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Des tapis muraux, de sol et de plage, des sacs, des hamacs, des poufs, des sets de table, des ensembles de salle de bain, entre autres, ont fait l'objet de cette exposition d'une trentaine de femmes et de jeunes filles issues de milieux défavorisés qui se sont évertuées à créer des articles artisanaux qu'elles mettent en vente pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Tous ces articles ont pu être rassemblés dans un catalogue réalisé grâce au soutien financier du Service de coopération et d'action culturelle.
«Ces femmes qui travaillaient ensemble dans le bidonville Karyan El Oued ont été découvertes au départ par une styliste ayant trouvé intéressants les dessins et motifs de leurs travaux. Elle a donc contribué, avec d'autres ONG, à les regrouper en coopérative dans le but de mettre en valeur leur créativité et les aider à exposer et vendre », précise Maryse Bendanoune, ex-professeur au Lycée Descartes qui s'est portée en tant que bénévole vis-à-vis de ces femmes.
«Je les ai appréciées moi aussi à travers mes élèves que j'envoyais dans les quartiers défavorisés pour qu'ils connaissent le mode de vie de ces familles et voient la réalité de ce qui se passe dans ces milieux. Donc, je suis allée les voir et j'ai trouvé leurs travaux intéressants. A partir de là, j'ai toujours fait en sorte de les aider afin qu'elles puissent être connues et leurs produits diffusés.
Ainsi, chaque année, ces femmes exposaient à Descartes et dans d'autres établissements français. Mais, pour élargir leur champ d'action, j'ai demandé à Mme Benabdeljalil de bien vouloir présenter leurs travaux dans sa galerie Artisania. Elle nous a spontanément offert cet espace sans contrepartie, dans le but de les aider à se faire connaître et vendre si c'est possible», ajoute Maryse Bedanoune.
Constitué en coopérative en octobre 2002, avec l'aide précieuse de l'ONG Enda Maghreb, l'atelier Nakasha a vu le jour en 1993 dans un bidonville situé à la périphérie de la ville de Salé, participant ainsi à la réussite d'un projet communautaire. « Depuis notre création, nous aspirons à améliorer nos revenus, nos outils de travail, notre foyer, notre environnement et celui de notre quartier, ainsi que la qualité de vie de nos enfants, et à leur aménager un espace où ils puissent s'épanouir et vivre dignement», nous confient les femmes de l'atelier Nakasha, dont les travaux, d'un effet esthétique original, sont inspirés de motifs traditionnels avec une attention particulière pour les couleurs choisies.
Leurs activités, limitées au départ à la confection des tapis muraux utilisant la technique traditionnelle du"becharouette" avec des chutes de tissus de l'industrie textile, s'est élargie à la production de tapis et sacs lirette ou encore, selon la technique du "hanbel", de hamacs et coussins. Par exemple, le hanbel, réputé par la finesse de ses motifs, trouve dans le savoir-faire de ces femmes toute l'expérience nécessaire à la préservation de sa noblesse et son charme particulier.
Ainsi, avec l'aide d'une styliste et d'un peintre, sans négliger la tradition, ces femmes de l'atelier Nakasha renouvellent sans cesse la gamme de leurs produits tout en innovant dans le but de proposer continuellement de nouveaux articles. Elles ont rehaussé l'image classique des tapis, en améliorant les techniques de tissage et en portant une attention toute particulière au choix des motifs, des couleurs, si bien qu'on peut parler, quasiment sans exagération, de «tapis tableaux».
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Initié à partir d'un groupe de douze femmes tisseuses de tapis becharouette, l'atelier Nakasha a été créé dans le cadre des démarches appuyées par Enda Maghreb visant l'insertion du quartier défavorisé de karyan El Oued dans le tissu urbain de Salé. Cette association vise également la valorisation des produits d'artisanat de recyclage pour contribuer à la reconnaissance de cet art populaire.
L'objectif de cette coopérative est de mutualiser et rationaliser la gestion collective du processus de production pour améliorer les conditions de vie des familles des artisanes.
