Ce plan vise à développer le tourisme interne et présente également aux touristes nationaux, qui jusque-là, ont toujours été en marge de la politique touristique nationale privilégiant les touristes étrangers, un cadre adapté qui prend en considération leurs habitudes et leur manière de voyager.
Les premières zones, objet du premier appel d'offres du plan, ainsi que les modalités qui seront poursuivies vont également être annoncées lors de cette journée présidée par Adil Douiri, ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie sociale. La démarche adoptée pour la concrétisation de ce plan, qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision-2010, repose sur un partenariat public/privé, au travers duquel l'aménagement et la commercialisation de ces zones sont confiés à des aménageurs développeurs privés, sélectionnés par voie d'appel d'offres.
Selon le département de tutelle, outre les potentialités touristiques et naturelles que recèlent les sites devant accueillir ces zones, le gouvernement marocain a mis en place un dispositif incitatif permettant aux projets de dégager une rentabilité attrayante.
Rappelons que la première mouture du plan prévoit la création d'une capacité de 30.000 lits (11.000 lits sous forme de résidences touristiques et villages de vacance et 19.000 lits sous forme de campings).
Huit régions ont déjà été identifiées grâce à leur grande attractivité. Il s'agit du Grand Casablanca (Sidi Rahal), de Marrakech-Tensift-Al Haouz, de Tanger-Tétouan (Assilah, Kaa Srass), du Sous-Massa-Draâ (Agadir/Immiwadar à côté de Taghazout) et de Rabat-Salé-Gharb (My Bousselham). Les régions des Doukkala-Abda (Azemmour/Lalla Aïcha El Bahria), de Fès-Meknès-Ifrane (Ifrane) et de l'Oriental (Lazzanane) sont également ciblées pour accueillir des sites dans le cadre du plan Biladi.
Plusieurs critères de présélection de ses sites potentiels, selon le ministère, ont été respectés, notamment la nature juridique des assiettes foncières et l'état d'occupation, l'accessibilité et proximité aux réseaux divers, ainsi que l'équilibre régional.
Le ministère s'est également penché sur des sites types pour ce plan. La capacité potentielle tourne autour de 6.000 lits, dont 2.400 sous forme de camping, soit 41% de la capacité et 2.000 lits sous forme de résidentiel (35%).
Les villages de vacances familiales fournissent 14% de la capacité (800 lits) et les résidences touristiques 600 lits. L'état prend en charge l'apurement et la cession du foncier à un prix incitatif ainsi que la réalisation des infrastructures hors-site. De leur côté, les développeurs s'engagent à aménager, à viabiliser le site, à réaliser l'immobilier et une partie du programme touristique et à gérer la zone.
Les promoteurs, quant à eux, prennent en charge la réalisation et l'exploitation du reste du programme touristique. Les distributeurs s'occuperont de la confection des packages, la commercialisation et la promotion du produit.
--------------------------
Ainsi, deux millions de voyages vacances vers le commercial formel sont visés à l'horizon 2010, contre seulement 1,1 million en 2003, date de l'étude réalisée par le ministère. Rappelons que le nombre global des voyages vacances effectués dans le cadre du tourisme interne s'est élevé en 2003 à 5,9 millions. Ce nombre est appelé à atteindre 7,2 millions en 2010
Les premières zones, objet du premier appel d'offres du plan, ainsi que les modalités qui seront poursuivies vont également être annoncées lors de cette journée présidée par Adil Douiri, ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie sociale. La démarche adoptée pour la concrétisation de ce plan, qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Vision-2010, repose sur un partenariat public/privé, au travers duquel l'aménagement et la commercialisation de ces zones sont confiés à des aménageurs développeurs privés, sélectionnés par voie d'appel d'offres.
Selon le département de tutelle, outre les potentialités touristiques et naturelles que recèlent les sites devant accueillir ces zones, le gouvernement marocain a mis en place un dispositif incitatif permettant aux projets de dégager une rentabilité attrayante.
Rappelons que la première mouture du plan prévoit la création d'une capacité de 30.000 lits (11.000 lits sous forme de résidences touristiques et villages de vacance et 19.000 lits sous forme de campings).
Huit régions ont déjà été identifiées grâce à leur grande attractivité. Il s'agit du Grand Casablanca (Sidi Rahal), de Marrakech-Tensift-Al Haouz, de Tanger-Tétouan (Assilah, Kaa Srass), du Sous-Massa-Draâ (Agadir/Immiwadar à côté de Taghazout) et de Rabat-Salé-Gharb (My Bousselham). Les régions des Doukkala-Abda (Azemmour/Lalla Aïcha El Bahria), de Fès-Meknès-Ifrane (Ifrane) et de l'Oriental (Lazzanane) sont également ciblées pour accueillir des sites dans le cadre du plan Biladi.
Plusieurs critères de présélection de ses sites potentiels, selon le ministère, ont été respectés, notamment la nature juridique des assiettes foncières et l'état d'occupation, l'accessibilité et proximité aux réseaux divers, ainsi que l'équilibre régional.
Le ministère s'est également penché sur des sites types pour ce plan. La capacité potentielle tourne autour de 6.000 lits, dont 2.400 sous forme de camping, soit 41% de la capacité et 2.000 lits sous forme de résidentiel (35%).
Les villages de vacances familiales fournissent 14% de la capacité (800 lits) et les résidences touristiques 600 lits. L'état prend en charge l'apurement et la cession du foncier à un prix incitatif ainsi que la réalisation des infrastructures hors-site. De leur côté, les développeurs s'engagent à aménager, à viabiliser le site, à réaliser l'immobilier et une partie du programme touristique et à gérer la zone.
Les promoteurs, quant à eux, prennent en charge la réalisation et l'exploitation du reste du programme touristique. Les distributeurs s'occuperont de la confection des packages, la commercialisation et la promotion du produit.
--------------------------
Objectif
Le programme Biladi vise de doubler le nombre des voyages vacances vers le commercial formel, c'est-à-dire vers des établissements touristiques (hôtels, résidences touristiques ou campings).Ainsi, deux millions de voyages vacances vers le commercial formel sont visés à l'horizon 2010, contre seulement 1,1 million en 2003, date de l'étude réalisée par le ministère. Rappelons que le nombre global des voyages vacances effectués dans le cadre du tourisme interne s'est élevé en 2003 à 5,9 millions. Ce nombre est appelé à atteindre 7,2 millions en 2010
