La visite du chef de l'Etat français au Maroc est dominée par la relance du "partenariat stratégique", vecteur d'une vision partagée, d'une alliance qui préfigure le grand projet méditerranéen lancé par lui et auquel S.M. le Roi Mohammed VI apporte son appui total.
C'est dans cette perspective que le Président français visitera demain, mercredi, le chantier Tanger Med, où il prononcera un important discours, dominé par son projet de création d'une Union méditerranéenne, à l'image de l'Union européenne. "Le président prononcera un grand discours à Tanger, parce que cette ville incarne l'ouverture du Maroc sur la Méditerranée", a fait remarquer l'Elysée.
Le nouvel ensemble aurait un Conseil décisionnel, le "Conseil de la Méditerranée" et un système de sécurité collective qui, selon M. Sarkozy, "lui permettrait de garantir la paix autrement que par la course aux armements et l'intimidation" et une "Banque méditerranéenne d'investissement" qui, à l'image de la BCE, financerait les projets communs à tous les pays membres de cette nouvelle Union. Celle-ci "aura vocation à travailler étroitement avec l'Union Européenne. Elle aura vocation un jour à avoir avec elle des institutions communes parce que la Méditerranée et l'Europe auront pris conscience que leurs destins sont liés".
A ce propos, S.M. le Roi Mohammed VI avait assuré le président français de "l'engagement du Royaume du Maroc à œuvrer de concert avec la France pour l'édification d'une nouvelle Union méditerranéenne favorisant l'émergence d'un espace politiquement homogène, économiquement solidaire et culturellement fécond". Il faut noter dans ce cadre qu'outre le dialogue politique, le Maroc et la France se concertent d'une façon permanente sur la politique entre le Maghreb et l'Europe du Sud, dans le cadre informel du "dialogue 5 +5". De même, la coopération bilatérale compte un volet sécuritaire, notamment sur le plan de la lutte contre le terrorisme.
Les deux pays oeuvrent aussi conjointement aux plans régional, 111110nal et multilatéral contre le terrorisme et son financement, le blanchiment d'argent et le crime organisé, le trafic de drogue et l'immigration clandestine.
Cette dernière constitue un des défis majeurs de la Méditerranée. L'élargissement de l'Europe à 25 membres est aujourd'hui perçu comme une chance, à condition que la dimension méditerranéenne de la politique européenne ne soit pas perdue de vue et que cet élargissement soit accompagné d'une politique de voisinage avancée, substituant à l'as116iation pure et simple un véritable partenariat.
Initié à la Conférence euro-méditerranéenne des ministres des Affaires étrangères (Barcelone - novembre1995), le partenariat euro-méditerranéen est le cadre élargi des relations politiques, économiques et 116iales entre les 25 Etats membres de l'Union européenne et les 12 partenaires de la rive sud de la Méditerranée (Algérie, Autorité palestinienne, Chypre, Égypte,Israël, Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Syrie, Tunisie,Turquie).
Ce processus a pour objectif, entre autres, la définition d'un espace commun de paix et de stabilité au moyen d'un renforcement du dialogue politique et de la sécurité.
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Aujourd'hui, tous les pays membres expriment une perception commune des enjeux de sécurité et de protection des populations dans la région méditerranéenne, dans un contexte 111110nal marqué par la lutte contre le terrorisme 111110nal et la criminalité organisée. Confrontée à une détérioration de la situation économico-116iale sur sa rive sud, l'Europe s'emploie à multiplier les détecteurs infrarouges, les garde-frontières, les barrières, qui n'arrivent pas à empêcher les flux migratoires clandestins.
De même, les opérations coup de poing s'intensifient au moment où des voix critiquent sévèrement les politiques sélectives des Etats européens, accusés de fermer leurs frontières devant les ressortissants des pays du sud de la Méditerranée tout en encouragent l'ouverture de ces pays aux marchandises et aux capitaux européens.
C'est dans ce cadre que les Marocains attendent un assouplissement de la loi controversée sur l'"immigration choisie", préparée, à l'époque par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, pour durcir les conditions d'entrée et de séjour des étrangers dans l'Hexagone. Cette loi abroge, entre autres, la régularisation de droit des clandestins présents en France depuis dix ans.
Outre une carte de séjour spécifique "compétence et talents" pour les étrangers les plus diplômés, le texte de loi oblige les candidats à un séjour de longue durée à signer un contrat "accueil et intégration", par lequel ils s'engagent à suivre une formation, notamment linguistique.
Se disant opposé à toute régularisation massive, M. Sarkozy avait indiqué que la régularisation de 80.000 personnes par le gouvernement de Lionel Jospin en 1997 avait entraîné la multiplication par quatre des demandes d'asile.
Tout en rappelant que la crise dans les banlieues en France en novembre 2005 avait montré "les difficultés du système d'intégration français", le ministre de l'Intérieur de l'époque avait alors relevé que l'objectif du gouvernement est d'avoir une politique d'immigration maîtrisée et de permettre à tous ceux qui viennent en France d'avoir un logement et un travail.
