Cette extension représente 6.000 places sur les 10.000 initialement prévues. L'exploitation de l'ensemble de ces places est confiée à la société espagnole, PAG Parkigran, qui a décroché l'appel d'offres international lancé par la ville de Casablanca pour la mise en place d'un nouveau parc d'horodateurs.
Le nouveau périmètre payant s'étend du Bd La Résistance, jusqu'à l'avenue des FAR en passant par le Bd Zerktouni et le Bd d'Anfa. C'est ce que nous annoncé Ahmed Taoufik Naciri, chef de division des autorisations d'exploitation au conseil de la ville.
Les 6.000 places jusqu'à présent demeurées gratuites seront toutes devenues payantes fin 2007, a-t-il dit. «Il y a une volonté de la ville de réguler le stationnement», a-t-il ajouté.
Il s'agit en fait de la deuxième phase de stationnement payant dont l'objectif est d'éviter l'occupation des places par des véhicules «ventouses», attirés par la gratuité. Une troisième phase d'extension est prévue début 2008.
Elle concerne également 10.000 places dans l'arrondissement du Maârif.
Toujours dans le cadre de cette nouvelle politique de stationnement, la ville de Casablanca a décidé de ne pas renouveler son contrat avec la société Casa Park qui gère le stationnement aux Roches Noires (environ 4.000 places) et qui expire en juin 2008.
«Les résultats obtenus au niveau des Roches Noires ne sont pas probants : nous récoltons à peine 200.000 DH de redevances par an.
Un autre appel d'offres sera probablement lancé pour gérer le stationnement à la fois dans l'arrondissement des Roches Noires, d'El Fida et de Derb Solltane. L'objectif est de porter le nombre de places de stationnement payant à 30.000 à l'horizon 2009. Ahmed Naciri Taoufik assure également qu'un appel d'offres international sera lancé incessamment pour la réalisation des parkings souterrains et aériens.
Le projet est en phase de préparation.
La ville est à la recherche de terrains appartenant à 100 % à la commune. Les terrains visés sont actuellement grevés par des parcelles qui sont en litige avec des tiers, ou par des parcelles privées.
Les services du patrimoine au conseil de la ville se sont penchés sur la question pour apurer les terrains concernés.
Actuellement, des réflexions portent sur la grande place de la fontaine pour aménager un parking souterrain d'une capacité d'accueil de 1.000 véhicules, avec un aménagement global de toute la zone.
Il est à signaler que PAG Parkigran a mis en place des cartes d'abonnement pour les résidents sur les boulevards et ruelles où sont placés les horodateurs moyennant 50 DH le mois et des cartes pour les employés qui travaillent dans ces zones à 100 DH. Les commerçants de Derb Omar payent 200 DH par mois.
Les horodateurs installés par la société espagnole fonctionnent avec de l'énergie solaire (ce qui a évité de creuser des tranchées pour les raccorder au réseau électrique), ces horodateurs comportent en outre un système d'information qui alimentera une centrale informatique.
Cette dernière pourra délivrer des statistiques chiffrées, qui contribueront à une meilleure compréhension et, partant, une gestion plus efficace, de la circulation dans la ville.
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La concession des parkings a soulevé un tollé des gardiens de voitures qui protestent contre l'installation des horodateurs dans plusieurs artères de la ville, ce qui met en danger leur gagne-pain.
Conclusion : La problématique du stationnement ne se résume pas en terme d'espace, mais renvoie plutôt et surtout à une question de gestion des superficies existantes. D'où la responsabilité des gestionnaires de la chose locale, Elus et Autorités publiques, lesquels, conscients sans doute de l'acuité alarmante de ce problème, semblent toujours impuissants à y remédier.
Le nouveau périmètre payant s'étend du Bd La Résistance, jusqu'à l'avenue des FAR en passant par le Bd Zerktouni et le Bd d'Anfa. C'est ce que nous annoncé Ahmed Taoufik Naciri, chef de division des autorisations d'exploitation au conseil de la ville.
Les 6.000 places jusqu'à présent demeurées gratuites seront toutes devenues payantes fin 2007, a-t-il dit. «Il y a une volonté de la ville de réguler le stationnement», a-t-il ajouté.
Il s'agit en fait de la deuxième phase de stationnement payant dont l'objectif est d'éviter l'occupation des places par des véhicules «ventouses», attirés par la gratuité. Une troisième phase d'extension est prévue début 2008.
Elle concerne également 10.000 places dans l'arrondissement du Maârif.
Toujours dans le cadre de cette nouvelle politique de stationnement, la ville de Casablanca a décidé de ne pas renouveler son contrat avec la société Casa Park qui gère le stationnement aux Roches Noires (environ 4.000 places) et qui expire en juin 2008.
«Les résultats obtenus au niveau des Roches Noires ne sont pas probants : nous récoltons à peine 200.000 DH de redevances par an.
Un autre appel d'offres sera probablement lancé pour gérer le stationnement à la fois dans l'arrondissement des Roches Noires, d'El Fida et de Derb Solltane. L'objectif est de porter le nombre de places de stationnement payant à 30.000 à l'horizon 2009. Ahmed Naciri Taoufik assure également qu'un appel d'offres international sera lancé incessamment pour la réalisation des parkings souterrains et aériens.
Le projet est en phase de préparation.
La ville est à la recherche de terrains appartenant à 100 % à la commune. Les terrains visés sont actuellement grevés par des parcelles qui sont en litige avec des tiers, ou par des parcelles privées.
Les services du patrimoine au conseil de la ville se sont penchés sur la question pour apurer les terrains concernés.
Actuellement, des réflexions portent sur la grande place de la fontaine pour aménager un parking souterrain d'une capacité d'accueil de 1.000 véhicules, avec un aménagement global de toute la zone.
Il est à signaler que PAG Parkigran a mis en place des cartes d'abonnement pour les résidents sur les boulevards et ruelles où sont placés les horodateurs moyennant 50 DH le mois et des cartes pour les employés qui travaillent dans ces zones à 100 DH. Les commerçants de Derb Omar payent 200 DH par mois.
Les horodateurs installés par la société espagnole fonctionnent avec de l'énergie solaire (ce qui a évité de creuser des tranchées pour les raccorder au réseau électrique), ces horodateurs comportent en outre un système d'information qui alimentera une centrale informatique.
Cette dernière pourra délivrer des statistiques chiffrées, qui contribueront à une meilleure compréhension et, partant, une gestion plus efficace, de la circulation dans la ville.
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Densité des places
Selon une enquête réalisée par la commission de transport de la région du Grand Casablanca, la superficie de stationnement au centre-ville est de 411 ha. Elle est déclinée en offre sur voirie avec 16.784 places, dont 12.588 gratuites et 2.518 payantes, avec 1.513 places réservées aux taxis. La densité des places de stationnement est de 41 places par hectare, apprend-on de la même source.La concession des parkings a soulevé un tollé des gardiens de voitures qui protestent contre l'installation des horodateurs dans plusieurs artères de la ville, ce qui met en danger leur gagne-pain.
Conclusion : La problématique du stationnement ne se résume pas en terme d'espace, mais renvoie plutôt et surtout à une question de gestion des superficies existantes. D'où la responsabilité des gestionnaires de la chose locale, Elus et Autorités publiques, lesquels, conscients sans doute de l'acuité alarmante de ce problème, semblent toujours impuissants à y remédier.
