Menu
Search
Mardi 23 Décembre 2025
S'abonner
close
Mardi 23 Décembre 2025
Menu
Search

«Oujda, porte du Maroc, mille ans d'Histoire»

Quand l'Oriental apporte son témoignage de nouveau pôle
Sous la supervision personnelle du wali d'Oujda, Mohamed Ibrahimi , les éditions «La Croisée des chemins» viennent d'éditer un grand livre illustré de près de 225 pages sur cette ville dont

«Oujda, porte du Maroc, mille ans d'Histoire»
«Oujda, Porte du Maroc, mille ans d'histoire» !
Un kaléidoscope ambitieux, un monumental document sur une ville et une région qui avancent aujourd'hui dans les pas de leur histoire, mais n'assument celle-ci que pour mieux relever le défi de l'avenir et du développement.

La conception , la déclinaison de l'ouvrage – qui à première vue appartient à cette collection de «beaux livres» - nous donnent le plus large et séduisant champ de vision de cet Oriental que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a décidé de faire décoller et auquel il assigne des objectifs ambitieux de développement et d'émancipation.
C'est un mélange de textes significatifs réunis sous la même bannière : restituer à la ville sa mémoire, sa dimension dans le temps et l'espace, son rôle comme carrefour incontournable et à ses populations à la fois leur fierté et leur place. Le titre du livre est à lui seul suffisamment indicatif pour ne pas manquer de nous 111peller : mille ans d'histoire, c'est la preuve que la ville d'Oujda plonge ses racines dans le temps.

C'est aussi le signe vivant qu'elle ne s'est jamais départie de sa mission de ville carrefour, au rayonnement impérissable en dépit d'un long sommeil, dans lequel elle a été plongée malgré elle. Pôle de culture et de traditions, Oujda est aujourd'hui un pôle de développement et de modernité. Elle s'insère, au même titre que Marrakech, Tanger, Fès ou Casablanca dans le grand schéma royal de modernité. Force nous est de souligner que depuis huit ans maintenant , son destin change. Car, au lendemain de son accession au Trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI lui a réservé dans le cadre d'une grande tournée – la première à vrai dire – une visite populaire. Ce ne fut pas seulement un signal royal aux populations et, surtout, au gouvernement, mais l'engagement affirmé du Souverain que désormais Oujda et l'Oriental d'une manière générale occupent une place privilégiée dans l'agenda royal. Et de fait, on a compté pas moins d'une quinzaine de visites du Souverain dans cette région.

La nomi110n du wali Mohamed Ibrahimi, homme de rigueur et de labeur, connu pour son «esprit de méthode», s'est inscrite dans cette même volonté de faire de la région un pôle de développement moderne. Dotée de nouvelles infrastructures, reliée bientôt par autoroute à Fès, Meknès , Tanger et Casablanca, elle voit également son espace urbain se réorganiser, ses sites s'embellir, ses richesses naturelles et humaines se renforcer. L'un des plus grands et des plus modernes hôpitaux du Royaume est dans cette ville qui, la volonté politique et la vocation esthétique aidant, mène un combat sans merci aux bidonvilles et à l'habitat insalubre. Cité asphaltée, organisée tout en design urbain, elle est redevenue la « capitale» qui conjugue avec bonheur modernité et tradition.

Oujda, autrefois « accrochée» à l'est pour son développement et son commerce, est à présent ancrée dans un mouvement inverse. Mieux, son essor n'est plus seulement horizontal, il devient vertical, parce que l'Oriental, par le biais de la rocade Saïdia-Nador-Tanger, pointe son regard ambitieux et audacieux vers la Méditerranée, vers cette Europe dont la présence s'y fait de plus en plus effective et diversifiée. Le livre «Oujda, porte du Maroc» tombe à point nommé pour illustrer cette dimension de décollage multidimensionnel. On doit signaler, en effet, que plusieurs tentatives avaient été faites pour éditer un ouvrage de cette ardeur et de cette valeur, beaucoup de walis ou de gouverneurs s'y étant essayés par le passé, mais en vain ! Et voilà que le beau texte «Oujda, porte du Maroc, mille ans d'histoire» caresse le rêve d'embrasser d'un seul tenant une émergence en toutes dimensions et en tous aspects d'une ville dont le décollage nous parvient sous des échos persistants, séduisants et qui renoue avec sa vocation de carrefour.

La première leçon de ce développement exponentiel et maîtrisé, comme le montre l'harmonie déclinée du livre en termes de textes, d'illustrations et le choix des sites – happés par le projecteur du grand photographe Khalil Nemmaoui -, est que la ville d'Oujda ne lie plus son sort, si tant est que l'on puisse encore croire qu'elle l'ait jamais fait, à la frontière algérienne. La vision royale, mise en œuvre par le wali , a créé les conditions d'un développement multiforme qui pose les jalons d'un véritable pôle de compétitivité moderne et tourné aussi, et c'est un acquis, vers la satisfaction des besoins des populations d'abord. Et ces dernières adhèrent avec bonheur et un réel ébaudissement à cette vaste entreprise de renaissance de l'Oriental dont le livre «Oujda porte du Maroc, mille ans d'Histoire », nous donne la mesure incommensurable, esthétique, économique et humaine.
Lisez nos e-Papers