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Les routards campeurs qui ont l'habitude d'y passer quelques jours devront désormais aller au nouveau camping qui sera ouvert à Dar Bouâzza, plus précisément à la commune de Larbaâ Ouled Jarar, à une vingtaine de kilomètres de là. Il ne sera plus possible aux touristes habitués du camping camper à l'Oasis. Ils devront y aller à Dar Bouaâza où un nouveau camping international est ouvert.
Sur place, les quelques touristes rencontrés regrettent cette fermeture. « Ici, on est vraiment bien. Le camping est bien situé. On est près du centre ville. Si on a besoin de quoi que ce se soit, il suffit juste de traverser la rue pour faire ses courses. On peut aussi aller visiter la ville sans problème. En plus, le lieu est sécurisé», indique avec un pincement au cœur un routard campeur.
Même son de cloche chez les autres campeurs, notamment les habitués du lieu. Ces derniers ont du mal à réaliser qu'ils sont en train de vivre les derniers moments du camping. Le mot dommage revient souvent dans leur bouche. «Tous les ans, on vient ici. Le lieu est vraiment magnifique. C'est vraiment dommage de le fermer. C'est peut-être la dernière fois qu'on viendra à Casablanca, puisque le nouveau camping se trouve loin de la ville. Il est quasi impossible une fois là bas de venir découvrir la métropole. Avec nos camping cars, ce n'est pas pratique du tout», précise un autre couple. Mais celui qui est le plus touché par cette décision est Mohamed Chitaoui, responsable de camping, qui va devoir plier bagage et emmener femme et enfants à Dar Bouâazza.
Même si l'annonce de la fermeture imminente du camping n'est pas une nouvelle, puisqu'il s'y attendait depuis trois ans, il a du mal à croire qu'il va devoir bientôt quitter les lieux où il a grandi. «Cela fait 23 ans que je bosse ici. Mon grand père, mon père et mon oncle ont également géré ce lieu. C'est une page de ma vie qui se tourne. Ce n'est pas facile pour moi de faire comme si de rien n'était», nous a-t-il indiqué.
Et d'ajouter que le plus dur commence pour lui, puisqu'il va falloir trouver une école pour ses enfants qui sont scolarisés à Beauséjour et s'acclimater à son nouvel environnement. Alors que l'ouverture du nouveau camping est imminente, aucun panneau d'orientation n'est installé pour localiser le lieu. De Casablanca à Dar Bouâazza, il n'y a aucune orientation. Il faut se débrouiller. Pour nous y rendre, nous avons demandé la direction à six personnes. Les guides touristiques qui devront se mettre à jour auront du mal à indiquer aux routards campeurs la destination.
En revanche, le nouveau camping est mieux équipé. Il est doté d'une piscine, de terrain de jeux, d'un espace pour la pétanque, d'une superette, d'un restaurant et même d'une arène de spectacle. Tout cela va s'accompagner du changement des tarifs. Les campeurs vont devoir payer près de 100 DH la nuit pour une caravane, alors qu'ils payaient uniquement 10 DH pour une tente et 25 DH pour un camping car.
Il n'y a en fait que son emplacement qui laisse à désirer. Pour un touriste qui campe à Dar Bouâazza et qui veut par la suite découvrir Casablanca (Mosquée
Hassan II, quartier des Habous, ancienne médina, avenue Mohammed V), la tâche s'annonce difficile.
Il aurait fallu la société Istiqrar qui s'est engagée à réaliser le nouveau camping aux standards internationaux pense à ce paramètre important.
Il y a un risque certain que les camping-cars qui venaient à la découverte du Maroc ne s'arrêtent plus à Casablanca, qui en recevaient 8.000 par an, soit 10% du total des mobile homes en visite dans notre pays.
Il est à signaler que le terrain sur lequel est érigé le camping international l'Oasis appartenait à la société Sonadac. Celle-ci l'a vendu à Istiqrar. Avec la disparition de ce camping, la métropole perd encore une fois un autre site légendaire, célèbre même hors des frontières du Maroc.
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Que va-t-on faire à la place du camping ? Quel sort sera réservé aux arbres vénérables (qui ont plus de cinquante ans) qui jalonnent les allées du camping ? Va-t-on construire comme c'est le cas partout à Casablanca de nouveaux buildings ? Il s'agit là d'autant de questions auxquels on n'a pas de réponse.
Si le terrain est une propriété de la ville, elle a sûrement intérêt à en préserver les espaces verts. En revanche, s'il appartient à un particulier, une expropriation pour utilité publique serait la bienvenue.
REPÈRES
Chiffres clés
> Le camping de l'Oasis s'étend sur une superficie de 1,5 ha
> Il peut accueillir 100 tentes et 100 camping-car.
> Il a été inauguré en 1957.
> Les tarifs sont de l'ordre de 10 DH pour chaque tente, 25 DH pour un camping-car et 70 pour deux personnes avec leur camping-car en plus des frais de l'électricité.
