LEMATIN : Quel bilan faites-vous de l'adhésion, en 2003, de l'UC à l'Internationale libérale ?
MOHAMED ABIED : Nous étions d'abord membre observateur avant d'être membre à part entière de cette organisation internationale. Nous avons toujours été dynamique dans nos participations aux travaux et nous n'avons accepté d'y adhérer qu'après qu'elle a du changer sa position concernant notre question nationale du Sahara marocain.
Notre travail au sein de l'Internationale libérale va de pair avec toutes les positions prises et défendues par le Maroc sur le plans national, régional et international. Nous défendons les intérêts de notre pays. Notons aussi que le conseil exécutif de cette organisation a eu lieu en 2003 à Casablanca sur invitation de l'UC. Notre parti va également présider le réseau des partis libéraux de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, créé en juillet dernier au Caire.
Ce nouveau regroupement continental devrait se réunir en janvier 2007 à Casablanca. L'organisation à Marrakech du Congrès de l'Internationale libérale qui a connu la participation de plus de 400 délégués représentant plus de 80 partis libéraux est un acquis pour le Maroc. Je suis certain qu'à travers ce geste, cette structure internationale veut témoigner sa solidarité avec notre pays.
L'Internationale libérale a appuyé les initiatives Royales proposées pour l'autonomie régionale au Sahara. Elle a même déclaré que la communauté internationale a de facto accepté la légitimité internationale de la réalité politique dans la région. Comment expliquer ce facteur nouveau ?
Effectivement, les responsables de l'Internationale libérale considèrent que la proposition de S.M. le Roi d'accorder une autonomie élargie aux provinces du Sud du Maroc est une initiative sage à même de régler définitivement cette question qui dure depuis déjà plusieurs années. Ils considèrent que l'initiative Royale va de pair avec les principes du libéralisme international.
Le fait de donner aux habitants de la région la possibilité de gérer leurs propres affaires constitue une avancée inégalée dans la pratique démocratique. Il faut préciser que depuis la récupération de ses provinces du sud en 1975, le Maroc a entrepris un gigantesque travail dans les domaines de la démocratie et du développement.
Hier, au sein de la commission chargée de la question du Sahara, quelqu'un a cité un polisarien qui a dit : "on peut s'aligner avec le diable". Moi j'ajouterais au terme diable qui commence par un "D" les deux signes prônés par notre congrès et qui commencent aussi par un "D", à savoir la Démocratie et le Développement. Le diable est à Tindouf et la dictature est en Algérie. La preuve est que les citoyens marocains vivent mieux et librement que les Algériens, malgré qu'on n'a pas de pétrole et de gaz.
Est que ces initiatives entrent dans le cadre du "futur durable" que vous aviez évoqué dans votre discours d'ouverture à l'occasion de la tenue du 54e congrès de l'Internationale libérale. Qu'est ce que vous entendez par le futur durable ?
Il ne faut pas oublier que l'Internationale libérale était en majorité composée de partis libéraux européens, avant de s'élargir aux partis sud-américains, asiatiques, et puis africains. Les pays arabes étaient pratiquement exclus de cette organisation.
Aujourd'hui, la donne a changé et chaque réseau régional dispose d'une légitimité de prendre part aux travaux des commissions qui composent l'Internationale libérale. Cette organisation cherche à soutenir les pays pauvres pour la réalisation de leur mise à niveau.
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4e congrès national de l'UC, en février 2007
Les préparatifs vont bon train pour la tenue du 4e congrès national de l'UC. Il aura lieu pendant le mois de février 2007. Selon Mohamed Abied, secrétaire général du parti, le processus de préparation du congrès national a atteint ses phases ultimes.
Les commissions avaient rendu leurs rapports et les congrès régionaux se sont déroulés normalement. Idem pour les projets politique et économique qui devront servir à la fois de documents de bases et pour les échéances 2007 et pour le gouvernement en cas de victoire électorale.
Le congrès devra également élire un nouveau secrétaire général du parti et intégrer, dans ses statuts, les différentes dispositions de la nouvelle loi sur les partis politiques adoptée par les deux Chambres formant le Parlement.
S'agissant des alliances avec d'autres partis politiques, "elles représentent une phase décisive dans la reconstitution du paysage politique national sur des bases plus claires permettant au citoyen d'opérer un choix responsable", ajoute M. Abied.
