"L'inconnu de l'Elysée " est le tout dernier livre que Pierre Péan, journaliste indépendant, vient de publier et dont la sortie est prévue le 17 février aux éditions Fayard. C'est le livre confessions de Jacques Chirac, président de la République française. Comme fut celui du même auteur sur François Mitterrand et intitulé " Une jeunesse française ", publié en 1994, un an avant sa mort. Les journaux français se sont fait un véritable défi ludique en s'emparant des bonnes feuilles que l'hebdomadaire Marianne a publiées en exclusivité, chacun y allant de son couplet.
Tantôt dithyrambique, tantôt critique et acidulé. Le détour par ce livre, nous le concevons à notre niveau pour saisir l'une des nombreuses confidences lâchées par un président français, élu deux fois et qui a marqué l'histoire des dernières décennies de son pays, mais aussi la nôtre. Elle porte sur ses relations avec feu S.M. Hassan II et notamment le soutien apporté par Jacques Chirac à l'African National Congres (ANC) de Nelson Mendela.
Ni plus ni moins, le président français raconte : " J'ai été militant de l'ANC de Mandela depuis la fin des années soixante, le début des années soixante-dix. J'ai été approché par Hassan II, Roi du Maroc, pour aider au financement de l'ANC (…) Le Souverain versait de l'argent à l'ANC (…) et avait constitué un réseau de gens qui aidaient au financement de l'ANC. Il m'avait choisi pour cela ".
La confidence, aussi rétrospective, voire tardive, surprendra bien des gens. A commencer, peut-être, par les dirigeants sud-africains dont le président Thabo Mbeki, militant invétéré de l'ANC. Nelson Mandela, prix Nobel de la paix vit toujours et Mbeki préside encore aux destinées de l'Afrique du Sud. L'un et l'autre savent à quel point le Royaume du Maroc soutenait particulièrement le mouvement national sud-africain contre l'Apartheid et pour l'indépendance du pays.
Un bureau de liaison était installé à Rabat, tout comme pour tous les autres mouvements de libération en Afrique, celui du Mozambique, du Cap Vert, du FLN algérien et autres. Les années qui avaient suivi l'indépendance du Maroc avaient connu une implantation à nulle autre pareille des groupes militants africains au Maroc, au point de faire de Rabat la "capitale et la base arrière des mouvements de libération des Etats d'Afrique " encore sous le joug colonial.
Que les dirigeants sud-africains aient été à ce point frappés de cécité, qu'ils vouent au Maroc une sorte de haine pathologique, n'occulte pas une réalité historique rappelée par le président français. Le peuple sud-africain, lui, n'a pas la mémoire courte, non plus Nelson Mandela ou l'ANC que le Maroc n'a jamais cessé de soutenir.
Tantôt dithyrambique, tantôt critique et acidulé. Le détour par ce livre, nous le concevons à notre niveau pour saisir l'une des nombreuses confidences lâchées par un président français, élu deux fois et qui a marqué l'histoire des dernières décennies de son pays, mais aussi la nôtre. Elle porte sur ses relations avec feu S.M. Hassan II et notamment le soutien apporté par Jacques Chirac à l'African National Congres (ANC) de Nelson Mendela.
Ni plus ni moins, le président français raconte : " J'ai été militant de l'ANC de Mandela depuis la fin des années soixante, le début des années soixante-dix. J'ai été approché par Hassan II, Roi du Maroc, pour aider au financement de l'ANC (…) Le Souverain versait de l'argent à l'ANC (…) et avait constitué un réseau de gens qui aidaient au financement de l'ANC. Il m'avait choisi pour cela ".
La confidence, aussi rétrospective, voire tardive, surprendra bien des gens. A commencer, peut-être, par les dirigeants sud-africains dont le président Thabo Mbeki, militant invétéré de l'ANC. Nelson Mandela, prix Nobel de la paix vit toujours et Mbeki préside encore aux destinées de l'Afrique du Sud. L'un et l'autre savent à quel point le Royaume du Maroc soutenait particulièrement le mouvement national sud-africain contre l'Apartheid et pour l'indépendance du pays.
Un bureau de liaison était installé à Rabat, tout comme pour tous les autres mouvements de libération en Afrique, celui du Mozambique, du Cap Vert, du FLN algérien et autres. Les années qui avaient suivi l'indépendance du Maroc avaient connu une implantation à nulle autre pareille des groupes militants africains au Maroc, au point de faire de Rabat la "capitale et la base arrière des mouvements de libération des Etats d'Afrique " encore sous le joug colonial.
Que les dirigeants sud-africains aient été à ce point frappés de cécité, qu'ils vouent au Maroc une sorte de haine pathologique, n'occulte pas une réalité historique rappelée par le président français. Le peuple sud-africain, lui, n'a pas la mémoire courte, non plus Nelson Mandela ou l'ANC que le Maroc n'a jamais cessé de soutenir.
