Abdedlaziz Belkhadem, chef du gouvernement algérien sortant, a été reconduit lundi à la tête d'une équipe qui n'a connu que peu de changements avec le départ de quatre ministres dont le chef de la diplomatie, Mohamed Bédjaoui.
Après l'installation le 31 mai, du Parlement élu, M. Belkhadem avait été chargé d'expédier les affaires courantes, à la tête d'une équipe resserrée, puisque délestée des ministres ayant obtenu un mandat de députation, lors du scrutin du 17 mai et ce, pour cause d'incompatibilité entre le mandat électif et un portefeuille ministériel. Belkhadem se voit ainsi confirmé dans son poste, en tant que chef du parti majoritaire (136 députés).
Les deux autres formations alliées, le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement pour la société de la paix (MSP), ont obtenu respectivement 62 et 51 sièges dans un scrutin marqué par une abstention record (65%) et des contestations pour fraudes qui ne manquent pas d'entacher la représentativité de la nouvelle chambre.
M. Bédjaoui a été remplacé à la tête du ministère des Affaires étrangères par Mourad Medelci, ministre des Finances dans le gouvernement sortant. De par sa formation, ce dernier avait précédemment occupé des postes en rapport avec le secteur des finances et du commerce, ayant été nommé en novembre 1988 ministre du Commerce, puis ministre délégué au budget en juin 1991. Il est revenu au ministère du Commerce en 1999, après avoir quitté le gouvernement en 1992. M. Medelci a été remplacé au ministère des finances par M. Karim Djoudi qui était ministre délégué chargé de la Réforme financière au même département.
Les observateurs ont noté aussi le départ des ministres de l'Habitat et de l'Urbanisme, Nadir Hamimid, et celui de la Jeunesse et des Sports, Yahya Guidoum. Ils sont remplacés respectivement par Noureddine Moussa, qui quitte le portefeuille du Tourisme, et par Hachemi Djiar, qui cède son poste de ministre de la Communication à Abderrachid Boukerzaza, ancien titulaire du ministère délégué chargé de la Ville, poste supprimé dans la nouvelle composition.
Boujemâa Haïchour, titulaire du ministère des Postes et des Technologies de l'information et de la communication dans le gouvernement sortant, s'est vu confier le département de la Communication.
Quant au ministère délégué chargé des relations avec le Parlement, il est confié à Mahmoud Khedri, en remplacement de Abdelaziz Ziari, élu président de la chambre basse du Parlement. Le ministère du Tourisme échoit à Chérif Rahmani, qui cumule ce poste avec celui de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire dont il était titulaire dans la formation sortante. Il est à noter également la promotion au rang de ministre de Mme Fatiha Mentouri, nouvelle venue dans le gouvernement.
Les autres postes restés inchangés sont notamment les ministères de l'Intérieur, de l'Energie et des Mines, de la Justice, de l'Industrie et de la Promotion des investissements, et celui de l'Education nationale, occupés respectivement par Yazid Zerhouni, Chakib Khelil, Taib Belaiz, Abdelhamid Temmar et Boubeker Benbouzid.
Boujerra Soltani, président du MSP, garde son poste de ministre d'Etat tandis que le secrétaire général du RND et ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahya, ne figure pas dans le nouveau gouvernement.
Après l'installation le 31 mai, du Parlement élu, M. Belkhadem avait été chargé d'expédier les affaires courantes, à la tête d'une équipe resserrée, puisque délestée des ministres ayant obtenu un mandat de députation, lors du scrutin du 17 mai et ce, pour cause d'incompatibilité entre le mandat électif et un portefeuille ministériel. Belkhadem se voit ainsi confirmé dans son poste, en tant que chef du parti majoritaire (136 députés).
Les deux autres formations alliées, le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement pour la société de la paix (MSP), ont obtenu respectivement 62 et 51 sièges dans un scrutin marqué par une abstention record (65%) et des contestations pour fraudes qui ne manquent pas d'entacher la représentativité de la nouvelle chambre.
M. Bédjaoui a été remplacé à la tête du ministère des Affaires étrangères par Mourad Medelci, ministre des Finances dans le gouvernement sortant. De par sa formation, ce dernier avait précédemment occupé des postes en rapport avec le secteur des finances et du commerce, ayant été nommé en novembre 1988 ministre du Commerce, puis ministre délégué au budget en juin 1991. Il est revenu au ministère du Commerce en 1999, après avoir quitté le gouvernement en 1992. M. Medelci a été remplacé au ministère des finances par M. Karim Djoudi qui était ministre délégué chargé de la Réforme financière au même département.
Les observateurs ont noté aussi le départ des ministres de l'Habitat et de l'Urbanisme, Nadir Hamimid, et celui de la Jeunesse et des Sports, Yahya Guidoum. Ils sont remplacés respectivement par Noureddine Moussa, qui quitte le portefeuille du Tourisme, et par Hachemi Djiar, qui cède son poste de ministre de la Communication à Abderrachid Boukerzaza, ancien titulaire du ministère délégué chargé de la Ville, poste supprimé dans la nouvelle composition.
Boujemâa Haïchour, titulaire du ministère des Postes et des Technologies de l'information et de la communication dans le gouvernement sortant, s'est vu confier le département de la Communication.
Quant au ministère délégué chargé des relations avec le Parlement, il est confié à Mahmoud Khedri, en remplacement de Abdelaziz Ziari, élu président de la chambre basse du Parlement. Le ministère du Tourisme échoit à Chérif Rahmani, qui cumule ce poste avec celui de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire dont il était titulaire dans la formation sortante. Il est à noter également la promotion au rang de ministre de Mme Fatiha Mentouri, nouvelle venue dans le gouvernement.
Les autres postes restés inchangés sont notamment les ministères de l'Intérieur, de l'Energie et des Mines, de la Justice, de l'Industrie et de la Promotion des investissements, et celui de l'Education nationale, occupés respectivement par Yazid Zerhouni, Chakib Khelil, Taib Belaiz, Abdelhamid Temmar et Boubeker Benbouzid.
Boujerra Soltani, président du MSP, garde son poste de ministre d'Etat tandis que le secrétaire général du RND et ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahya, ne figure pas dans le nouveau gouvernement.
