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Nabih Berri propose une conférence interlibanaise

Riyad sollicité pour organiser la rencontre

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Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a demandé à l'Arabie Saoudite d'arranger une conférence interlibanaise, face à l'impasse sur la création d'un tribunal international pour l'affaire Hariri, a annoncé jeudi le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon.
M. Ban a indiqué à la presse avoir informé le Conseil de sécurité de cette proposition de M. Berri, précisant que ce dernier avait suggéré que le Conseiller juridique de l'Onu, Nicolas Michel, participe à cette conférence.

M. Berri "a demandé à l'Arabie Saoudite d'organiser une réunion de consultations. Il a aussi demandé que M. Michel y participe pour apporter son expertise. Si les parties en sont d'accord, je suis prêt à l'envoyer à cette conférence", a dit M. Ban qui n'a pas précisé où cette conférence pourrait se tenir, ni quand.

"J'espère que cette rencontre permettra au gouvernement et au peuple libanais de prendre les mesures constitutionnelles nécessaires" à l'établissement de ce tribunal à caractère international devant juger les futurs inculpés de l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, a-t-il ajouté. "Il est d'une importance cruciale d'établir ce tribunal sans délai, comme l'a demandé le Conseil de sécurité", a-t-il encore dit. Cette annonce de M. Ban survient au lendemain de la réception par l'Onu d'un mémorandum envoyé par 70 députés de la majorité parlementaire libanaise anti-syrienne demandant que le Conseil de sécurité adopte la convention libano-onusienne instaurant le tribunal international.

Ces députés tentaient ainsi de sortir d'une impasse politique qui dure depuis quatre mois. Le Conseil de sécurité avait approuvé en novembre 2006 le projet de création de ce tribunal par la résolution 1664, et renvoyé le texte au Liban pour ratification, au grand dam de l'opposition prosyrienne qui a claqué la porte du gouvernement de coalition de Fouad Siniora.

M. Berri, également chef du mouvement chiite Amal, allié du Hezbollah, est un des pôles de l'opposition et refuse de convoquer une séance pour ratifier le projet de création du tribunal, estimant que le gouvernement Siniora est "illégitime" depuis la démission des ministres de l'opposition.

La majorité libanaise accuse les alliés de Damas de vouloir bloquer la mise sur pied du tribunal en cédant aux pressions de la Syrie, mise en cause dans l'assassinat de Hariri dans des rapports d'étape de la commission d'enquête de l'Onu. La Syrie nie toute implication dans l'assassinat de Rafic Hariri le 14 février 2005 et déclare qu'elle n'est "pas concernée" par le tribunal. Prié par la presse de se prononcer sur la proposition de M. Berri, l'ambassadeur par intérim des Etats-Unis à l'Onu, Alejandro Wolff, a déclaré que Washington souhaitait tout d'abord "examiner cette proposition et voir ce qu'en pensait le Premier ministre libanais, (Fouad) Siniora."
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Les captifs israéliens vivants

Un haut responsable du Hezbollah libanais a laissé entendre pour la première fois, dans une interview publiée vendredi par un journal arabe israélien, que deux soldats israéliens détenus par son mouvement étaient en vie. "Nos prisonniers sont traités humainement", a déclaré Mahmoud Komati, présenté comme le directeur adjoint du bureau politique du Hezbollah, au journal "Assennara" paraissant à Nazareth.
"Les prisonniers que nous détenons actuellement sont traités de cette manière", a-t-il ajouté, sans mentionner les noms des deux soldats israéliens, Eldad Regev et Ehud Goldwasser.

L'interview du responsable chiite libanais a été réalisée mercredi par téléphone et publiée vendredi, a assuré à l'AFP, son auteur, Hussein Sweity.

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