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Le Festival Mawazine a constitué une grande étape dans la renaissance de Lemchaheb. Notre programmation dans un quartier populaire de Rabat (Hay Nahda) a permis une rencontre des plus percutantes avec notre public. Plus de 20 mille personnes étaient là pour nous soutenir et nous applaudir », affirme Salaheddine Kisra, président délégué du groupe Lemchaheb.
Donc, suite à cette importante manifestation artistique de la capitale, c'est au tour de la scène du Théâtre national Mohammed V de recevoir ce groupe dans ses moments les plus nostalgiques. Le programme comportera de nouvelles chansons, dont «Soubhane Allah», «Dounia», « Asharq», «Attalaba», «Dir ydik fi ydiya»(une chanson amazighe), entre autres, en compagnie de Mohamed Bakhti, Salaheddine Kisra, Brahim Roudani, Mokhtar Mimouni, Saida Batma et M'barek Tadili.
Né en 1972 pour participer au renouvellement de la musique marocaine dans la période des années 70, le groupe Lemchaheb s'est inscrit dans le même mouvement que celui de Nass El Ghiwane et de Jil Jilala, puisant ses sources d'inspiration des riches répertoires des musiques traditionnelles du terroir, comme le rai et les rythmes berbères, avec des connotations orientales, indoues et sahraouies.
Ses chansons traitent de plusieurs sujets nationaux et arabes. Ce qui a propulsé le groupe à se faire une place honorable dans l'univers politique et culturel marocain.
Son expérience a dépassé les frontières, puisque les membres du groupe se sont installés pendant trois années en France, où ils ont travaillé (1984-1986) avec la formation allemande Dissidanten.
Leurs recherches mutuelles ont abouti en fin de compte à l'enregistrement de deux albums, ayant eu un vif succès au Brésil, en Allemagne, en Espagne, en Suisse, en Egypte et en Syrie.
N'oublions pas de relever que le groupe Lemchaheb se différencie de ses prédécesseurs à travers l'introduction des instruments électriques modernes au même titre que la musique rock et pop.
Ce qui a poussé beaucoup de critiques de les comparer, à plusieurs reprises, au Sex Pistols. «En effet, en plus des instruments traditionnels, le groupe Lemchaheb a introduit des instruments électriques pour rendre sa musique plus universelle et plus proche des jeunes générations», explique Salaheddine Kisra.
Mais, malgré sa gloire justifiée, le groupe Lemchaheb connut des changements douloureux avec la disparition de Mohamed Batma et Chérif Lamrani, puis avec l'apparition de différents problèmes internes d'ordre purement artistique.
Ainsi, une période de léthargie a pris place et se manifesta par un long silence musical qui a pris fin avec l'instauration de l'Initiative nationale du développement humain, ayant permis au groupe de renouer avec son public, depuis l'année 2003, et de se produire dans les fins fonds du monde rural du Maroc pour dire «non au terrorisme» et pour soutenir toutes les campagnes de sensibilisation menées contre le sida.
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D'ailleurs, ils ont été parmi les rares groupes qui se sont produits devant les soldats marocain au avant poste à l'époque où les hostilités avec le polisario étaient d'une grande violence, histoire d'entretenir le moral des troupes.
Loin de tout folklorisme réducteur, Lemchaheb puisaient dans le patrimoine ancestral pour innover et faire passer des messages fort et lourds de sens. Avec cette nouvelle tournée, leur combat continue...
REPÈRES
Lemchaheb en chiffres
> Début sur scène : 1974
> Répertoire : 270 chansons
> Soirées dans le cadre de l'INDH : 145
>Nouvel album : fin 2007
Donc, suite à cette importante manifestation artistique de la capitale, c'est au tour de la scène du Théâtre national Mohammed V de recevoir ce groupe dans ses moments les plus nostalgiques. Le programme comportera de nouvelles chansons, dont «Soubhane Allah», «Dounia», « Asharq», «Attalaba», «Dir ydik fi ydiya»(une chanson amazighe), entre autres, en compagnie de Mohamed Bakhti, Salaheddine Kisra, Brahim Roudani, Mokhtar Mimouni, Saida Batma et M'barek Tadili.
Né en 1972 pour participer au renouvellement de la musique marocaine dans la période des années 70, le groupe Lemchaheb s'est inscrit dans le même mouvement que celui de Nass El Ghiwane et de Jil Jilala, puisant ses sources d'inspiration des riches répertoires des musiques traditionnelles du terroir, comme le rai et les rythmes berbères, avec des connotations orientales, indoues et sahraouies.
Ses chansons traitent de plusieurs sujets nationaux et arabes. Ce qui a propulsé le groupe à se faire une place honorable dans l'univers politique et culturel marocain.
Son expérience a dépassé les frontières, puisque les membres du groupe se sont installés pendant trois années en France, où ils ont travaillé (1984-1986) avec la formation allemande Dissidanten.
Leurs recherches mutuelles ont abouti en fin de compte à l'enregistrement de deux albums, ayant eu un vif succès au Brésil, en Allemagne, en Espagne, en Suisse, en Egypte et en Syrie.
N'oublions pas de relever que le groupe Lemchaheb se différencie de ses prédécesseurs à travers l'introduction des instruments électriques modernes au même titre que la musique rock et pop.
Ce qui a poussé beaucoup de critiques de les comparer, à plusieurs reprises, au Sex Pistols. «En effet, en plus des instruments traditionnels, le groupe Lemchaheb a introduit des instruments électriques pour rendre sa musique plus universelle et plus proche des jeunes générations», explique Salaheddine Kisra.
Mais, malgré sa gloire justifiée, le groupe Lemchaheb connut des changements douloureux avec la disparition de Mohamed Batma et Chérif Lamrani, puis avec l'apparition de différents problèmes internes d'ordre purement artistique.
Ainsi, une période de léthargie a pris place et se manifesta par un long silence musical qui a pris fin avec l'instauration de l'Initiative nationale du développement humain, ayant permis au groupe de renouer avec son public, depuis l'année 2003, et de se produire dans les fins fonds du monde rural du Maroc pour dire «non au terrorisme» et pour soutenir toutes les campagnes de sensibilisation menées contre le sida.
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Un groupe engagé
Engagés, c'est une étiquette qui colle parfaitement à la carrière de Lemchaheb. Dans leurs textes, écrits notamment par Mohamed Batma, toutes les grandes causes du monde arabe figurent avec force. L'injustice des régimes, la cause palestinienne, la guerre civile au Liban, les grands mouvements sociaux des soixante-dix et quatre-vingt, l'identité arabe et musulmane en perte de vitesse, l'intégrité territoriale de notre pays et bien d'autres maux de notre société.D'ailleurs, ils ont été parmi les rares groupes qui se sont produits devant les soldats marocain au avant poste à l'époque où les hostilités avec le polisario étaient d'une grande violence, histoire d'entretenir le moral des troupes.
Loin de tout folklorisme réducteur, Lemchaheb puisaient dans le patrimoine ancestral pour innover et faire passer des messages fort et lourds de sens. Avec cette nouvelle tournée, leur combat continue...
REPÈRES
Lemchaheb en chiffres
> Début sur scène : 1974
> Répertoire : 270 chansons
> Soirées dans le cadre de l'INDH : 145
>Nouvel album : fin 2007
