La réforme du cycle du doctorat sort des limbes. En effet, c'est hier que le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, Habib El Malki, a présenté la synthèse du projet de la réforme lors de la troisième conférence pédagogique nationale tenue à Skhirat.
Ce projet, dont la durée d'élaboration a nécessité deux années constitue une synthèse des propositions formulées par les universités et tient compte des conclusions et recommandations des deux rencontres nationales sur la réforme des études doctorales, tenues en 2005 et 2006 et du travail de la commission scientifique et pédagogique. «La réforme en cours concernant les études doctorales s'inscrit dans les orientations de la Charte nationale d'éducation et de la formation, visant une réforme globale du système .” a déclaré le ministre.
Et d'ajouter qu'elle constitue la dernière phase dans la mise en œuvre de l'architecture pédagogique . Cette expérience remédiera, selon les propos du responsable, aux dysfonctionnements du système des UFR, tout en consolidant les acquis de cette expérience».
En effet, parmi les objectifs essentiels de ce projet, il y a le renforcement de la formation doctorale par l'introduction, dans le cursus, de formations complémentaires, utiles aux doctorants pour l'élaboration de leurs projets professionnels. «Ces formations faciliteront l'insertion des étudiants dans le monde du travail», explique Hafid Boutaleb, président de la commission scientifique et pédagogique.
Le projet a pour but également d'assurer un meilleur suivi des doctorants et une préparation des thèses dans des délais raisonnables, à travers notamment des dispositions prévues dans la charte des thèses. «La réforme vise non seulement à remédier aux dysfonctionnements du système ancien, mais aussi à améliorer la qualité des recherches doctorales, notamment à travers le choix des thématiques de recherche, l'encadrement et le suivi, la mise en place de structures de recherche accréditées par l'université et la création d'une charte des thèses pour la première fois. Une charte qui définira les obligations et les devoirs de chaque étudiant», relève le président de la commission.
Poure faire aboutir ce projet, le ministère a prévu de renforcer la contractualisation avec l'Etat et la mise en place de nouveaux partenariats socio-économiques afin de disposer de nouveaux financements et de bourses de recherches doctorales. «Cette réforme va assurer une visibilité de l'offre de formation et de recherche doctorale de l'université, tout en rationalisant les moyens», a annoncé le ministre.
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Il s'agit d'un véritable contrat qualité qui précise les conditions jugées nécessaires au bon déroulement d'une thèse (choix du sujet de thèse, conditions de travail du doctorant, insertion professionnelle du docteur…).
En effet, l'inscription à une thèse reste un choix et un accord librement conclu entre le doctorant et son directeur de thèse. Cet accord porte sur le sujet et les conditions de travail indispensables à un avancement acceptable des travaux de recherche. Le directeur de thèse et le doctorant ont donc chacun des droits et des devoirs respectifs d'un haut niveau d'exigence.
Par conséquent, les deux parties seront les signataires de cette charte.
Ce projet, dont la durée d'élaboration a nécessité deux années constitue une synthèse des propositions formulées par les universités et tient compte des conclusions et recommandations des deux rencontres nationales sur la réforme des études doctorales, tenues en 2005 et 2006 et du travail de la commission scientifique et pédagogique. «La réforme en cours concernant les études doctorales s'inscrit dans les orientations de la Charte nationale d'éducation et de la formation, visant une réforme globale du système .” a déclaré le ministre.
Et d'ajouter qu'elle constitue la dernière phase dans la mise en œuvre de l'architecture pédagogique . Cette expérience remédiera, selon les propos du responsable, aux dysfonctionnements du système des UFR, tout en consolidant les acquis de cette expérience».
En effet, parmi les objectifs essentiels de ce projet, il y a le renforcement de la formation doctorale par l'introduction, dans le cursus, de formations complémentaires, utiles aux doctorants pour l'élaboration de leurs projets professionnels. «Ces formations faciliteront l'insertion des étudiants dans le monde du travail», explique Hafid Boutaleb, président de la commission scientifique et pédagogique.
Le projet a pour but également d'assurer un meilleur suivi des doctorants et une préparation des thèses dans des délais raisonnables, à travers notamment des dispositions prévues dans la charte des thèses. «La réforme vise non seulement à remédier aux dysfonctionnements du système ancien, mais aussi à améliorer la qualité des recherches doctorales, notamment à travers le choix des thématiques de recherche, l'encadrement et le suivi, la mise en place de structures de recherche accréditées par l'université et la création d'une charte des thèses pour la première fois. Une charte qui définira les obligations et les devoirs de chaque étudiant», relève le président de la commission.
Poure faire aboutir ce projet, le ministère a prévu de renforcer la contractualisation avec l'Etat et la mise en place de nouveaux partenariats socio-économiques afin de disposer de nouveaux financements et de bourses de recherches doctorales. «Cette réforme va assurer une visibilité de l'offre de formation et de recherche doctorale de l'université, tout en rationalisant les moyens», a annoncé le ministre.
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Un contrat en charte
La charte des thèses est un texte agréé par tous qui décrit en détail les processus et les engagements qui lient le doctorant à son encadrant pour la durée de la préparation d'une thèse. Ce texte peut être amendé avant son adoption par la Commission scientifique et pédagogique des établissements engagés dans le Centre des études doctorales.Il s'agit d'un véritable contrat qualité qui précise les conditions jugées nécessaires au bon déroulement d'une thèse (choix du sujet de thèse, conditions de travail du doctorant, insertion professionnelle du docteur…).
En effet, l'inscription à une thèse reste un choix et un accord librement conclu entre le doctorant et son directeur de thèse. Cet accord porte sur le sujet et les conditions de travail indispensables à un avancement acceptable des travaux de recherche. Le directeur de thèse et le doctorant ont donc chacun des droits et des devoirs respectifs d'un haut niveau d'exigence.
Par conséquent, les deux parties seront les signataires de cette charte.