C'est dans cette perspective que le Président français visitera demain, mercredi, le chantier Tanger Med, où il prononcera un important discours, dominé par son projet de création d'une Union méditerranéenne, à l'image de l'Union européenne. "Le président prononcera un grand discours à Tanger, parce que cette ville incarne l'ouverture du Maroc sur la Méditerranée", a fait remarquer l'Elysée.
Le nouvel ensemble aurait un Conseil décisionnel, le "Conseil de la Méditerranée" et un système de sécurité collective qui, selon M. Sarkozy, "lui permettrait de garantir la paix autrement que par la course aux armements et l'intimidation" et une "Banque méditerranéenne d'investissement" qui, à l'image de la BCE, financerait les projets communs à tous les pays membres de cette nouvelle Union. Celle-ci "aura vocation à travailler étroitement avec l'Union Européenne. Elle aura vocation un jour à avoir avec elle des institutions communes parce que la Méditerranée et l'Europe auront pris conscience que leurs destins sont liés".
A ce propos, S.M. le Roi Mohammed VI avait assuré le président français de "l'engagement du Royaume du Maroc à œuvrer de concert avec la France pour l'édification d'une nouvelle Union méditerranéenne favorisant l'émergence d'un espace politiquement homogène, économiquement solidaire et culturellement fécond". Il faut noter dans ce cadre qu'outre le dialogue politique, le Maroc et la France se concertent d'une façon permanente sur la politique entre le Maghreb et l'Europe du Sud, dans le cadre informel du "dialogue 5 +5". De même, la coopération bilatérale compte un volet sécuritaire, notamment sur le plan de la lutte contre le terrorisme.
Les deux pays oeuvrent aussi conjointement aux plans régional, 111110nal et multilatéral contre le terrorisme et son financement, le blanchiment d'argent et le crime organisé, le trafic de drogue et l'immigration clandestine.
Cette dernière constitue un des défis majeurs de la Méditerranée. L'élargissement de l'Europe à 25 membres est aujourd'hui perçu comme une chance, à condition que la dimension méditerranéenne de la politique européenne ne soit pas perdue de vue et que cet élargissement soit accompagné d'une politique de voisinage avancée, substituant à l'as116iation pure et simple un véritable partenariat.
Initié à la Conférence euro-méditerranéenne des ministres des Affaires étrangères (Barcelone - novembre1995), le partenariat euro-méditerranéen est le cadre élargi des relations politiques, économiques et 116iales entre les 25 Etats membres de l'Union européenne et les 12 partenaires de la rive sud de la Méditerranée (Algérie, Autorité palestinienne, Chypre, Égypte,Israël, Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Syrie, Tunisie,Turquie).
Ce processus a pour objectif, entre autres, la définition d'un espace commun de paix et de stabilité au moyen d'un renforcement du dialogue politique et de la sécurité.
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Sécurité et stabilité
Le besoin de renforcer la stabilité en Méditerranée par la consolidation du partenariat entre les Etats des deux rives de la Méditerranée constitue donc un enjeu majeur pour les années à venir.Aujourd'hui, tous les pays membres expriment une perception commune des enjeux de sécurité et de protection des populations dans la région méditerranéenne, dans un contexte 111110nal marqué par la lutte contre le terrorisme 111110nal et la criminalité organisée. Confrontée à une détérioration de la situation économico-116iale sur sa rive sud, l'Europe s'emploie à multiplier les détecteurs infrarouges, les garde-frontières, les barrières, qui n'arrivent pas à empêcher les flux migratoires clandestins.
De même, les opérations coup de poing s'intensifient au moment où des voix critiquent sévèrement les politiques sélectives des Etats européens, accusés de fermer leurs frontières devant les ressortissants des pays du sud de la Méditerranée tout en encouragent l'ouverture de ces pays aux marchandises et aux capitaux européens.
C'est dans ce cadre que les Marocains attendent un assouplissement de la loi controversée sur l'"immigration choisie", préparée, à l'époque par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, pour durcir les conditions d'entrée et de séjour des étrangers dans l'Hexagone. Cette loi abroge, entre autres, la régularisation de droit des clandestins présents en France depuis dix ans.
Outre une carte de séjour spécifique "compétence et talents" pour les étrangers les plus diplômés, le texte de loi oblige les candidats à un séjour de longue durée à signer un contrat "accueil et intégration", par lequel ils s'engagent à suivre une formation, notamment linguistique.
Se disant opposé à toute régularisation massive, M. Sarkozy avait indiqué que la régularisation de 80.000 personnes par le gouvernement de Lionel Jospin en 1997 avait entraîné la multiplication par quatre des demandes d'asile.
Tout en rappelant que la crise dans les banlieues en France en novembre 2005 avait montré "les difficultés du système d'intégration français", le ministre de l'Intérieur de l'époque avait alors relevé que l'objectif du gouvernement est d'avoir une politique d'immigration maîtrisée et de permettre à tous ceux qui viennent en France d'avoir un logement et un travail.
