Lors de cette réunion, un exposé sur les résultats des différentes réunions entamées du 5 avril jusqu'au 31 mai dernier a été présenté. A ce propos, Mokhtar Bekkali Kacimi, gouverneur, directeur des Affaires générales à la wilaya du Grand Casablanca a fait savoir que la commission du Code de la route issue du Comité national a proposé, entre autres, la réduction des amendes contenues dans le projet de loi du code de la route et l'annulation de la disposition du retrait du permis de conduire contenue dans le même projet.
Concernant les commissions de mise à niveau de la profession, il a été proposé, a-t-il indiqué, la mise en place d'un cadre juridique régissant les rapports entre le titulaire de l'agrément et l'utilisateur, la restructuration du secteur pour permettre à ces acteurs d'être représentés dans les chambres professionnelles et bénéficier des différents avantages sociaux.
En parallèle, la commission a également proposé la mise en place d'un nouveau produit spécifique pour les professionnels dans le domaine sanitaire, l'exonération du chauffeur de taxi de la cotisation à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) et la création d'un nouveau fonds de financement pour le logement et la simplification des procédures relatives à l'acquisition du crédit au logement. Mais la proposition phare faite par ladite commission qui pourra permettre le renouvellement du parc automobile des professionnels est l'exonération des taxes douanières pour les véhicules destinés à être des taxis. Cette proposition ,si elle est appliquée, sera une grande victoire pour les syndicats des taxis qui ont longtemps milité pour obtenir cette exonération.
Il y a, enfin, l'obligation de faire bénéficier le chauffeur d'une assurance, à l'instar des passagers.
Dans une déclaration à l'issue de cette réunion, rapportée par la MAP, Karim Ghellab a mis en exergue la volonté du gouvernement pour la mise à niveau de ce secteur important, afin d'améliorer la situation sociale et professionnelle des chauffeurs des différentes catégories de transport.
Il a souligné l'importance accordée par le gouvernement aux demandes des professionnels, ainsi qu'en témoigne, a-t-il précisé, la participation de plusieurs représentants de différents ministères aux réunions, notamment ceux de la Primature, de l'Intérieur, de la Justice, de la Santé, du Logement, des Finances, de l'Economie sociale, de l'Emploi, ainsi que des représentants de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale. Par la même occasion, M. Ghellab a également salué le travail effectué au niveau du Comité et des différents autres partenaires sociaux du secteur, assurant que le gouvernement satisfera plusieurs de leurs demandes, relatives notamment à la couverture sociale et médicale, à l'accès au logement ainsi qu'à d'autres questions importantes.
Etaient présents à cette rencontre, le wali de la région du Grand Casablanca, M. Mohamed Kabbaj, les représentants de la Primature, de plusieurs ministères, de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale.
Il est à signaler que la levée de boucliers des chauffeurs de taxis et autres transporteurs est due essentiellement au projet de loi 52-05 portant code de la route. Ledit projet dans sa première mouture prévoyait l'emprisonnement et de lourdes amendes pour ceux qui sont impliqués dans des accidents de la circulation ou qui transgressaient le code de la route.
Si dans la plupart des cas, le durcissement est acceptable, notamment en cas de conduite en état d'ivresse, fraude à l'examen de conduire, falsification de permis, remise en circulation d'un véhicule gravement accidenté sans expertise…, la sévérité des amendes et l'emprisonnement en cas d'accident entraînant des blessures restent perçus comme «excessifs». Les négociations entamées entre le ministère de tutelle et les syndicats ont permis d'apporter certains amendements au texte initial, sans toutefois le défigurer.
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C'est ce constat alarmant qui a poussé le département des Transports à élaborer un projet de loi relatif au code de la route, qu'il veut un arsenal très efficace dans sa lutte contre les accidents. Tous les programmes de prévention mis en place n'ont jamais réussi à stopper cette hémorragie. En fait, il n y a que la répression qui peut amener certains chauffards à la raison, sans toutefois pénaliser les bons conducteurs. Il faut donc trouver le juste milieu.
