Depuis le 20 mars, la presse audiovisuelle était tenue d'appliquer l'égalité du temps de parole.
A partir d'aujourd'hui, elle doit aussi respecter l'égalité de temps d'antenne, soit "l'ensemble des éléments éditoriaux consacrés à un candidat et à ses soutiens", a recommandé le Conseil supérieur de l'audiovisuel.
L'égalité se traduira aussi par des conditions d'antenne comparables: plus question d'écluser les "petits candidats" en leur donnant longuement la parole à des heures désertées par les spectateurs. Le même principe d'égalité s'appliquera entre les deux tours. Ce matin commence aussi la diffusion, sur les chaînes du service public, des émissions télévisées ou radiophoniques produites par les candidats. Soit, pour chacun d'entre eux, 45 minutes de temps de parole, fragmentées en clips de trois formats (1 minute, 2 minutes et demie et 5 minutes et demie) diffusés sur France 2, France 3, France 4, France 5, RFO (radio et télévision), France Inter et RFI.
José Bové, qui a confié la réalisation de sa campagne à l'animateur Karl Zéro, ouvre le bal, selon le tirage au sort effectué jeudi par le CSA.
L'ouverture de la campagne officielle se traduit aussi par l'apparition des affiches des candidats sur les panneaux officiels installés dans toutes les communes de France, à proximité des 85.000 bureaux
de vote.
Grande première - et signe aussi d'un recul du militantisme - c'est une société privée, le groupe américain Clear Channel, numéro 1 mondial de l'affichage publicitaire, qui a obtenu de tous les candidats le droit de coller ces affiches: près d'un million au total.
Un contrat juteux de trois millions d'euros pour la filiale française de l'entreprise texane dont les salariés ont suspendu vendredi une grève commencée lundi à l'appui de revendications salariales.
L'affichage, qui commencera à 0h ce lundi, sera "réalisé en temps et en heure", a assuré Clear Channel. Plus que jamais, les candidats sillonneront la France : Nicolas Sarkozy sera en Indre-et-Loire mardi, à Toulouse jeudi, Ségolène Royal à Metz mercredi, François Bayrou se rendra successivement dans le Pas-de-Calais (mardi), à Angers, Marseille, Besançon, Limoges.
Olivier Besancenot fera preuve d'une grande mobilité: Limoges le 10, Lille le 11, Rouen le 12, Marseille le 13, Montpellier le 14.
Alors que Marie-George Buffet passera de Lille demain à Nîmes vendredi, José Bové achèvera une semaine très remplie par un meeting dominical dans la capitale.
Ce même 15 avril, Jean-Marie Le Pen a réservé le Palais des sports à Paris. Après Bayrou, Buffet ou Besancenot, ce sera au tour de Dominique Voynet de rallier la Corse mardi, avant Grenoble et Caen.
Dijon, Amiens et Rennes sont sur l'agenda de Gérard Schivardi, la Gironde et Amiens sur celui de Frédéric Nihous, Nancy et Nantes sur celui de Philippe de Villiers.
Agenda en revanche peu chargé pour le président Chirac: mercredi, il déjeune avec le roi Abdallah II de Jordanie, puis se rend au siège de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) dont il a voulu la création. Son président, Louis Schweitzer, lui remettra son deuxième rapport annuel.
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A priori, les représentants des deux grandes formations politiques qui se sont partagé le pouvoir depuis plus d'un quart de siècle - Nicolas Sarkozy pour l'UMP et Ségolène Royal pour le PS - apparaissent toujours les mieux placés, mais leur suprématie reste précaire.
Et les indécis restent très nombreux, selon les enquêtes d'opinion.AFP
A partir d'aujourd'hui, elle doit aussi respecter l'égalité de temps d'antenne, soit "l'ensemble des éléments éditoriaux consacrés à un candidat et à ses soutiens", a recommandé le Conseil supérieur de l'audiovisuel.
L'égalité se traduira aussi par des conditions d'antenne comparables: plus question d'écluser les "petits candidats" en leur donnant longuement la parole à des heures désertées par les spectateurs. Le même principe d'égalité s'appliquera entre les deux tours. Ce matin commence aussi la diffusion, sur les chaînes du service public, des émissions télévisées ou radiophoniques produites par les candidats. Soit, pour chacun d'entre eux, 45 minutes de temps de parole, fragmentées en clips de trois formats (1 minute, 2 minutes et demie et 5 minutes et demie) diffusés sur France 2, France 3, France 4, France 5, RFO (radio et télévision), France Inter et RFI.
José Bové, qui a confié la réalisation de sa campagne à l'animateur Karl Zéro, ouvre le bal, selon le tirage au sort effectué jeudi par le CSA.
L'ouverture de la campagne officielle se traduit aussi par l'apparition des affiches des candidats sur les panneaux officiels installés dans toutes les communes de France, à proximité des 85.000 bureaux
de vote.
Grande première - et signe aussi d'un recul du militantisme - c'est une société privée, le groupe américain Clear Channel, numéro 1 mondial de l'affichage publicitaire, qui a obtenu de tous les candidats le droit de coller ces affiches: près d'un million au total.
Un contrat juteux de trois millions d'euros pour la filiale française de l'entreprise texane dont les salariés ont suspendu vendredi une grève commencée lundi à l'appui de revendications salariales.
L'affichage, qui commencera à 0h ce lundi, sera "réalisé en temps et en heure", a assuré Clear Channel. Plus que jamais, les candidats sillonneront la France : Nicolas Sarkozy sera en Indre-et-Loire mardi, à Toulouse jeudi, Ségolène Royal à Metz mercredi, François Bayrou se rendra successivement dans le Pas-de-Calais (mardi), à Angers, Marseille, Besançon, Limoges.
Olivier Besancenot fera preuve d'une grande mobilité: Limoges le 10, Lille le 11, Rouen le 12, Marseille le 13, Montpellier le 14.
Alors que Marie-George Buffet passera de Lille demain à Nîmes vendredi, José Bové achèvera une semaine très remplie par un meeting dominical dans la capitale.
Ce même 15 avril, Jean-Marie Le Pen a réservé le Palais des sports à Paris. Après Bayrou, Buffet ou Besancenot, ce sera au tour de Dominique Voynet de rallier la Corse mardi, avant Grenoble et Caen.
Dijon, Amiens et Rennes sont sur l'agenda de Gérard Schivardi, la Gironde et Amiens sur celui de Frédéric Nihous, Nancy et Nantes sur celui de Philippe de Villiers.
Agenda en revanche peu chargé pour le président Chirac: mercredi, il déjeune avec le roi Abdallah II de Jordanie, puis se rend au siège de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) dont il a voulu la création. Son président, Louis Schweitzer, lui remettra son deuxième rapport annuel.
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Le suspense reste entier
A 15 jours du premier tour du scrutin présidentiel, le suspense reste entier quant aux noms des deux candidats qui accèderont au second tour pour succéder à Jacques Chirac et devenir le sixième Président de la République française élu au suffrage universel.A priori, les représentants des deux grandes formations politiques qui se sont partagé le pouvoir depuis plus d'un quart de siècle - Nicolas Sarkozy pour l'UMP et Ségolène Royal pour le PS - apparaissent toujours les mieux placés, mais leur suprématie reste précaire.
Et les indécis restent très nombreux, selon les enquêtes d'opinion.AFP
