Le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, et député de Nador est parvenu à s'imposer devant son principal rival Mustapha Oukacha, président de la Chambre des conseillers après que Mohamed Aujjar ait retiré sa candidature.
Le quatrième congrès du RNI (Rabat, les 25, 26 et 27 mai 2007) aura été décisif.
Outre l'élection des 812 membres du Conseil national, il a permis de mettre fin à la carrière politique de l'indéboulonnable "zaïm", Ahmed Osman.
C'est ainsi que les membres du Conseil national, élus par les 3.500 congressistes, ont élu à leur tour au vote secret Mustapha Mansouri. Celui-ci a obtenu 424 voix contre seulement 362 pour Oukacha. 14 bulletins ont été déclarés nuls alors que les 12 membres du Conseil représentant la région de Fès ont refusé de voter pour protester contre la « désignation et non pas l'élection » de certains membres du Conseil national.
Ayant la victoire modeste, Mansouri a déclaré de prime abord qu'il sera le président de tous les RNIstes, sans exclusion et sans discrimination aucune.
Il a exhorté les militants à « resserrer les rangs et à s'unir pour que le parti soit toujours plus fort ». Pour sa part, le candidat malheureux, Mustapha Oukacha, a fait contre mauvaise fortune bon cœur. Il a accepté sa défaite, considérant que les élections se sont déroulées dans un climat transparent et démocratique.
« Le vote s'est déroulé démocratiquement. Je dois accepter le jugement des urnes. C'est une victoire pour la démocratie au Maroc », a-t-il déclaré, promettant de « travailler main dans la main avec le nouveau président élu pour renforcer davantage la position du parti et le préparer aux prochaines échéances législatives ».
Visiblement, le parti centriste a tranché enfin la question de la présidence. Il faut dire qu'il était grand temps. La réputation du RNI s'est ressentie considérablement des rivalités et des guéguerres qui ont failli désunir le parti.
L'image d'un leader indéboulonnable, détenant les pleins pouvoirs et se cramponnant à son poste contre vents et marées ne servait pas l'intérêt du parti, ni celui de la vie politique en général.
Le RNI entend éviter dans l'avenir de telles situations. Pour ce faire, la loi fondamentale du parti a été amendée. Elle prévoit désormais la création du poste du vice-président et limite les prérogatives du président qui doit dorénavant s'en remettre à la commission centrale dans la prise des décisions.
Quant à Ahmed Osman, il va devoir s'accommoder de son nouveau titre honorifique de « président fondateur ».
--------------------------------------------------------
Il a également obtenu en 1991 un doctorat d'Etat en économie à l'Université Mohammed V de Rabat. Professeur universitaire depuis 1981. Il est également député (province de Nador), ex-président du Groupe RNI au Parlement (1992-1998) et président de la région orientale et du conseil municipal d'Al-Arroui. M. Mansouri a été membre du groupe de contact avec le Parlement européen.
Il est en outre membre du Conseil d'administration de l'Agence de la promotion et du développement des préfectures et provinces du Nord, et du comité de rédaction de la Revue marocaine d'administration locale et du développement. Le 14 mars 1998, feu S.M. Hassan II l'a nommé, ministre du Transport et de la Marine marchande. Le 6 septembre 2001, S.M. le Roi Mohammed VI l'a nommé, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Energie et des Mines.
Le quatrième congrès du RNI (Rabat, les 25, 26 et 27 mai 2007) aura été décisif.
Outre l'élection des 812 membres du Conseil national, il a permis de mettre fin à la carrière politique de l'indéboulonnable "zaïm", Ahmed Osman.
C'est ainsi que les membres du Conseil national, élus par les 3.500 congressistes, ont élu à leur tour au vote secret Mustapha Mansouri. Celui-ci a obtenu 424 voix contre seulement 362 pour Oukacha. 14 bulletins ont été déclarés nuls alors que les 12 membres du Conseil représentant la région de Fès ont refusé de voter pour protester contre la « désignation et non pas l'élection » de certains membres du Conseil national.
Ayant la victoire modeste, Mansouri a déclaré de prime abord qu'il sera le président de tous les RNIstes, sans exclusion et sans discrimination aucune.
Il a exhorté les militants à « resserrer les rangs et à s'unir pour que le parti soit toujours plus fort ». Pour sa part, le candidat malheureux, Mustapha Oukacha, a fait contre mauvaise fortune bon cœur. Il a accepté sa défaite, considérant que les élections se sont déroulées dans un climat transparent et démocratique.
« Le vote s'est déroulé démocratiquement. Je dois accepter le jugement des urnes. C'est une victoire pour la démocratie au Maroc », a-t-il déclaré, promettant de « travailler main dans la main avec le nouveau président élu pour renforcer davantage la position du parti et le préparer aux prochaines échéances législatives ».
Visiblement, le parti centriste a tranché enfin la question de la présidence. Il faut dire qu'il était grand temps. La réputation du RNI s'est ressentie considérablement des rivalités et des guéguerres qui ont failli désunir le parti.
L'image d'un leader indéboulonnable, détenant les pleins pouvoirs et se cramponnant à son poste contre vents et marées ne servait pas l'intérêt du parti, ni celui de la vie politique en général.
Le RNI entend éviter dans l'avenir de telles situations. Pour ce faire, la loi fondamentale du parti a été amendée. Elle prévoit désormais la création du poste du vice-président et limite les prérogatives du président qui doit dorénavant s'en remettre à la commission centrale dans la prise des décisions.
Quant à Ahmed Osman, il va devoir s'accommoder de son nouveau titre honorifique de « président fondateur ».
--------------------------------------------------------
Parcours du nouveau président
Mustapha Mansouri, qui vient d'être élu à la tête du RNI, est né le 22 août 1953 à Nador. Il a été nommé par S.M. le Roi Mohammed VI, ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité. Mustapha Mansouri est titulaire d'une licence et d'une maîtrise en sciences économiques (obtenues respectivement en 1974 et en 1976 à l'Université de Reims en France), du diplôme des études approfondies (Université de Nanterre Paris X 1978) et d'un doctorat de troisième cycle en économie (université de la Sorbone - Paris 1981).Il a également obtenu en 1991 un doctorat d'Etat en économie à l'Université Mohammed V de Rabat. Professeur universitaire depuis 1981. Il est également député (province de Nador), ex-président du Groupe RNI au Parlement (1992-1998) et président de la région orientale et du conseil municipal d'Al-Arroui. M. Mansouri a été membre du groupe de contact avec le Parlement européen.
Il est en outre membre du Conseil d'administration de l'Agence de la promotion et du développement des préfectures et provinces du Nord, et du comité de rédaction de la Revue marocaine d'administration locale et du développement. Le 14 mars 1998, feu S.M. Hassan II l'a nommé, ministre du Transport et de la Marine marchande. Le 6 septembre 2001, S.M. le Roi Mohammed VI l'a nommé, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Energie et des Mines.
