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Dans le paysage audiovisuel national, le Festival international du cinéma d'animation de Meknès (FICAM) est devenu, au fil du temps, une véritable institution, qui œuvre à donner ses lettres de noblesse à cette branche du cinéma au Maroc. Malgré cela, le cinéma d'animation a toujours été considéré comme une discipline peu sérieuse dans le monde du 7e Art.
Et pourtant, c'est un genre à part entière, qui est autrement plus complexe et plus coûteux que les autres.
Dans ce contexte, pour le moins défavorable, l'Institut français de Meknès organise, du 10 au 18 mai 2007, la 7e édition du FICAM.
L'événement s'intéresse plus particulièrement cette année aux liens entre illustration, bandes dessinées et cinéma d'animation. Le programme est ambitieux et les films, les rencontres, les expositions s'enchaînent durant toute la période du festival.
Des artistes et des professionnels de renommée internationale ont d'ores et déjà confirmé leur présence à Meknès.
Le FICAM pour cette édition 2007 accueillera, et pour la deuxième fois, le réalisateur français Michel Ocelot (Kirikou et la sorcière) qui viendra présenter son dernier-né Azur et Asmar, fable esthétique sur la tolérance.
Nous accueillerons également Serge Elissalde et Grégoire Solotareff avec U, le réalisateur américain Bill Plympton, qui foule pour la première fois la terre africaine, Quino, référence mondiale de la bande dessinée et du dessin de presse, créateur du personnage Mafalda, le caricaturiste et réalisateur jordanien Emad Hajjaj, auteur d'un célèbre personnage, Abu Mahjoob, le réalisateur nigérien Mustapha Alassane, pionnier du film d'animation africain, auquel le festival rendra un hommage, et bien d'autres encore…
Riche programmation
Comme chaque année, la programmation est riche et variée, avec des films projetés en avant-première marocaine qui s'adressent à tous les publics. Des expositions et des tables rondes viendront compléter la programmation cinématographique.
La formation, qui constitue une de priorités du FICAM, se déclinera comme chaque année en deux axes : une formation à destination des enseignants et une formation de story-board, pour des étudiants issus d'écoles d'art marocaines. C'est un travail qui commence à donner ses fruits au bout de quatre ans de persévérance, puisque les étudiants qui ont découvert les ficelles de l'animation à Meknès préparent leurs premiers courts-métrages pour cette septième édition. L'ouverture du festival sera l'occasion de décerner le Grand prix Aïcha de l'animation, pour la deuxième année consécutive, et de projeter, en avant première, Famila, le projet de court-métrage qui a été primé l'année dernière.
Dans le cadre du FICAM, une sélection de six films voyagera à travers onze villes marocaines grâce au soutien des instituts français et des alliances franco-marocaines.
Une aventure cinématographique qui entame sa quatrième édition et qui fait rayonner le film d'animation au Maroc.
En tout état de cause, cet événement revêt une importance considérable dans la promotion de ce genre cinématographique, qui peine à trouver une place au soleil dans un contexte qui ne lui est pas très favorable.
Paradoxalement, ce ne sont pas les talents qui manquent, d'autant plus que les tuteurs de la culture dans notre pays ne semblent pas lui donner l'importance qu'il mérite.
Pour preuve, il aura fallu que ce soit l'IF de Meknès qui l'organise. A bon entendeur...
REPÈRES
Quelques Participants
> Michel Ocelot
> Serge Elissalde
> Grégoire Solotareff
> Bill Plympton
> Emad Hajjaj
> Mustapha Alassane
Et pourtant, c'est un genre à part entière, qui est autrement plus complexe et plus coûteux que les autres.
Dans ce contexte, pour le moins défavorable, l'Institut français de Meknès organise, du 10 au 18 mai 2007, la 7e édition du FICAM.
L'événement s'intéresse plus particulièrement cette année aux liens entre illustration, bandes dessinées et cinéma d'animation. Le programme est ambitieux et les films, les rencontres, les expositions s'enchaînent durant toute la période du festival.
Des artistes et des professionnels de renommée internationale ont d'ores et déjà confirmé leur présence à Meknès.
Le FICAM pour cette édition 2007 accueillera, et pour la deuxième fois, le réalisateur français Michel Ocelot (Kirikou et la sorcière) qui viendra présenter son dernier-né Azur et Asmar, fable esthétique sur la tolérance.
Nous accueillerons également Serge Elissalde et Grégoire Solotareff avec U, le réalisateur américain Bill Plympton, qui foule pour la première fois la terre africaine, Quino, référence mondiale de la bande dessinée et du dessin de presse, créateur du personnage Mafalda, le caricaturiste et réalisateur jordanien Emad Hajjaj, auteur d'un célèbre personnage, Abu Mahjoob, le réalisateur nigérien Mustapha Alassane, pionnier du film d'animation africain, auquel le festival rendra un hommage, et bien d'autres encore…
Riche programmation
Comme chaque année, la programmation est riche et variée, avec des films projetés en avant-première marocaine qui s'adressent à tous les publics. Des expositions et des tables rondes viendront compléter la programmation cinématographique.
La formation, qui constitue une de priorités du FICAM, se déclinera comme chaque année en deux axes : une formation à destination des enseignants et une formation de story-board, pour des étudiants issus d'écoles d'art marocaines. C'est un travail qui commence à donner ses fruits au bout de quatre ans de persévérance, puisque les étudiants qui ont découvert les ficelles de l'animation à Meknès préparent leurs premiers courts-métrages pour cette septième édition. L'ouverture du festival sera l'occasion de décerner le Grand prix Aïcha de l'animation, pour la deuxième année consécutive, et de projeter, en avant première, Famila, le projet de court-métrage qui a été primé l'année dernière.
Dans le cadre du FICAM, une sélection de six films voyagera à travers onze villes marocaines grâce au soutien des instituts français et des alliances franco-marocaines.
Une aventure cinématographique qui entame sa quatrième édition et qui fait rayonner le film d'animation au Maroc.
En tout état de cause, cet événement revêt une importance considérable dans la promotion de ce genre cinématographique, qui peine à trouver une place au soleil dans un contexte qui ne lui est pas très favorable.
Paradoxalement, ce ne sont pas les talents qui manquent, d'autant plus que les tuteurs de la culture dans notre pays ne semblent pas lui donner l'importance qu'il mérite.
Pour preuve, il aura fallu que ce soit l'IF de Meknès qui l'organise. A bon entendeur...
REPÈRES
Quelques Participants
> Michel Ocelot
> Serge Elissalde
> Grégoire Solotareff
> Bill Plympton
> Emad Hajjaj
> Mustapha Alassane
