Deux résistants palestiniens ont été tués hier à Naplouse par l'armée israélienne, au lendemain de la journée la plus sanglante depuis novembre dans les territoires palestiniens où six personnes sont mortes durant des opérations militaires. Des soldats israéliens ont pris d'assaut une maison de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, où étaient retranchés des membres des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, une nébuleuse de groupes armés palestiniens liés au Fatah du président de Mahmoud Abbas.Fadel Nour, 23 ans, et Amin Lubadi, 25 ans, membres des Brigades, ont été tués lors d'échanges de tirs avec les soldats. "L'armée a encerclé un bâtiment dans lequel se trouvaient plusieurs hommes armés.
La force a ouvert le feu dans leur direction et en a touché deux", a affirmé un porte-parole de l'armée israélienne, qui a précisé qu'un soldat israélien avait été légèrement blessé. L'armée israélienne a arrêté lors de la même opération un membre recherché du groupe armé radical Jihad islamique.
Les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa ont promis de riposter. "Nous ne coopèrerons pas avec les Israéliens et nous n'utiliserons que le langage des armes car c'est le seul qu'ils comprennent", a affirmé un responsable à Naplouse, Nasser Al-Kharaz. Il a également demandé au président Mahmoud Abbas "de cesser tous contacts et rencontres avec les Israéliens car cela ne nous apporte rien et donne l'illusion au monde que les Israéliens parlent de paix", a-t-il dit.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas devraient se rencontrer avant la fin du mois à Jéricho (Cisjordanie), dans le cadre d'une série d'entrevues bimensuelles mises en place à la suite d'une médiation américaine.
Le Mouvement islamiste Hamas, présent au sein du gouvernement d'union avec le Fatah, a également demandé à M. Abbas de renoncer à ces rencontres et de se "ranger derrière le choix du peuple et de la résistance". "Nous appelons les Brigades Ezzedine al-Qassam (la branche armée du Hamas) et les factions de la résistance palestinienne à l'union et à employer tous les moyens pour riposter aux massacres de l'occupation israélienne", a ajouté dans un communiqué de Fawzi Barhoum, le porte-parole du groupe islamiste.
Samedi, trois résistants, un policier et une adolescente de 17 ans, avaient été tués par des tirs israéliens lors d'une opération à Jénine. Un quatrième résistant est mort à la suite d'un raid aérien israélien contre sa voiture à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.
L'attaque de Gaza est intervenue peu après un tir de roquette ayant atteint une habitation dans la ville israélienne de Sdérot et qui a fait deux blessés légers. Ces décès portent à 5.668 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada en septembre 2000, en grande majorité des Palestiniens, selon un décompte de l'AFP.
Le bilan des victimes depuis samedi est le plus lourd depuis l'annonce d'un cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens fin novembre qui avait pris seulement effet dans la bande de Gaza, d'où sont tirées les roquettes contre le territoire israélien. Depuis cette date, l'armée israélienne avait observé une "politique de retenue" avant de décider le 28 mars de reprendre les attaques contre les activistes tirant des roquettes depuis le nord de la bande
de Gaza.
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Le commissaire David Cohen était jusqu'à présent commandant de la région centre qui comprend les localités entourant Tel Aviv.
Il avait été auparavant chef du service de renseignements de la police. Moshé Karadi, le précédent patron de la police, avait dû quitter ses fonctions en février à la suite de recommandations d'une commission gouvernementale d'enquête l'impliquant dans une affaire mafieuse.
La force a ouvert le feu dans leur direction et en a touché deux", a affirmé un porte-parole de l'armée israélienne, qui a précisé qu'un soldat israélien avait été légèrement blessé. L'armée israélienne a arrêté lors de la même opération un membre recherché du groupe armé radical Jihad islamique.
Les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa ont promis de riposter. "Nous ne coopèrerons pas avec les Israéliens et nous n'utiliserons que le langage des armes car c'est le seul qu'ils comprennent", a affirmé un responsable à Naplouse, Nasser Al-Kharaz. Il a également demandé au président Mahmoud Abbas "de cesser tous contacts et rencontres avec les Israéliens car cela ne nous apporte rien et donne l'illusion au monde que les Israéliens parlent de paix", a-t-il dit.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas devraient se rencontrer avant la fin du mois à Jéricho (Cisjordanie), dans le cadre d'une série d'entrevues bimensuelles mises en place à la suite d'une médiation américaine.
Le Mouvement islamiste Hamas, présent au sein du gouvernement d'union avec le Fatah, a également demandé à M. Abbas de renoncer à ces rencontres et de se "ranger derrière le choix du peuple et de la résistance". "Nous appelons les Brigades Ezzedine al-Qassam (la branche armée du Hamas) et les factions de la résistance palestinienne à l'union et à employer tous les moyens pour riposter aux massacres de l'occupation israélienne", a ajouté dans un communiqué de Fawzi Barhoum, le porte-parole du groupe islamiste.
Samedi, trois résistants, un policier et une adolescente de 17 ans, avaient été tués par des tirs israéliens lors d'une opération à Jénine. Un quatrième résistant est mort à la suite d'un raid aérien israélien contre sa voiture à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.
L'attaque de Gaza est intervenue peu après un tir de roquette ayant atteint une habitation dans la ville israélienne de Sdérot et qui a fait deux blessés légers. Ces décès portent à 5.668 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada en septembre 2000, en grande majorité des Palestiniens, selon un décompte de l'AFP.
Le bilan des victimes depuis samedi est le plus lourd depuis l'annonce d'un cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens fin novembre qui avait pris seulement effet dans la bande de Gaza, d'où sont tirées les roquettes contre le territoire israélien. Depuis cette date, l'armée israélienne avait observé une "politique de retenue" avant de décider le 28 mars de reprendre les attaques contre les activistes tirant des roquettes depuis le nord de la bande
de Gaza.
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Un nouveau chef de la police
Le gouvernement israélien a désigné officiellement hier David Cohen au poste de chef de la police, après la démission de son prédécesseur impliqué dans une affaire mafieuse, a annoncé la présidence du conseil. La nomination de David Cohen a été entérinée à l'unanimité par un vote lors du conseil des ministres hebdomadaire.Le commissaire David Cohen était jusqu'à présent commandant de la région centre qui comprend les localités entourant Tel Aviv.
Il avait été auparavant chef du service de renseignements de la police. Moshé Karadi, le précédent patron de la police, avait dû quitter ses fonctions en février à la suite de recommandations d'une commission gouvernementale d'enquête l'impliquant dans une affaire mafieuse.
