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L'USFP lance un site web dédié à son programme électoral. Selon ses initiateurs, il sera opérationnel au courant de cette semaine.
Le parti de Mohamed Elyazghi veut ainsi chambouler la manière dont la plate-forme électorale se concocte, une rupture radicale avec le modus operandi d'antan, qui consistait à désigner quelques membres du bureau politique à cette fin. Ce n'est pas tout, le parti s'y attelle de trois manières différentes. Une première dans le système partisan, il a mis en place un forum de discussion baptisé «En direct avec» les responsables du parti. Le thème retenu pour cette semaine est l'autonomie du Sahara marocain, cette fois-ci avec Mohamed Elyazghi.
Les intéressés peuvent poser leurs questions ou formuler leurs remarques, auxquelles le secrétaire général répondra. La troisième initiative est déclinée sous forme de tentes mobiles que le parti dresse dans les différentes régions du pays. Objectif : communiquer directement avec les citoyens dans un cadre convivial.
Désormais, les choses ont changé. L'USFP compte mettre à profit toutes ses forces vives couplées d'une ouverture interactive avec la société. Dans cette perspective, le site servira à recueillir les propositions émanant de toutes les catégories socioprofessionnelles, des jeunes, des femmes et même des cadres dans les différents départements de l'administration.
Cette nouvelle manière de faire a été étayée lors d'une rencontre entre le secrétaire général, Habib Malki, ministre de l'Education et responsable du programme, ainsi que plusieurs personnalités au siège du parti le 13 janvier dernier.
Quant à l'éventualité d'un programme commun avec les membres de la Koutla démocratique (Istiqlal et PPS), une rencontre sera probablement organisée dans les prochains jours. Toutefois, c'est un fait d'histoire et de marketing politique, l'USFP a souvent joué l'indécis en matière d'alliances basées sur le programme ou les candidatures communes. Il préfère rester maître de son jeu.
D'un point de vue technique, l'USFP veut capitaliser sur le bilan de son expérience gouvernementale pour mieux cadrer sa plate-forme.
Partant de ce principe, il compte mettre en relief une «nouvelle génération d'initiatives de réforme».
Selon un document servant de base au prochain programme qui doit être bouclé fin mars, le parti prévoit de combler les failles de son expérience en matière de gestion de la chose publique.
Effectivement, le parti est aux commandes de plusieurs départements phare : Finance, Justice, Aménagement du territoire, Education, Culture, Jeunesse. Ce sont, certes, des portefeuilles clés, mais qui restent difficilement quantifiables, contrairement à des ministères comme le Tourisme ou l'Habitat.
La préparation du programme sera aussi l'occasion de recouper les actions menées par le parti, principalement son initiative d'ouverture sur de nouveaux militants. Il n'y a pas mieux qu'un regard étranger pour rafraîchir les idées dans un environnement politique en mal d'inspiration.
D'autant plus que les leaders restent empêtrés dans l'arithmétique des alliances plus stratégiques que politiques.
Or, la nouvelle donne, caractérisée par un mode de scrutin favorisant «normalement» les programmes face aux notabilités, les formations politiques ont tout intérêt à bien fignoler leurs projets.
L'USFP veut ainsi ériger son programme en bouclier contre «toute tentative de rapetissement de son rôle au sein de l'échiquier politique».
Selon certains membres de la commission des programmes, les contacts pré-campagne serviront également à «redorer le blason du plus fort parti de la Koutla démocratique».
REPÈRES
Stratégie
> L'USFP compte mettre à profit toutes ses forces vives couplées d'une ouverture interactive avec la société.
> Les leaders restent empêtrés dans l'arithmétique des alliances plus stratégiques que politiques.
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Il s'agit principalement de faciliter l'accès de la jeunesse à la prise de décision. Le deuxième chantier veut jeter les jalons du développement durable à travers une vision globale des politiques sectorielles.
Moraliser le monde des affaires, mieux canaliser la surliquidité, innover en matière d'encouragement de l'investissement, en sont les principaux piliers. Vient ensuite la question de la solidarité sociale.
Le parti évoque ainsi la politique des revenus et la justice fiscale. Le quatrième axe s'intéresse à l'épineuse problématique de la gestion du territoire, de la politique agricole et des infrastructures.