> Il accueille près de 8.000 touristes annuellement notamment entre le mois de novembre et mai.
Sur place, les quelques touristes rencontrés regrettent cette fermeture. « Ici, on est vraiment bien. Le camping est bien situé. On est près du centre ville. Si on a besoin de quoi que ce se soit, il suffit juste de traverser la rue pour faire ses courses. On peut aussi aller visiter la ville sans problème. En plus, le lieu est sécurisé», indique avec un pincement au cœur un routard campeur.
Même son de cloche chez les autres campeurs, notamment les habitués du lieu. Ces derniers ont du mal à réaliser qu'ils sont en train de vivre les derniers moments du camping. Le mot dommage revient souvent dans leur bouche. «Tous les ans, on vient ici. Le lieu est vraiment magnifique. C'est vraiment dommage de le fermer. C'est peut-être la dernière fois qu'on viendra à Casablanca, puisque le nouveau camping se trouve loin de la ville. Il est quasi impossible une fois là bas de venir découvrir la métropole. Avec nos camping cars, ce n'est pas pratique du tout», précise un autre couple. Mais celui qui est le plus touché par cette décision est Mohamed Chitaoui, responsable de camping, qui va devoir plier bagage et emmener femme et enfants à Dar Bouâazza.
Même si l'annonce de la fermeture imminente du camping n'est pas une nouvelle, puisqu'il s'y attendait depuis trois ans, il a du mal à croire qu'il va devoir bientôt quitter les lieux où il a grandi. «Cela fait 23 ans que je bosse ici. Mon grand père, mon père et mon oncle ont également géré ce lieu. C'est une page de ma vie qui se tourne. Ce n'est pas facile pour moi de faire comme si de rien n'était», nous a-t-il indiqué.
Et d'ajouter que le plus dur commence pour lui, puisqu'il va falloir trouver une école pour ses enfants qui sont scolarisés à Beauséjour et s'acclimater à son nouvel environnement. Alors que l'ouverture du nouveau camping est imminente, aucun panneau d'orientation n'est installé pour localiser le lieu. De Casablanca à Dar Bouâazza, il n'y a aucune orientation. Il faut se débrouiller. Pour nous y rendre, nous avons demandé la direction à six personnes. Les guides touristiques qui devront se mettre à jour auront du mal à indiquer aux routards campeurs la destination.
En revanche, le nouveau camping est mieux équipé. Il est doté d'une piscine, de terrain de jeux, d'un espace pour la pétanque, d'une superette, d'un restaurant et même d'une arène de spectacle. Tout cela va s'accompagner du changement des tarifs. Les campeurs vont devoir payer près de 100 DH la nuit pour une caravane, alors qu'ils payaient uniquement 10 DH pour une tente et 25 DH pour un camping car.
Il n'y a en fait que son emplacement qui laisse à désirer. Pour un touriste qui campe à Dar Bouâazza et qui veut par la suite découvrir Casablanca (Mosquée
Hassan II, quartier des Habous, ancienne médina, avenue Mohammed V), la tâche s'annonce difficile.
Il aurait fallu la société Istiqrar qui s'est engagée à réaliser le nouveau camping aux standards internationaux pense à ce paramètre important.
Il y a un risque certain que les camping-cars qui venaient à la découverte du Maroc ne s'arrêtent plus à Casablanca, qui en recevaient 8.000 par an, soit 10% du total des mobile homes en visite dans notre pays.
Il est à signaler que le terrain sur lequel est érigé le camping international l'Oasis appartenait à la société Sonadac. Celle-ci l'a vendu à Istiqrar. Avec la disparition de ce camping, la métropole perd encore une fois un autre site légendaire, célèbre même hors des frontières du Maroc.
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La fermeture et après ?
L'annonce de la fermeture du camping international de l'Oasis dès le mois de juillet prochain suscite plusieurs interrogations.Que va-t-on faire à la place du camping ? Quel sort sera réservé aux arbres vénérables (qui ont plus de cinquante ans) qui jalonnent les allées du camping ? Va-t-on construire comme c'est le cas partout à Casablanca de nouveaux buildings ? Il s'agit là d'autant de questions auxquels on n'a pas de réponse.
Si le terrain est une propriété de la ville, elle a sûrement intérêt à en préserver les espaces verts. En revanche, s'il appartient à un particulier, une expropriation pour utilité publique serait la bienvenue.
REPÈRES
Chiffres clés
> Le camping de l'Oasis s'étend sur une superficie de 1,5 ha
> Il peut accueillir 100 tentes et 100 camping-car.
> Il a été inauguré en 1957.
> Les tarifs sont de l'ordre de 10 DH pour chaque tente, 25 DH pour un camping-car et 70 pour deux personnes avec leur camping-car en plus des frais de l'électricité.
> Il accueille près de 8.000 touristes annuellement notamment entre le mois de novembre et mai.