MOHAMED ABIED : Nous étions d'abord membre observateur avant d'être membre à part entière de cette organisation internationale. Nous avons toujours été dynamique dans nos participations aux travaux et nous n'avons accepté d'y adhérer qu'après qu'elle a du changer sa position concernant notre question nationale du Sahara marocain.
Notre travail au sein de l'Internationale libérale va de pair avec toutes les positions prises et défendues par le Maroc sur le plans national, régional et international. Nous défendons les intérêts de notre pays. Notons aussi que le conseil exécutif de cette organisation a eu lieu en 2003 à Casablanca sur invitation de l'UC. Notre parti va également présider le réseau des partis libéraux de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, créé en juillet dernier au Caire.
Ce nouveau regroupement continental devrait se réunir en janvier 2007 à Casablanca. L'organisation à Marrakech du Congrès de l'Internationale libérale qui a connu la participation de plus de 400 délégués représentant plus de 80 partis libéraux est un acquis pour le Maroc. Je suis certain qu'à travers ce geste, cette structure internationale veut témoigner sa solidarité avec notre pays.
L'Internationale libérale a appuyé les initiatives Royales proposées pour l'autonomie régionale au Sahara. Elle a même déclaré que la communauté internationale a de facto accepté la légitimité internationale de la réalité politique dans la région. Comment expliquer ce facteur nouveau ?
Effectivement, les responsables de l'Internationale libérale considèrent que la proposition de S.M. le Roi d'accorder une autonomie élargie aux provinces du Sud du Maroc est une initiative sage à même de régler définitivement cette question qui dure depuis déjà plusieurs années. Ils considèrent que l'initiative Royale va de pair avec les principes du libéralisme international.
Le fait de donner aux habitants de la région la possibilité de gérer leurs propres affaires constitue une avancée inégalée dans la pratique démocratique. Il faut préciser que depuis la récupération de ses provinces du sud en 1975, le Maroc a entrepris un gigantesque travail dans les domaines de la démocratie et du développement.
Hier, au sein de la commission chargée de la question du Sahara, quelqu'un a cité un polisarien qui a dit : "on peut s'aligner avec le diable". Moi j'ajouterais au terme diable qui commence par un "D" les deux signes prônés par notre congrès et qui commencent aussi par un "D", à savoir la Démocratie et le Développement. Le diable est à Tindouf et la dictature est en Algérie. La preuve est que les citoyens marocains vivent mieux et librement que les Algériens, malgré qu'on n'a pas de pétrole et de gaz.
Est que ces initiatives entrent dans le cadre du "futur durable" que vous aviez évoqué dans votre discours d'ouverture à l'occasion de la tenue du 54e congrès de l'Internationale libérale. Qu'est ce que vous entendez par le futur durable ?
Il ne faut pas oublier que l'Internationale libérale était en majorité composée de partis libéraux européens, avant de s'élargir aux partis sud-américains, asiatiques, et puis africains. Les pays arabes étaient pratiquement exclus de cette organisation.
Aujourd'hui, la donne a changé et chaque réseau régional dispose d'une légitimité de prendre part aux travaux des commissions qui composent l'Internationale libérale. Cette organisation cherche à soutenir les pays pauvres pour la réalisation de leur mise à niveau.
4e congrès national de l'UC, en février 2007
Les préparatifs vont bon train pour la tenue du 4e congrès national de l'UC. Il aura lieu pendant le mois de février 2007. Selon Mohamed Abied, secrétaire général du parti, le processus de préparation du congrès national a atteint ses phases ultimes.
Les commissions avaient rendu leurs rapports et les congrès régionaux se sont déroulés normalement. Idem pour les projets politique et économique qui devront servir à la fois de documents de bases et pour les échéances 2007 et pour le gouvernement en cas de victoire électorale.
Le congrès devra également élire un nouveau secrétaire général du parti et intégrer, dans ses statuts, les différentes dispositions de la nouvelle loi sur les partis politiques adoptée par les deux Chambres formant le Parlement.
S'agissant des alliances avec d'autres partis politiques, "elles représentent une phase décisive dans la reconstitution du paysage politique national sur des bases plus claires permettant au citoyen d'opérer un choix responsable", ajoute M. Abied.
