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Un niveau record appelé à prendre de l'ascension dans les années à venir au fur et à mesure que les exportateurs et les importateurs appréhendent les règles du jeu, à condition bien entendu que certains obstacles soient levés. Il s'agit notamment de la question du transbordement, des règles d'origine et d'éligibilité et de la gestion du quota agricole et textile.
En attendant, tout laisse croire que l'intérêt est réel. Une simple lecture de l'évolution détaillée des échanges permet de s'en apercevoir. En effet, les exportations marocaines vers les Etats-Unis ont bondi de 17% à 521,2 millions de dollars, tandis que les importations se sont adjugées 67% à 875,5 millions de dollars.
Plus en détail, les exportations marocaines à destination des USA ont porté essentiellement sur la machinerie électrique avec 122 millions de dollars (+15%), le sel/soufre/terre/pierre avec 104 millions de dollars (+8%), l'habillement tissé avec 69 millions de dollars (+89%) et les conserves alimentaires pour 31 millions de dollars (+41%). Alors que les importations ont été constituées notamment des avions pour un montant de 250 millions de dollars (+51%), les céréales avec 163 millions de dollars (+98%) et la machinerie avec 76 millions de dollars (+40%). Concomitamment, cet ALE a donné du tonus aux investissements américains au Maroc.
En effet, nombreuses sont les entreprises américaines qui ont manifesté leur intérêt pour le Maroc.
Elles ciblent des secteurs à fort potentiel de développement comme le tourisme, l'industrie automobile et des composants électroniques, sans omettre le textile.
En effet, le secteur touristique a accueilli Colony Capital, un fonds d'investissement américain spécialisé dans le tourisme, qui investira jusqu'à 1,1 milliard de dollars sur 10 ans dans le développement de la station balnéaire Taghazout (Agadir). Un projet, qui sera construit en consortium avec une entreprise espagnole.
Ce n'est pas tout, Octogone Hotels, une entreprise basée à Scottsdale, Arizona, a construit un hôtel quatre étoiles à Marrakech d'une valeur de 80 millions de dirhams. En industrie électronique, c'est Minco, une entreprise américaine spécialisée dans les composants électroniques, qui construit une unité de production de capteurs de température à l'aéroport de Casablanca.
Elle prévoit, d'ailleurs, de transférer sur ce site, en 2008, la technologie des résistances chauffantes souples.
Cet investissement d'une valeur de 150 millions de dirhams créera 250 emplois directs et indirects.
Dans le secteur du textile, c'est grâce à la mise en place de l'accord du libre-échange Maroc-USA que le groupe espagnol Tavex se renforce au Maroc. Il investit 630 millions de dirhams dans l'extension de sa filiale Settavex, spécialisée dans la fabrication du jean et du sportswear. Il y a également, l'entreprise italienne Legler qui construit une unité de production de fil destiné à la fabrication de jeans d'une valeur de 750 millions de dirhams.
Ce fil devrait permettre aux opérateurs marocains de maintenir leurs parts de marché gagnées aux Etats-Unis sous le quota exonéré des règles d'origine de l'ALE (TPL) après l'élimination de cette préférence limitée (10 ans, avec décroissance dès la sixième année).
A propos de ce secteur, il est à signaler que du 1er janvier 2006 jusqu'à fin décembre, une quarantaine d'entreprises ont bénéficié du quota et ce, avec 6,5 millions de m2 pour un chiffre d'affaires exporté de 34 millions de dollars. Pour les 3 premiers mois de 2007, déjà une trentaine d'entreprises ont profité du quota. Cela concerne 1,5 million de m2 pour un chiffre d'affaires de 7 millions de dollars.
REPÈRES
Explications
> Le 18 juin prochain, une tournée régionale est prévue pour expliquer les règles d'origine américaines qui demeurent trop compliquées.
A cet effet, deux experts américains en la matière seront en visite au Maroc.
> Les exportations textiles marocaines vers les USA sont en hausse
de 43% en 2006.
En attendant, tout laisse croire que l'intérêt est réel. Une simple lecture de l'évolution détaillée des échanges permet de s'en apercevoir. En effet, les exportations marocaines vers les Etats-Unis ont bondi de 17% à 521,2 millions de dollars, tandis que les importations se sont adjugées 67% à 875,5 millions de dollars.
Plus en détail, les exportations marocaines à destination des USA ont porté essentiellement sur la machinerie électrique avec 122 millions de dollars (+15%), le sel/soufre/terre/pierre avec 104 millions de dollars (+8%), l'habillement tissé avec 69 millions de dollars (+89%) et les conserves alimentaires pour 31 millions de dollars (+41%). Alors que les importations ont été constituées notamment des avions pour un montant de 250 millions de dollars (+51%), les céréales avec 163 millions de dollars (+98%) et la machinerie avec 76 millions de dollars (+40%). Concomitamment, cet ALE a donné du tonus aux investissements américains au Maroc.
En effet, nombreuses sont les entreprises américaines qui ont manifesté leur intérêt pour le Maroc.
Elles ciblent des secteurs à fort potentiel de développement comme le tourisme, l'industrie automobile et des composants électroniques, sans omettre le textile.
En effet, le secteur touristique a accueilli Colony Capital, un fonds d'investissement américain spécialisé dans le tourisme, qui investira jusqu'à 1,1 milliard de dollars sur 10 ans dans le développement de la station balnéaire Taghazout (Agadir). Un projet, qui sera construit en consortium avec une entreprise espagnole.
Ce n'est pas tout, Octogone Hotels, une entreprise basée à Scottsdale, Arizona, a construit un hôtel quatre étoiles à Marrakech d'une valeur de 80 millions de dirhams. En industrie électronique, c'est Minco, une entreprise américaine spécialisée dans les composants électroniques, qui construit une unité de production de capteurs de température à l'aéroport de Casablanca.
Elle prévoit, d'ailleurs, de transférer sur ce site, en 2008, la technologie des résistances chauffantes souples.
Cet investissement d'une valeur de 150 millions de dirhams créera 250 emplois directs et indirects.
Dans le secteur du textile, c'est grâce à la mise en place de l'accord du libre-échange Maroc-USA que le groupe espagnol Tavex se renforce au Maroc. Il investit 630 millions de dirhams dans l'extension de sa filiale Settavex, spécialisée dans la fabrication du jean et du sportswear. Il y a également, l'entreprise italienne Legler qui construit une unité de production de fil destiné à la fabrication de jeans d'une valeur de 750 millions de dirhams.
Ce fil devrait permettre aux opérateurs marocains de maintenir leurs parts de marché gagnées aux Etats-Unis sous le quota exonéré des règles d'origine de l'ALE (TPL) après l'élimination de cette préférence limitée (10 ans, avec décroissance dès la sixième année).
A propos de ce secteur, il est à signaler que du 1er janvier 2006 jusqu'à fin décembre, une quarantaine d'entreprises ont bénéficié du quota et ce, avec 6,5 millions de m2 pour un chiffre d'affaires exporté de 34 millions de dollars. Pour les 3 premiers mois de 2007, déjà une trentaine d'entreprises ont profité du quota. Cela concerne 1,5 million de m2 pour un chiffre d'affaires de 7 millions de dollars.
REPÈRES
Explications
> Le 18 juin prochain, une tournée régionale est prévue pour expliquer les règles d'origine américaines qui demeurent trop compliquées.
A cet effet, deux experts américains en la matière seront en visite au Maroc.
> Les exportations textiles marocaines vers les USA sont en hausse
de 43% en 2006.
