Le violoncelle, dit-on, est l'instrument de l'âme. Il s'approche de la voix humaine. Il est le moyen par excellence pour exprimer des sentiments nostalgiques. C'est ainsi qu'un spectacle du quatuor de violoncellistes roumains «Cellissimo» a été présenté mercredi 23 mai par l'ambassade de Roumanie au Maroc à la Villa des Arts de Rabat. «Un lieu majestueux digne d'un roi», a déclaré Vasile Popovici, l'ambassadeur roumain à Rabat, lors de la présentation des quatre musiciens : Alexandra Gutu, Octavian Lup, Razvan Suma et Marin Cazacu.
Une troupe musicale formée de deux générations. «Pour rester jeune, il faut passer la majorité de son temps avec les jeunes, et c'est ce que nous faisons Alexandra et moi », a lancé le soliste et concertiste de l'orchestre philharmonique «George Enescu» Marin Cazacu qui a ouvert le bal avec le fameux «Adagio» du grand violoncelliste et compositeur italien baroque Tomaso Albinoni (1671-1750), auteur de pas moins de 50 opéras, dont les plus célèbres sont «Enobia» (1694), «Engelberta» (1709) ou «Didone Abbandonata» (1725).
Autre temps fort de cette soirée, l'interprétation par ce quatuor de l'«Evocation du lien», un mélange de classique et de musique andalouse composé par le guitariste marocain Saïd Laghzaoui. Le violoncelle est-il de retour ? Auparavant, le public avait l'habitude de voir des groupes de guitaristes, de violonistes, mais il considérait comme étrange un quatuor de violoncellistes.
«Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, il y a un engouement pour cet instrument et on peut trouver des groupes formés de 4, 8 et jusqu'à 40 violoncellistes», explique Alexandra Gutu, soliste de l'orchestre philharmonique de Timisoara qui rappelle que l'école roumaine de violoncelliste compte parmi les meilleures du monde, fréquentée par un grand nombre d'étrangers. Parmi ces étudiants, il y a beaucoup d'Italiens et d'Espagnols, mais aucun musicien arabe.
«Ils ne connaissent pas notre école de musique parce que nous n'avons pas beaucoup donné de concerts chez eux», ajoute-t-elle.
Enfin, si certains prédisent de meilleurs jours aux violoncellistes, une mauvaise nouvelle a clamé : le Festival international de violoncelle de Manchester, qui s'est achevé le 6 mai, sera le dernier.
Ralph Kirshbaum, le violoncelliste américain à la tête du département violoncelle du Royal Morthern College of Music de Manchester et qui dirige ce festival depuis sa création en 1987, a précisé au New York Times que le festival avait pris une telle ampleur qu'il atteignait un point de saturation.
Une troupe musicale formée de deux générations. «Pour rester jeune, il faut passer la majorité de son temps avec les jeunes, et c'est ce que nous faisons Alexandra et moi », a lancé le soliste et concertiste de l'orchestre philharmonique «George Enescu» Marin Cazacu qui a ouvert le bal avec le fameux «Adagio» du grand violoncelliste et compositeur italien baroque Tomaso Albinoni (1671-1750), auteur de pas moins de 50 opéras, dont les plus célèbres sont «Enobia» (1694), «Engelberta» (1709) ou «Didone Abbandonata» (1725).
Autre temps fort de cette soirée, l'interprétation par ce quatuor de l'«Evocation du lien», un mélange de classique et de musique andalouse composé par le guitariste marocain Saïd Laghzaoui. Le violoncelle est-il de retour ? Auparavant, le public avait l'habitude de voir des groupes de guitaristes, de violonistes, mais il considérait comme étrange un quatuor de violoncellistes.
«Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, il y a un engouement pour cet instrument et on peut trouver des groupes formés de 4, 8 et jusqu'à 40 violoncellistes», explique Alexandra Gutu, soliste de l'orchestre philharmonique de Timisoara qui rappelle que l'école roumaine de violoncelliste compte parmi les meilleures du monde, fréquentée par un grand nombre d'étrangers. Parmi ces étudiants, il y a beaucoup d'Italiens et d'Espagnols, mais aucun musicien arabe.
«Ils ne connaissent pas notre école de musique parce que nous n'avons pas beaucoup donné de concerts chez eux», ajoute-t-elle.
Enfin, si certains prédisent de meilleurs jours aux violoncellistes, une mauvaise nouvelle a clamé : le Festival international de violoncelle de Manchester, qui s'est achevé le 6 mai, sera le dernier.
Ralph Kirshbaum, le violoncelliste américain à la tête du département violoncelle du Royal Morthern College of Music de Manchester et qui dirige ce festival depuis sa création en 1987, a précisé au New York Times que le festival avait pris une telle ampleur qu'il atteignait un point de saturation.
