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Le délégué par intérim et directeur de l'hôpital civil, le docteur Jaouad Belahcen a mis en valeur l'importance de cette action nutritionnelle qui vise la réduction de la mortalité infanto-juvénile et post-néonatale, sachant que les principales causes de la mortalité sont des maladies infectieuses, des causes périnatales, des malformations et la malnutrition. Le docteur Mustapha Mahmoudi, chef du programme national de lutte contre les troubles dus aux carences en multi nutriments, a affirmé qu'avec la mise sur pied de l'Alliance régionale de la fortification, le ministère de la Santé fait ainsi impliquer toutes les parties concernées pour sensibiliser les différentes couches de la société, notamment les mères dans le monde rural, sachant que la communication est primordiale pour la réussite de cette important action.
Si le problème de la malnutrition est une affaire de tout le monde, les organisations représentant la société civile et les associations des consommateurs doivent se mobiliser pour réussir le pari.
Selon le communiqué de la santé publique, ce problème majeur de la santé hypothèque la productivité des générations futures et freine le développement du Maroc.
Irréversibles et parfois mortelles, les carences en micronutriments perturbent le développement normal des capacités intellectuelles et psychomotrices. Comme exemple, il a été rappelé que la carence en fer coûtait 2 milliards de dirhams par an au Maroc.
Après la fortification des huiles de table et le sel iodé, le ministère de la Santé, avec l'appui de ses partenaires, a lancé le programme de fortification des aliments de large consommation. Pour pallier le manque de sensibilisation de la population aux conséquences des carences et à l'importance d'adopter un régime alimentaire riche en micronutriments, la fortification de la farine, du sel, des produits laitiers, de l'huile de table et du sucre devient une affaire de tout le monde.
Considérées comme les dernières à appliquer les normes de la fortification de la farine, les minoteries de la région de Tanger-Tétouan sont appelées à réviser leur système de production pour qu'elles puissent être créditées du logo «Saha wa âafiya» et par la suite offrir une meilleure qualité aux consommateurs.
En agissant sur le capital humain, le Programme national de lutte contre les troubles dus aux carences en micronutriments s'inscrit aujourd'hui dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain, sachant qu'un enfant sur trois présente une carence en fer. Une femme sur trois, en âge de procréer ou enceinte, et un homme sur cinq sont également victimes d'anémie causée par la carence en fer.
Ainsi, la fortification de la farine vise la lutte contre les carences en fer, rappelant
que ce procédé n'a aucune incidence sur le goût, la couleur ou l'odeur de la farine et assure par la suite la diffusion des micronutriments dans l'organisme sans altérer leurs propriétés nutritives.
Avec le système de la farine fortifiée, on pourra éliminer les tendances de la mortalité info juvénile, dont 50% sont dues à des maladies infectieuses, 35% à des malformations et 25% à la malnutrition.
Rappelons enfin que les objectifs pour l'an 2.015 sont la réduction du tiers de l'anémie par rapport à son niveau de 1.995, pour une diminution automatique de la mortalité, l'élimination de l'avitaminose A et une éducation nutritionnelle réalisée suite aux normes du ministère de la Santé publique.
Si le problème de la malnutrition est une affaire de tout le monde, les organisations représentant la société civile et les associations des consommateurs doivent se mobiliser pour réussir le pari.
Selon le communiqué de la santé publique, ce problème majeur de la santé hypothèque la productivité des générations futures et freine le développement du Maroc.
Irréversibles et parfois mortelles, les carences en micronutriments perturbent le développement normal des capacités intellectuelles et psychomotrices. Comme exemple, il a été rappelé que la carence en fer coûtait 2 milliards de dirhams par an au Maroc.
Après la fortification des huiles de table et le sel iodé, le ministère de la Santé, avec l'appui de ses partenaires, a lancé le programme de fortification des aliments de large consommation. Pour pallier le manque de sensibilisation de la population aux conséquences des carences et à l'importance d'adopter un régime alimentaire riche en micronutriments, la fortification de la farine, du sel, des produits laitiers, de l'huile de table et du sucre devient une affaire de tout le monde.
Considérées comme les dernières à appliquer les normes de la fortification de la farine, les minoteries de la région de Tanger-Tétouan sont appelées à réviser leur système de production pour qu'elles puissent être créditées du logo «Saha wa âafiya» et par la suite offrir une meilleure qualité aux consommateurs.
En agissant sur le capital humain, le Programme national de lutte contre les troubles dus aux carences en micronutriments s'inscrit aujourd'hui dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain, sachant qu'un enfant sur trois présente une carence en fer. Une femme sur trois, en âge de procréer ou enceinte, et un homme sur cinq sont également victimes d'anémie causée par la carence en fer.
Ainsi, la fortification de la farine vise la lutte contre les carences en fer, rappelant
que ce procédé n'a aucune incidence sur le goût, la couleur ou l'odeur de la farine et assure par la suite la diffusion des micronutriments dans l'organisme sans altérer leurs propriétés nutritives.
Avec le système de la farine fortifiée, on pourra éliminer les tendances de la mortalité info juvénile, dont 50% sont dues à des maladies infectieuses, 35% à des malformations et 25% à la malnutrition.
Rappelons enfin que les objectifs pour l'an 2.015 sont la réduction du tiers de l'anémie par rapport à son niveau de 1.995, pour une diminution automatique de la mortalité, l'élimination de l'avitaminose A et une éducation nutritionnelle réalisée suite aux normes du ministère de la Santé publique.
