Chaque année durant le mois de novembre, le monde entier s'unit pour sensibiliser sur le cancer du poumon. Même si ce fléau cause près de 1,1 million de décès par an, ses spécificités restent peu connues.
Car si dans la plupart des cas cette pathologie est associée au tabagisme, 20% des malades n'ont jamais fumé de leur vie. D'autres facteurs de risque existent mis à part le tabac. Les personnes qui sont exposées à l'amiante ou au gaz radon ou celles qui ont gardé des séquelles d'une ancienne maladie pulmonaire, telle que la tuberculose, ou ont un antécédent familial de cancer du poumon ou encore un antécédent de traitement anticancéreux ont plus de probabilité d'avoir un cancer du poumon.
Au Maroc, il n'existe pas de statistiques officielles quant à l'incidence du cancer du poumon Aussi, l'association ‘'Néo Vi House'' créée en 2004 et dont la mission est d'accompagner les patients atteints de ‘'maladies lourdes'' et de longue durée, a lancé, le 21 novembre, le premier Concours national de la presse pour la sensibilisation au cancer du poumon sous le thème "J'écris pour le poumon". Cette initiative, première dans son genre au Maroc, vise à souligner l'importance du travail des journalistes dans la vulgarisation du cancer du poumon. Car aujourd'hui, de nombreuses études ont montré que la détection précoce des cancers et leurs traitements augmentent les chances de survie et permettent d'offrir aux patients davantage d'options thérapeutiques.
D'où le rôle de la sensibilisation. Le concours est ouvert à tous les journalistes issus des différentes médias marocains: écrits, électroniques, radiodiffusés et télédiffusés ayant produit un reportage rigoureux et percutant sur le cancer du poumon. Il récompense l'excellence journalistique dans trois différentes catégories: le Prix d'excellence de la presse grand public, le Prix d'excellence en journalisme médical et le Prix du meilleur reportage TV ou radio. "Plusieurs personnes demandent à s'informer sur le cancer du poumon afin de mieux l'appréhender et réagir à temps.
Nous sommes heureux de lancer ce concours afin de reconnaître l'excellent rôle de nos journalistes dans la sensibilisation du grand public", souligne le professeur Abdelkader Acharki, cancérologue et membre du jury. Des bourses d'excellence seront remises au lauréat de chaque catégorie du Prix national de la presse pour la sensibilisation au cancer du poumon. Des renseignements concernant ce concours ainsi que les modalités d'inscription sont disponibles auprès de son secrétariat. La sélection des oeuvres primées est fondée sur la rigueur des reportages et les réflexions qu'elles ont suscitées à l'égard du cancer du poumon, de même que sur leur degré de sensibilisation du grand public à cette maladie et à sa prévalence au Maroc.
"Le concours identifiera un groupe de journalistes qui contribuent à rehausser le profil trop souvent négligé de cette pathologie, principale cause de décès lié au cancer dans le monde entier", poursuit le Pr. Acharki Dès le 21 novembre, les journalistes intéressés sont invités à la déposer leurs reportages publiés auprès du secrétariat chargé de la campagne. Bonne chance!
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Près de la moitié des patients dépistés est déjà porteuse de métastases, expliquant qu'à peine 20% des malades peuvent bénéficier d'un traitement réellement curatif. Afin de pouvoir la détecter sur une radiographie, la tumeur doit avoir atteint un diamètre d'au moins un centimètre.
Elle n'est alors plus à un stade précoce, mais a déjà effectué les trois-quarts de son développement durant de nombreuses années, sans avoir été dépistée. Il est donc d'autant plus urgent de réagir de manière rapide et ciblée lorsqu'une tumeur est soupçonnée car les chances de guérison d'un cancer du poumon restent médiocres: elles dépendent du diagnostic des prélèvements de tissus et du stade de développement de la tumeur lors du traitement. Chez les personnes atteintes d'un carcinome bronchique non-microcellulaire, 40% d'entre elles vivent encore cinq ans si la tumeur a été précocement dépistée.
Mais dans le cas d'un diagnostic tardif, seuls 5% vivront encore 5 ans.
