verre d'eau: ils cherchent leurs clés, oublient leur sac et arrivent en retard. Il s'agit là d'un problème chronique plus grave car, conscients de leur retard, ces gens-là vont le dramatiser et s'angoisser», confirme la psychologue.
Cependant, quelles que soient les causes de la «retardite», les déconvenues qu'ont peut essuyer suite à nos retards devraient inciter à partir plus tôt. Parce que comme l'a si bien précisé un DRH avec 15 ans de métier, «Aucun patron ne supporte les retardataires, c'est une véritable tare qui nuit incontestablement à l'image du salarié quels que soient sa compétence et son savoir-faire».
Comment gérer les retardataires ?
Pour certains, il n'est pas toujours évident que de leur faire comprendre qu'après l'heure, ce n'est plus l'heure. Les psychiatres s'accordent à reconnaître qu'il y a urgence à venir en aide aux retardataires chroniques. Surtout que très souvent ces derniers ne prennent pas conscience du désagrément causé à autrui par ce comportement, notamment en milieu professionnel. D'où l'importance d'attirer leur attention et les aider à résoudre ce problème.
Deux moyens sont considérés comme des armes anti-retardataires : le premier est de ne jamais les attendre pour une réunion. Car si vous différez l'heure du début, ils seront en quelque sorte récompensés d'être en retard. S'ils s'excusent, ne répondez pas et continuez votre réunion. Les ignorer revient à les rendre conscients du désagrément qu'ils ont causé. Cela revient à attaquer le mal à la racine.
Le second moyen consiste à remettre les pendules à l'heure. Seule solution, recourir aux explications en tête-à-tête. Lors d'une réunion avec la personne, faire en sorte qu'elle comprenne que son retard est synonyme de manque de respect et d'égard à l'égard tous ses collaborateurs, supérieurs, collègues ou subordonnés. C'est le meilleur moyen de la pousser à se discipliner parce qu'elle ne pourra plus compter sur la tolérance ou la compréhension de son entourage.