Le parti de Mohamed Elyazghi veut ainsi chambouler la manière dont la plate-forme électorale se concocte, une rupture radicale avec le modus operandi d'antan, qui consistait à désigner quelques membres du bureau politique à cette fin. Ce n'est pas tout, le parti s'y attelle de trois manières différentes. Une première dans le système partisan, il a mis en place un forum de discussion baptisé «En direct avec» les responsables du parti. Le thème retenu pour cette semaine est l'autonomie du Sahara marocain, cette fois-ci avec Mohamed Elyazghi.
Les intéressés peuvent poser leurs questions ou formuler leurs remarques, auxquelles le secrétaire général répondra. La troisième initiative est déclinée sous forme de tentes mobiles que le parti dresse dans les différentes régions du pays. Objectif : communiquer directement avec les citoyens dans un cadre convivial.
Désormais, les choses ont changé. L'USFP compte mettre à profit toutes ses forces vives couplées d'une ouverture interactive avec la société. Dans cette perspective, le site servira à recueillir les propositions émanant de toutes les catégories socioprofessionnelles, des jeunes, des femmes et même des cadres dans les différents départements de l'administration.
Cette nouvelle manière de faire a été étayée lors d'une rencontre entre le secrétaire général, Habib Malki, ministre de l'Education et responsable du programme, ainsi que plusieurs personnalités au siège du parti le 13 janvier dernier.
Quant à l'éventualité d'un programme commun avec les membres de la Koutla démocratique (Istiqlal et PPS), une rencontre sera probablement organisée dans les prochains jours. Toutefois, c'est un fait d'histoire et de marketing politique, l'USFP a souvent joué l'indécis en matière d'alliances basées sur le programme ou les candidatures communes. Il préfère rester maître de son jeu.
D'un point de vue technique, l'USFP veut capitaliser sur le bilan de son expérience gouvernementale pour mieux cadrer sa plate-forme.
Partant de ce principe, il compte mettre en relief une «nouvelle génération d'initiatives de réforme».
Selon un document servant de base au prochain programme qui doit être bouclé fin mars, le parti prévoit de combler les failles de son expérience en matière de gestion de la chose publique.
Effectivement, le parti est aux commandes de plusieurs départements phare : Finance, Justice, Aménagement du territoire, Education, Culture, Jeunesse. Ce sont, certes, des portefeuilles clés, mais qui restent difficilement quantifiables, contrairement à des ministères comme le Tourisme ou l'Habitat.
La préparation du programme sera aussi l'occasion de recouper les actions menées par le parti, principalement son initiative d'ouverture sur de nouveaux militants. Il n'y a pas mieux qu'un regard étranger pour rafraîchir les idées dans un environnement politique en mal d'inspiration.
D'autant plus que les leaders restent empêtrés dans l'arithmétique des alliances plus stratégiques que politiques.
Or, la nouvelle donne, caractérisée par un mode de scrutin favorisant «normalement» les programmes face aux notabilités, les formations politiques ont tout intérêt à bien fignoler leurs projets.
L'USFP veut ainsi ériger son programme en bouclier contre «toute tentative de rapetissement de son rôle au sein de l'échiquier politique».
Selon certains membres de la commission des programmes, les contacts pré-campagne serviront également à «redorer le blason du plus fort parti de la Koutla démocratique».
REPÈRES
Stratégie
> L'USFP compte mettre à profit toutes ses forces vives couplées d'une ouverture interactive avec la société.
> Les leaders restent empêtrés dans l'arithmétique des alliances plus stratégiques que politiques.
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Les principaux axes du projet
Fidèle à sa politique d'ouverture, l'USFP a érigé les jeunes en pôle position parmi les chantiers de son projet de programme.Il s'agit principalement de faciliter l'accès de la jeunesse à la prise de décision. Le deuxième chantier veut jeter les jalons du développement durable à travers une vision globale des politiques sectorielles.
Moraliser le monde des affaires, mieux canaliser la surliquidité, innover en matière d'encouragement de l'investissement, en sont les principaux piliers. Vient ensuite la question de la solidarité sociale.
Le parti évoque ainsi la politique des revenus et la justice fiscale. Le quatrième axe s'intéresse à l'épineuse problématique de la gestion du territoire, de la politique agricole et des infrastructures.