REPÈRES
Vertus
> Acheter un produit de l'atelier Nakasha permet de :
> Valoriser un produit issu de l'artisanat populaire,
> Favoriser l'insertion socio-économique de nombreuses familles,
> Contribuer à la protection de l'environnement.
«Ces femmes qui travaillaient ensemble dans le bidonville Karyan El Oued ont été découvertes au départ par une styliste ayant trouvé intéressants les dessins et motifs de leurs travaux. Elle a donc contribué, avec d'autres ONG, à les regrouper en coopérative dans le but de mettre en valeur leur créativité et les aider à exposer et vendre », précise Maryse Bendanoune, ex-professeur au Lycée Descartes qui s'est portée en tant que bénévole vis-à-vis de ces femmes.
«Je les ai appréciées moi aussi à travers mes élèves que j'envoyais dans les quartiers défavorisés pour qu'ils connaissent le mode de vie de ces familles et voient la réalité de ce qui se passe dans ces milieux. Donc, je suis allée les voir et j'ai trouvé leurs travaux intéressants. A partir de là, j'ai toujours fait en sorte de les aider afin qu'elles puissent être connues et leurs produits diffusés.
Ainsi, chaque année, ces femmes exposaient à Descartes et dans d'autres établissements français. Mais, pour élargir leur champ d'action, j'ai demandé à Mme Benabdeljalil de bien vouloir présenter leurs travaux dans sa galerie Artisania. Elle nous a spontanément offert cet espace sans contrepartie, dans le but de les aider à se faire connaître et vendre si c'est possible», ajoute Maryse Bedanoune.
Constitué en coopérative en octobre 2002, avec l'aide précieuse de l'ONG Enda Maghreb, l'atelier Nakasha a vu le jour en 1993 dans un bidonville situé à la périphérie de la ville de Salé, participant ainsi à la réussite d'un projet communautaire. « Depuis notre création, nous aspirons à améliorer nos revenus, nos outils de travail, notre foyer, notre environnement et celui de notre quartier, ainsi que la qualité de vie de nos enfants, et à leur aménager un espace où ils puissent s'épanouir et vivre dignement», nous confient les femmes de l'atelier Nakasha, dont les travaux, d'un effet esthétique original, sont inspirés de motifs traditionnels avec une attention particulière pour les couleurs choisies.
Leurs activités, limitées au départ à la confection des tapis muraux utilisant la technique traditionnelle du"becharouette" avec des chutes de tissus de l'industrie textile, s'est élargie à la production de tapis et sacs lirette ou encore, selon la technique du "hanbel", de hamacs et coussins. Par exemple, le hanbel, réputé par la finesse de ses motifs, trouve dans le savoir-faire de ces femmes toute l'expérience nécessaire à la préservation de sa noblesse et son charme particulier.
Ainsi, avec l'aide d'une styliste et d'un peintre, sans négliger la tradition, ces femmes de l'atelier Nakasha renouvellent sans cesse la gamme de leurs produits tout en innovant dans le but de proposer continuellement de nouveaux articles. Elles ont rehaussé l'image classique des tapis, en améliorant les techniques de tissage et en portant une attention toute particulière au choix des motifs, des couleurs, si bien qu'on peut parler, quasiment sans exagération, de «tapis tableaux».
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L'artisanat, seule issue
Initié à partir d'un groupe de douze femmes tisseuses de tapis becharouette, l'atelier Nakasha a été créé dans le cadre des démarches appuyées par Enda Maghreb visant l'insertion du quartier défavorisé de karyan El Oued dans le tissu urbain de Salé. Cette association vise également la valorisation des produits d'artisanat de recyclage pour contribuer à la reconnaissance de cet art populaire.
L'objectif de cette coopérative est de mutualiser et rationaliser la gestion collective du processus de production pour améliorer les conditions de vie des familles des artisanes.
REPÈRES
Vertus
> Acheter un produit de l'atelier Nakasha permet de :
> Valoriser un produit issu de l'artisanat populaire,
> Favoriser l'insertion socio-économique de nombreuses familles,
> Contribuer à la protection de l'environnement.