Concernant les commissions de mise à niveau de la profession, il a été proposé, a-t-il indiqué, la mise en place d'un cadre juridique régissant les rapports entre le titulaire de l'agrément et l'utilisateur, la restructuration du secteur pour permettre à ces acteurs d'être représentés dans les chambres professionnelles et bénéficier des différents avantages sociaux.
En parallèle, la commission a également proposé la mise en place d'un nouveau produit spécifique pour les professionnels dans le domaine sanitaire, l'exonération du chauffeur de taxi de la cotisation à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) et la création d'un nouveau fonds de financement pour le logement et la simplification des procédures relatives à l'acquisition du crédit au logement. Mais la proposition phare faite par ladite commission qui pourra permettre le renouvellement du parc automobile des professionnels est l'exonération des taxes douanières pour les véhicules destinés à être des taxis. Cette proposition ,si elle est appliquée, sera une grande victoire pour les syndicats des taxis qui ont longtemps milité pour obtenir cette exonération.
Il y a, enfin, l'obligation de faire bénéficier le chauffeur d'une assurance, à l'instar des passagers.
Dans une déclaration à l'issue de cette réunion, rapportée par la MAP, Karim Ghellab a mis en exergue la volonté du gouvernement pour la mise à niveau de ce secteur important, afin d'améliorer la situation sociale et professionnelle des chauffeurs des différentes catégories de transport.
Il a souligné l'importance accordée par le gouvernement aux demandes des professionnels, ainsi qu'en témoigne, a-t-il précisé, la participation de plusieurs représentants de différents ministères aux réunions, notamment ceux de la Primature, de l'Intérieur, de la Justice, de la Santé, du Logement, des Finances, de l'Economie sociale, de l'Emploi, ainsi que des représentants de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale. Par la même occasion, M. Ghellab a également salué le travail effectué au niveau du Comité et des différents autres partenaires sociaux du secteur, assurant que le gouvernement satisfera plusieurs de leurs demandes, relatives notamment à la couverture sociale et médicale, à l'accès au logement ainsi qu'à d'autres questions importantes.
Etaient présents à cette rencontre, le wali de la région du Grand Casablanca, M. Mohamed Kabbaj, les représentants de la Primature, de plusieurs ministères, de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale.
Il est à signaler que la levée de boucliers des chauffeurs de taxis et autres transporteurs est due essentiellement au projet de loi 52-05 portant code de la route. Ledit projet dans sa première mouture prévoyait l'emprisonnement et de lourdes amendes pour ceux qui sont impliqués dans des accidents de la circulation ou qui transgressaient le code de la route.
Si dans la plupart des cas, le durcissement est acceptable, notamment en cas de conduite en état d'ivresse, fraude à l'examen de conduire, falsification de permis, remise en circulation d'un véhicule gravement accidenté sans expertise…, la sévérité des amendes et l'emprisonnement en cas d'accident entraînant des blessures restent perçus comme «excessifs». Les négociations entamées entre le ministère de tutelle et les syndicats ont permis d'apporter certains amendements au texte initial, sans toutefois le défigurer.
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Une véritable hécatombe
Plus de 3.600 tués par an (dix par jour), près de 15.000 blessés graves, 11 milliards de dirhams de dégâts matériels et tous les indicateurs au rouge en 2006. En effet, le Maroc subit une véritable hécatombe d'accidents de la route, aussi mortelle que coûteuse.C'est ce constat alarmant qui a poussé le département des Transports à élaborer un projet de loi relatif au code de la route, qu'il veut un arsenal très efficace dans sa lutte contre les accidents. Tous les programmes de prévention mis en place n'ont jamais réussi à stopper cette hémorragie. En fait, il n y a que la répression qui peut amener certains chauffards à la raison, sans toutefois pénaliser les bons conducteurs. Il faut donc trouver le juste milieu.
