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A rappeler qu'Amitech Maroc a été créée en février 2006 sur une superficie de 64.613 m2, pour se positionner sur le très prometteur secteur des canalisations aussi bien au niveau national qu'international.
Fruit d'un partenariat maroco-saoudien, ce projet a mobilisé un investissement de 211 millions de dirhams et a assuré l'emploi à une centaine de personnes pour une production de 120 à 220 km de canalisations par an. La production est destinée en premier lieu au marché national, notamment le projet d'irrigation El Guerdane.
Ce positionnement se justifie, selon le PDG de l'ONA, Saâd Bendidi, par les énormes besoins en investissements de l'activité de l'irrigation au Maroc, qui découlent d'une situation hydrique inconfortable. «L'agriculture utilise plus de 90% de l'eau douce
au Maroc.
Comme il s'agit d'une ressource de plus en plus rare devant être mobilisée pour faire face à une demande de plus en plus forte, plusieurs actions sont lancées au niveau national pour rationaliser et optimiser son utilisation», souligne-t-on.
Dans ce contexte, ajoute-t-on, «le potentiel d'Amitech Maroc sur le marché national est très prometteur, puisque le PRV est aujourd'hui considéré comme la technologie de référence pour mener à bien des projets d'irrigation, d'assainissement, de renouvellement et d'extension des réseaux».
En effet, on estime que le marché global des canalisations au Maroc représente environ 1,6 milliard de DH par an pour les dix prochaines années. Cependant, les deux partenaires ne se contenteront pas
du marché marocain, mais comptent destiner également la production de leur unité industrielle à l'export, notamment vers le marché africain.
Celui-ci, argumentent-ils, est en fait très prometteur, puisqu'il souffre d'un important déficit en infrastructure du transport et de distribution d'eau. Pour être en mesure de répondre à cette demande, Amitech Maroc prévoit d'augmenter sa capacité par l'installation de nouvelles lignes de production.
Par ailleurs, il est à noter, selon les responsables de la nouvelle société, que l'utilisation du PRV pour les canalisations et conduites, proposée désormais par Amitech Maroc,va permettre à ses utilisateurs de réduire les pertes d'eau qui se situe aujourd'hui entre 35et 50% dans le secteur agricole marocain. Elle offre également, ajoutent-ils, une plus grande rapidité dans l'exécution des projets : les délais peuvent être réduits de moitié.
L'avantage est également d'ordre financier, puisque l'utilisation du PRV réduit le montant des investissements.
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Celui-ci s'étend sur une superficie d'environ 10.600 ha. Le plan directeur d'aménagement des ressources en eau des bassins de Souss-Massa a alloué un volume moyen annuel de 45 millions de mètres cube d'eau provenant du barrage d'Aoulouz.
Pour amener cette eau de surface dans ce périmètre, une adduction de 90 km et un réseau de distribution de plus de 300 km sont construits. Démarré à la fin de l'année 2005, le projet El Guerdane s'achèvera en novembre 2008.
Fruit d'un partenariat maroco-saoudien, ce projet a mobilisé un investissement de 211 millions de dirhams et a assuré l'emploi à une centaine de personnes pour une production de 120 à 220 km de canalisations par an. La production est destinée en premier lieu au marché national, notamment le projet d'irrigation El Guerdane.
Ce positionnement se justifie, selon le PDG de l'ONA, Saâd Bendidi, par les énormes besoins en investissements de l'activité de l'irrigation au Maroc, qui découlent d'une situation hydrique inconfortable. «L'agriculture utilise plus de 90% de l'eau douce
au Maroc.
Comme il s'agit d'une ressource de plus en plus rare devant être mobilisée pour faire face à une demande de plus en plus forte, plusieurs actions sont lancées au niveau national pour rationaliser et optimiser son utilisation», souligne-t-on.
Dans ce contexte, ajoute-t-on, «le potentiel d'Amitech Maroc sur le marché national est très prometteur, puisque le PRV est aujourd'hui considéré comme la technologie de référence pour mener à bien des projets d'irrigation, d'assainissement, de renouvellement et d'extension des réseaux».
En effet, on estime que le marché global des canalisations au Maroc représente environ 1,6 milliard de DH par an pour les dix prochaines années. Cependant, les deux partenaires ne se contenteront pas
du marché marocain, mais comptent destiner également la production de leur unité industrielle à l'export, notamment vers le marché africain.
Celui-ci, argumentent-ils, est en fait très prometteur, puisqu'il souffre d'un important déficit en infrastructure du transport et de distribution d'eau. Pour être en mesure de répondre à cette demande, Amitech Maroc prévoit d'augmenter sa capacité par l'installation de nouvelles lignes de production.
Par ailleurs, il est à noter, selon les responsables de la nouvelle société, que l'utilisation du PRV pour les canalisations et conduites, proposée désormais par Amitech Maroc,va permettre à ses utilisateurs de réduire les pertes d'eau qui se situe aujourd'hui entre 35et 50% dans le secteur agricole marocain. Elle offre également, ajoutent-ils, une plus grande rapidité dans l'exécution des projets : les délais peuvent être réduits de moitié.
L'avantage est également d'ordre financier, puisque l'utilisation du PRV réduit le montant des investissements.
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Le projet El Guerdane
Le projet El Guerdane est basé sur un partenariat public-privé pour le cofinancement, la conception, la construction et la gestion des infrastructures d'irrigation dans ce périmètre, situé dans la province de Taroudant.Celui-ci s'étend sur une superficie d'environ 10.600 ha. Le plan directeur d'aménagement des ressources en eau des bassins de Souss-Massa a alloué un volume moyen annuel de 45 millions de mètres cube d'eau provenant du barrage d'Aoulouz.
Pour amener cette eau de surface dans ce périmètre, une adduction de 90 km et un réseau de distribution de plus de 300 km sont construits. Démarré à la fin de l'année 2005, le projet El Guerdane s'achèvera en novembre 2008.
