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Les inspecteurs de la douane de Casablanca ont saisis 5.000 kg de tabac à narguilé (maâssel), dont la valeur marchande est estimée à plus de 1,8 MDH, dissimulés dans des conteneurs ont provenance d'Egypte. Cette saisie a été faite en deux fois.
Les agents de la douane ont intercepté dans un premier temps une cargaison de tabac de plus de 500 kg dans un conteneur de meubles égyptiens qui avait été ciblé pour un examen par les services chargés des contrôles au niveau du port.
La présence de la substance prohibée a été constatée de visu après avoir ouverture du conteneur. Le tabac a été saisi et le trafiquant, un Egyptien naturalisé Anglais, a été détenu en garde à vue.
La seconde opération, la plus importante au niveau de la quantité, a débouché sur la saisie de 4.400 kg de tabac à narguilé, toujours en provenance d'Egypte, et l'arrestation deux trafiquants, un Marocain et un Egyptien importateurs de narguilés. Selon M. Araban, le Marocain est un transitaire connu de la place, propriétaire d'une société d'import-export basée à Casablanca. Ce dernier a déclaré à la douane avoir importé des meubles pour passer la marchandise, mais sans compter sur leur vigilance. Le tabac a été soigneusement dissimulé dans des films.
Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue dans le cadre de la procédure en vigueur. «C'est grâce à la compétence et au professionnalisme de nos agents des douanes, ainsi qu'aux investissements que nous avons faits dans la technologie que nous avons obtenu ces résultats remarquables », affirme Abdallah Araban, directeur régional des douanes du port de Casablanca.
Ces opérations s'inscrivent dans le cadre d'une nouvelle démarche basée sur l'analyse du risque. Grâce au ciblage, à la collecte de renseignements et à l'équipement de pointe servant à la détection des produits de contrebande, les agents des douanes ont pu faire échouer certaines tentatives de contrebande soigneusement planifiées. Il est à signaler que la chicha est devenue en l'espace de quelques années un phénomène de mode. Les cafés qui offrent ce service pullulent comme des champignons.
Une prise de 25 grammes coûte entre 20 et 100 DH, selon la qualité de l'endroit, alors que la boîte de pâte de 50 grammes est disponible chez les buralistes au prix de 18 DH. Si on y ajoute les ornements nécessaires, boisson et provisions de bouche, la partie de narguilé revient cher.
Vu cet engouement, des trafiquants sans scrupules importent de manière illégale ce produit.
Seul le groupe Altadis Maroc détient le monopole de l'importation et de la distribution en gros des tabacs jusqu'au 31 décembre 2010.
Auparavant, l'Etat marocain prévoyait la suppression du monopole de l'importation et de la distribution en gros des tabacs manufacturés au 31 décembre 2007, mais il a adopté un décret de loi qui le prolonge jusqu'à 2010.
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Ce marché parallèle représente un manque à gagner de 3 à 5 milliards de DH par an pour l'Etat marocain qui perçoit 66 % sur chaque paquet de cigarettes vendu sur le marché légal. La cigarette de contrebande est importée illégalement par bateau ou par des caravanes de contrebandiers qui traversent le Sahara à dos de chameaux avant de pénétrer sur le territoire marocain avec de puissants 4X4. Le Sud et l'Oriental sont les deux points d'entrée principaux de la cigarette du marché parallèle.
Les agents de la douane ont intercepté dans un premier temps une cargaison de tabac de plus de 500 kg dans un conteneur de meubles égyptiens qui avait été ciblé pour un examen par les services chargés des contrôles au niveau du port.
La présence de la substance prohibée a été constatée de visu après avoir ouverture du conteneur. Le tabac a été saisi et le trafiquant, un Egyptien naturalisé Anglais, a été détenu en garde à vue.
La seconde opération, la plus importante au niveau de la quantité, a débouché sur la saisie de 4.400 kg de tabac à narguilé, toujours en provenance d'Egypte, et l'arrestation deux trafiquants, un Marocain et un Egyptien importateurs de narguilés. Selon M. Araban, le Marocain est un transitaire connu de la place, propriétaire d'une société d'import-export basée à Casablanca. Ce dernier a déclaré à la douane avoir importé des meubles pour passer la marchandise, mais sans compter sur leur vigilance. Le tabac a été soigneusement dissimulé dans des films.
Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue dans le cadre de la procédure en vigueur. «C'est grâce à la compétence et au professionnalisme de nos agents des douanes, ainsi qu'aux investissements que nous avons faits dans la technologie que nous avons obtenu ces résultats remarquables », affirme Abdallah Araban, directeur régional des douanes du port de Casablanca.
Ces opérations s'inscrivent dans le cadre d'une nouvelle démarche basée sur l'analyse du risque. Grâce au ciblage, à la collecte de renseignements et à l'équipement de pointe servant à la détection des produits de contrebande, les agents des douanes ont pu faire échouer certaines tentatives de contrebande soigneusement planifiées. Il est à signaler que la chicha est devenue en l'espace de quelques années un phénomène de mode. Les cafés qui offrent ce service pullulent comme des champignons.
Une prise de 25 grammes coûte entre 20 et 100 DH, selon la qualité de l'endroit, alors que la boîte de pâte de 50 grammes est disponible chez les buralistes au prix de 18 DH. Si on y ajoute les ornements nécessaires, boisson et provisions de bouche, la partie de narguilé revient cher.
Vu cet engouement, des trafiquants sans scrupules importent de manière illégale ce produit.
Seul le groupe Altadis Maroc détient le monopole de l'importation et de la distribution en gros des tabacs jusqu'au 31 décembre 2010.
Auparavant, l'Etat marocain prévoyait la suppression du monopole de l'importation et de la distribution en gros des tabacs manufacturés au 31 décembre 2007, mais il a adopté un décret de loi qui le prolonge jusqu'à 2010.
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Cigarettes de contrebande
Quelque cinq millions de cigarettes (251.380 paquets), ont été saisies en 2005. En revanche, cinq milliards de cigarettes de contrebande sont écoulés annuellement au Maroc dont 20 % à Casablanca.Ce marché parallèle représente un manque à gagner de 3 à 5 milliards de DH par an pour l'Etat marocain qui perçoit 66 % sur chaque paquet de cigarettes vendu sur le marché légal. La cigarette de contrebande est importée illégalement par bateau ou par des caravanes de contrebandiers qui traversent le Sahara à dos de chameaux avant de pénétrer sur le territoire marocain avec de puissants 4X4. Le Sud et l'Oriental sont les deux points d'entrée principaux de la cigarette du marché parallèle.