Car si dans la plupart des cas cette pathologie est associée au tabagisme, 20% des malades n'ont jamais fumé de leur vie. D'autres facteurs de risque existent mis à part le tabac. Les personnes qui sont exposées à l'amiante ou au gaz radon ou celles qui ont gardé des séquelles d'une ancienne maladie pulmonaire, telle que la tuberculose, ou ont un antécédent familial de cancer du poumon ou encore un antécédent de traitement anticancéreux ont plus de probabilité d'avoir un cancer du poumon.
Au Maroc, il n'existe pas de statistiques officielles quant à l'incidence du cancer du poumon Aussi, l'association ‘'Néo Vi House'' créée en 2004 et dont la mission est d'accompagner les patients atteints de ‘'maladies lourdes'' et de longue durée, a lancé, le 21 novembre, le premier Concours national de la presse pour la sensibilisation au cancer du poumon sous le thème "J'écris pour le poumon". Cette initiative, première dans son genre au Maroc, vise à souligner l'importance du travail des journalistes dans la vulgarisation du cancer du poumon. Car aujourd'hui, de nombreuses études ont montré que la détection précoce des cancers et leurs traitements augmentent les chances de survie et permettent d'offrir aux patients davantage d'options thérapeutiques.
D'où le rôle de la sensibilisation. Le concours est ouvert à tous les journalistes issus des différentes médias marocains: écrits, électroniques, radiodiffusés et télédiffusés ayant produit un reportage rigoureux et percutant sur le cancer du poumon. Il récompense l'excellence journalistique dans trois différentes catégories: le Prix d'excellence de la presse grand public, le Prix d'excellence en journalisme médical et le Prix du meilleur reportage TV ou radio. "Plusieurs personnes demandent à s'informer sur le cancer du poumon afin de mieux l'appréhender et réagir à temps.
Nous sommes heureux de lancer ce concours afin de reconnaître l'excellent rôle de nos journalistes dans la sensibilisation du grand public", souligne le professeur Abdelkader Acharki, cancérologue et membre du jury. Des bourses d'excellence seront remises au lauréat de chaque catégorie du Prix national de la presse pour la sensibilisation au cancer du poumon. Des renseignements concernant ce concours ainsi que les modalités d'inscription sont disponibles auprès de son secrétariat. La sélection des oeuvres primées est fondée sur la rigueur des reportages et les réflexions qu'elles ont suscitées à l'égard du cancer du poumon, de même que sur leur degré de sensibilisation du grand public à cette maladie et à sa prévalence au Maroc.
"Le concours identifiera un groupe de journalistes qui contribuent à rehausser le profil trop souvent négligé de cette pathologie, principale cause de décès lié au cancer dans le monde entier", poursuit le Pr. Acharki Dès le 21 novembre, les journalistes intéressés sont invités à la déposer leurs reportages publiés auprès du secrétariat chargé de la campagne. Bonne chance!
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Dépistage précoce
La tumeur du poumon représente la première cause de mortalité due au cancer, pour les deux sexes, dépassant la mortalité réunie du cancer du côlon, de la prostate, du sein et des accidents de la voie publique. Le principal problème qui se pose avec le cancer du poumon est que son dépistage est souvent trop tardif.Près de la moitié des patients dépistés est déjà porteuse de métastases, expliquant qu'à peine 20% des malades peuvent bénéficier d'un traitement réellement curatif. Afin de pouvoir la détecter sur une radiographie, la tumeur doit avoir atteint un diamètre d'au moins un centimètre.
Elle n'est alors plus à un stade précoce, mais a déjà effectué les trois-quarts de son développement durant de nombreuses années, sans avoir été dépistée. Il est donc d'autant plus urgent de réagir de manière rapide et ciblée lorsqu'une tumeur est soupçonnée car les chances de guérison d'un cancer du poumon restent médiocres: elles dépendent du diagnostic des prélèvements de tissus et du stade de développement de la tumeur lors du traitement. Chez les personnes atteintes d'un carcinome bronchique non-microcellulaire, 40% d'entre elles vivent encore cinq ans si la tumeur a été précocement dépistée.
Mais dans le cas d'un diagnostic tardif, seuls 5% vivront encore 5 ans.
