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La loi marocaine est très claire : «Il est formellement interdit (…) la publicité en faveur du tabac et les activités de promotion (…) par les affiches et signaux sur les devantures des débits de tabac (…) et (…) aux sociétés de production, de distribution ou de commercialisation du tabac ou à leurs agents de distribuer des cadeaux constitués de tabac ou portant des images de marque de tabac dans un but de publicité, que ce soit à titre gratuit ou à prix réduits.»
Et pourtant, à l'achat d'un paquet de certaines marques, on reçoit souvent un briquet avec son sigle, voire une casquette ou un tee-shirt pour les plus chanceux.
Les affiches de promotion pullulent un peu partout, jusque dans les petites épiceries et autres bureaux de tabac. Dans les cafés, on trouve des cendriers de ces mêmes marques, parfois des parasols aussi, et dans les restaurants, de grandes affiches «Liberté toujours».
Des insertions presse sont aussi glissées dans les guides de mode ou de sorties. Enfin des soirées de lancement et de re-lancement sont organisées et des centaines de paquets de cigarettes distribués…
C'est contraire à la loi précitée, direz-vous ! Eh bien ce n'est pas de l'avis des producteurs et de leurs sous-traitants: Les affiches promotionnelles distribuées aux débits de tabac ? «Ce sont les commerçants qui les accrochent à l'extérieur». La distribution des gadgets ? «Elle se fait à titre privé», donc… tout ceci demeure dans la «légalité». Qu'en pensent les responbales censés veiller à l'application de la loi?
Et pourtant, à l'achat d'un paquet de certaines marques, on reçoit souvent un briquet avec son sigle, voire une casquette ou un tee-shirt pour les plus chanceux.
Les affiches de promotion pullulent un peu partout, jusque dans les petites épiceries et autres bureaux de tabac. Dans les cafés, on trouve des cendriers de ces mêmes marques, parfois des parasols aussi, et dans les restaurants, de grandes affiches «Liberté toujours».
Des insertions presse sont aussi glissées dans les guides de mode ou de sorties. Enfin des soirées de lancement et de re-lancement sont organisées et des centaines de paquets de cigarettes distribués…
C'est contraire à la loi précitée, direz-vous ! Eh bien ce n'est pas de l'avis des producteurs et de leurs sous-traitants: Les affiches promotionnelles distribuées aux débits de tabac ? «Ce sont les commerçants qui les accrochent à l'extérieur». La distribution des gadgets ? «Elle se fait à titre privé», donc… tout ceci demeure dans la «légalité». Qu'en pensent les responbales censés veiller à l'application de la loi?
