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L'Américain Floyd Landis a survolé la 17e étape du Tour de France cycliste, la dernière de montagne, jeudi à Morzine (Alpes françaises), où l'Espagnol Oscar Pereiro a sauvé de justesse son maillot jaune de leader.
A trois jours de l'arrivée, Landis s'est replacé dans la course à la victoire finale au lendemain de sa grave défaillance dans la montée de La Toussuire.
Sur la ligne, Landis a précédé de 5 min 42 sec l'Espagnol Carlos Sastre et de 5 min 58 sec le Français Christophe Moreau.
"On croyait Floyd éliminé mais il a fait un grand exploit", a estimé Pereiro.
Le coureur de l'équipe Caisse d'Epargne, qui s'est battu jusqu'au bout, s'est classé septième, à plus de 7 minutes, au terme des 200,5 kilomètres de cette dernière étape alpestre.
L'Espagnol a préservé de justesse sa position, pour 12 secondes devant son compatriote Carlos Sastre, et 30 secondes devant Landis.
Le conseil de Merckx Landis, défensif jusqu'alors, a risqué le tout pour le tout.
Conformément au conseil d'Eddy Merckx, le légendaire champion belge, qui a appelé le directeur sportif de l'équipe Phonak, John Lelangue, dont il est très proche : "Il faut vraiment se battre. La seule façon, c'est d'attaquer de loin."
L'Américain a conduit un long raid de 130 kilomètres, à partir de la première des cinq ascensions du jour, rejoignant, à une vitesse impressionnante, un groupe d'échappés dans la 2e difficulté.
Sur la même allure, il a ensuite compté jusqu'à neuf minutes d'avance à quelque 55 kilomètres de l'arrivée.
A ce moment, les équipiers de Sastre puis de l'Allemand Andreas Klüden ont remplacé ceux de Pereiro (Arroyo, Garcia Acosta, Zandio) en tête du premier peloton pour réduire l'écart à six minutes au pied de Joux-Plane, le dernier col de l'édition classé hors catégorie (11,7 km à 8,5 % de pente).
Landis a résisté à l'effort de ses rivaux directs avant de reprendre un peu de temps dans la descente, tandis que, Sastre, à sa poursuite, a fait exploser le peloton des favoris sans parvenir à creuser d'écarts trop prononcés.
Derrière lui, Moreau s'est détaché tout comme l'Italien Damiano Cunego, qui s'est emparé du maillot blanc de meilleur jeune.
Un rétablissement spectaculaire Pereiro, qui a souligné à l'arrivée que Landis était désormais "le grand favori", compte tenu du contre-la-montre de samedi en Bourgogne (57 km), a relancé l'allure pour sauver son maillot jaune.
En cas de victoire, l'ancien lieutenant de Lance Armstrong réussirait l'un des retournements de situation les plus spectaculaires de l'histoire du Tour.
Depuis, sans doute, le rétablissement de Merckx en 1971 quand le plus grand champion de l'histoire avait perdu plus de huit minutes sur l'Espagnol Luis Ocana dans la montée d'Orcières-Merlette.
Landis, 30 ans, a signé son premier succès individuel dans le Tour.
Au départ de l'étape à Saint-Jean-de-Maurienne, il était pointé à la 11e place du classement général, à 8 min 08 sec de Pereiro.
Au classement général, Klüden, qui a souffert dans Joux-Plane, a rétrogradé d'une place, au quatrième rang désormais (à près de deux minutes et demie).
Hier, la course est sortie des Alpes dans la 18e étape longue de 197 kilomètres entre Morzine et Mâcon, sans difficulté particulière.
A trois jours de l'arrivée, Landis s'est replacé dans la course à la victoire finale au lendemain de sa grave défaillance dans la montée de La Toussuire.
Sur la ligne, Landis a précédé de 5 min 42 sec l'Espagnol Carlos Sastre et de 5 min 58 sec le Français Christophe Moreau.
"On croyait Floyd éliminé mais il a fait un grand exploit", a estimé Pereiro.
Le coureur de l'équipe Caisse d'Epargne, qui s'est battu jusqu'au bout, s'est classé septième, à plus de 7 minutes, au terme des 200,5 kilomètres de cette dernière étape alpestre.
L'Espagnol a préservé de justesse sa position, pour 12 secondes devant son compatriote Carlos Sastre, et 30 secondes devant Landis.
Le conseil de Merckx Landis, défensif jusqu'alors, a risqué le tout pour le tout.
Conformément au conseil d'Eddy Merckx, le légendaire champion belge, qui a appelé le directeur sportif de l'équipe Phonak, John Lelangue, dont il est très proche : "Il faut vraiment se battre. La seule façon, c'est d'attaquer de loin."
L'Américain a conduit un long raid de 130 kilomètres, à partir de la première des cinq ascensions du jour, rejoignant, à une vitesse impressionnante, un groupe d'échappés dans la 2e difficulté.
Sur la même allure, il a ensuite compté jusqu'à neuf minutes d'avance à quelque 55 kilomètres de l'arrivée.
A ce moment, les équipiers de Sastre puis de l'Allemand Andreas Klüden ont remplacé ceux de Pereiro (Arroyo, Garcia Acosta, Zandio) en tête du premier peloton pour réduire l'écart à six minutes au pied de Joux-Plane, le dernier col de l'édition classé hors catégorie (11,7 km à 8,5 % de pente).
Landis a résisté à l'effort de ses rivaux directs avant de reprendre un peu de temps dans la descente, tandis que, Sastre, à sa poursuite, a fait exploser le peloton des favoris sans parvenir à creuser d'écarts trop prononcés.
Derrière lui, Moreau s'est détaché tout comme l'Italien Damiano Cunego, qui s'est emparé du maillot blanc de meilleur jeune.
Un rétablissement spectaculaire Pereiro, qui a souligné à l'arrivée que Landis était désormais "le grand favori", compte tenu du contre-la-montre de samedi en Bourgogne (57 km), a relancé l'allure pour sauver son maillot jaune.
En cas de victoire, l'ancien lieutenant de Lance Armstrong réussirait l'un des retournements de situation les plus spectaculaires de l'histoire du Tour.
Depuis, sans doute, le rétablissement de Merckx en 1971 quand le plus grand champion de l'histoire avait perdu plus de huit minutes sur l'Espagnol Luis Ocana dans la montée d'Orcières-Merlette.
Landis, 30 ans, a signé son premier succès individuel dans le Tour.
Au départ de l'étape à Saint-Jean-de-Maurienne, il était pointé à la 11e place du classement général, à 8 min 08 sec de Pereiro.
Au classement général, Klüden, qui a souffert dans Joux-Plane, a rétrogradé d'une place, au quatrième rang désormais (à près de deux minutes et demie).
Hier, la course est sortie des Alpes dans la 18e étape longue de 197 kilomètres entre Morzine et Mâcon, sans difficulté particulière.
