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L'Iran accepte un compromis

La réunion, dans l'impasse depuis une semaine, est enfin débloquée
L'Iran a accepté un compromis permettant de débloquer une réunion à Vienne sur le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), dans l'impasse depuis une semaine, a indiqué mardi

L'Iran accepte un compromis
La République islamique, qui refusait depuis le début de cette réunion le 30 avril d'approuver l'ordre du jour proposé par la présidence japonaise, a accepté d'infléchir sa position "en signe de bonne volonté et de souplesse", a-t-il précisé. L'Iran a finalement approuvé un point de l'ordre du jour réaffirmant "la nécessité de se conformer totalement au traité", qu'il refusait jusqu'à présent, en échange d'une précision selon laquelle cette formulation renvoyait à "toutes les dispositions du traité".

Téhéran, qui jugeait que la formulation visait trop explicitement son programme nucléaire, souhaite pouvoir souligner aussi le non-respect par les grands pays nucléaires de leurs obligations en matière de désarmement. L'Iran s'est toutefois trouvé "très isolé" en bloquant l'adoption de l'ordre du jour, car l'Afrique du Sud, un autre pays non-aligné, avait proposé, dès la semaine dernière, un compromis en forme de déclaration additionnelle, selon des diplomates. L'Iran est sous le coup de sanctions de l'Onu parce qu'il refuse de geler l'enrichissement de l'uranium dans le cadre de son programme nucléaire qu'il présente comme civil mais qui est largement soupçonné de masquer des ambitions militaires.

La réunion de Vienne, qui doit s'achever vendredi, est la première d'une série de rendez-vous destinés à préparer la prochaine conférence d'examen du TNP, prévue en 2010. La dernière conférence d'examen, en 2005 à New York, s'était soldée par un échec, les Etats signataires ayant échoué à s'entendre sur un ordre du jour.

"Les travaux de substance vont pouvoir commencer, sachant qu'il reste deux fois moins de temps pour aborder ce qui était prévu pour deux semaines", note un diplomate occidental. "Les questions de respect des dispositions du traité (concernant l'Iran) étant à la fin de l'ordre du jour, elles risquent de passer à la trappe", a ajouté cette source.
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Rationnement de l'essence

Le ministre iranien du Pétrole a confirmé, hier, la possibilité d'un report du rationnement d'essence en Iran, qui doit normalement entrer en vigueur le 22 mai. "Le rationnement de l'essence n'a pas encore été décidé", a dit Kazem Vaziri-Hamaneh sur la télévision d'Etat.

Un responsable du Parlement en charge de l'énergie avait déjà déclaré lundi que le plan de rationnement serait probablement repoussé à septembre. Le système de rationnement qui doit être mis en place fonctionne avec des cartes à puce dont plusieurs millions ont déjà été distribuées aux automobilistes iraniens.
De nombreux conducteurs n'ont pas encore reçu la leur. Des commentateurs dans la presse ont aussi mis en cause le coût politique d'une telle mesure.

Dans le cadre du plan de rationnement, le Parlement a décidé de relever le prix de l'essence, qui est actuellement subventionné, de 800 rials (6 centimes d'euro) à 1.000 rials.
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Le CCG a besoin de 12 à 15 ans

Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont besoin de douze à quinze ans pour réaliser le programme nucléaire pacifique qu'ils
souhaitent développer, indiqué le chef de la diplomatie koweïtienne, cité hier par le quotidien Al-Qabas.

"Dès que la décision sera prise, il faudrait entre douze et quinze ans pour réaliser la centrale nucléaire", a déclaré cheikh Mohamed Al-Sabah, chef de la diplomatie koweïtienne.
"Il y a de nombreuses exigences et des mesures légales, juridiques et sécuritaires, outre quinze traités et accords internationaux que nous devons nous engager" à remplir, a ajouté cheikh Sabah
à son départ pour Ryad, où il doit participer à une réunion ministérielle préparatoire du sommet semestriel du Conseil de coopération du Golfe, qui se tiendra le
15 mai.

Le CCG regroupe l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweït, le Qatar, hreïn et Oman, tous des voisins de l'Iran, un pays engagé dans un bras de fer avec l'Occident sur son programme nucléaire controversé.
Lors de leur sommet annuel en décembre à Ryad, les chefs d'Etat des six monarchies du Conseil de coopération du Golfe avaient annoncé
leur volonté de développer "un programme commun dans
le domaine de la technologie nucléaire à des fins pacifiques, conformément aux normes et règles internationales".
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