Le projet d'exploitation de la source Ben Smim, se trouve confronté à un mouvement d'opposition sur instigation de quelques personnes de la commune de Ben Smim qui ont orchestré à ce jour, deux sit-in dont le premier a été observé le 28 août 2006 au niveau de la source et le second le 11 novembre de la même année au niveau du siège de la commune ainsi qu'une marche de protestation contre l'installation du projet, observée le vendredi 15 septembre 2007 dernier.
En effet, Les habitants de la Zaouia de Ben Smim, relevant de la province d'Ifrane, ont organisé ce vendredi une marche de protestation contre les démarches entreprises par les pouvoir publics pour céder l'eau de la source locale à la 116iété française Euro-africaine des Eaux (SARL) immatriculée au Maroc afin de la mettre en bouteille.
Cette marche de protestation a été marquée par un dérapage de certains manifestants qui se sont attaqués aux matériels et engins de la 116iété euro-africaine des eaux par des jets de pierres qui ont causé des dommages au niveau des vitres et parties extérieures de certains engins chose qui obligea l'111vention des forces de l'ordre pour rétablir l'ordre et arrêter trois personnes qu'ils ont présenté au parquet.
Dans la foulée, six éléments des forces auxiliaires et un gendarme ont été blessés lors de cette confrontation.
Au cours d'une conférence de presse accordée mercredi dernier aux membres du Club de la Presse provincial d'Ifrane représentants les différents organes de la presse 110nale et régionale, le gouverneur de la province d'Ifrane, Karim Kassi-Lahlou a retracé les différentes étapes de pourparlers .
Selon Karim Kassi-Lahlou, plusieurs réunions responsables et démocratiques, loin de toute pression ou forcing comme avancé par quelques organes de presse ont été tenues au siège de la province et au siège même de la Zaouia de Ben Smim aussi bien avec les représentants du village de Bensmim (notables, tissu as116iatif, députés et membres du conseil élu entre autres) qu'avec le promoteur français en vue de débattre des différents volets de ce dossier qui date de 1999, année des premières investigations et études de faisabilité du projet qui s'est soldé par l'obtention de toutes les autorisations et l'accomplissement des formalités et conditions légales requises par le promoteur français en 2005.
Selon le gouverneur d'Ifrane, sur le plan législatif, le dossier d'investissement est ficelé et dispose de toutes les autorisations requises avec notamment celle de l'occupation temporaire de la parcelle 22 d'une superficie de trois hectares relevant du domaine forestier (Foret d'azrou) délivrée par le ministère chargé des eaux et forets le 08 avril 2002, l'autorisation de commercialisation de l'eau de Ben Smim comme étant eau de source sous le nom de «CLARA» délivrée par le ministère de la santé en date du 17 octobre 2005 en plus du pacte d'entente et d'accord sur le projet de mise en bouteille des eaux de Ben Smim cosigné par trois conseillers dont le président du conseil rural, trois nouabs des terrains collectifs, le président de l'as116iation des chorfa de la Zaouia de Ben Smim et les présidents des as116iations respectives des utilisateurs des eaux d'irrigation, de l'eau potable et de celle du développement et de la culture en plus du promoteur français.
De même, selon le gouverneur, sur le plan technique et selon les différentes études demandées, tous les droits d'usage des populations et des ayants droits sont préservés et l'exploitation des eaux de la source par l'unité industrielle en question n'affectera en rien ces droits d'usage.
Selon l'arrêté viziriel du 25 juin 1947 en vigueur qui homologue les opérations de la commission des droits d'eau sur les Arhbalou Amegrane dites « sources Ben Smim », la répartition est comme suite : 60% du débit fait partie du Domaine Publique Hydraulique et 40% est réservée pour les ayants droit des Douars en aval de la source à connaître : Ait Ben Smim, Ait Moussa ou Addi et Ait Taleb.
L'usage actuel des eaux de la source concerne l'AEP de la Zaouia de Ben Smim par le biais d'une adduction reliant la source à la Zaouia avec un débit prélevé de 3 l/s pour desservir une population de 1000 habitants depuis 1992, l'irrigation d'une superficie de 435 ha qui varie selon le débit de la source et en période estivale, l'AEP du Camp de la jeunesse et 114s pour les colonies de vacances avec un besoin de 0,2 l/s. L'occupation du sol quant à elle est répartie entre les céréales en bour, le maïs, le blé et l'orge fourrager, et en irrigué, le maraîchage, la vesce avoine, l'arboriculture, les légumineuses et la jachère.
A ce sujet, les opinions divergent. Tout d'abord, Les chorfas de Ben Smim qui veulent que la contrepartie de cette eau cédée leur revienne à eux et à leur Zaouia. Une autre opinion estime que l'opérateur français doit s'engager formellement à embaucher les fils de la région. Alors qu'une troisième catégorie exprime ses craintes quant à une pénurie d'eau et trouve qu'il serait judicieux de creuser d'abord des puits et un barrage collinaire afin de pouvoir garantir une richesse hydrique avant de passer à cette option de cession.
Donc, la cause de ce mouvement, réside dans la peur de voir les autochtones privés de l'eau de la source qu'ils exploitent dans l'irrigation de leur agriculture vivrière voire même privés de l'eau pour leur propre consommation alors que la loi est claire et nette au sujet d'exploitation de l'eau de cette source et que tous leurs droit sont bien préservés par la loi.
Ceci dit, il y'a lieu de rappeler que le coût global de ce projet de mise en bouteille de l'eau de source de Ben Smim s'élève à quelques 90.000.000,00 DH.
De plus, ses retombées 116io-économiques sur les habitants de la région sont plus qu'encourageants, puisque le promoteur du projet s'est engagé à créer quelques 200 postes d'emploi, à réaliser deux forages pour l'irrigation supplémentaire de terrains agricoles et à contribuer à la réalisation de projets 116io-éducatifs sans compter une enveloppe budgétaire de quelque 5 millions de DH qui sera versée dans le compte de la commune rurale.
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A signaler aussi que le marché recèle un potentiel de développement important si les produits correspondent aux attentes du consommateur en terme de prix et de qualité d'où l'objectif de la nouvelle 116iété de Ben Smim : Conquérir au terme de cinq ans une part de marché de 21%, l'exportation vers les pays du moyen orient et d'Afrique Sub-Saharienne et la déclinaison de produits avec enrichissement par l'eau naturelle aromatisée.
En effet, Les habitants de la Zaouia de Ben Smim, relevant de la province d'Ifrane, ont organisé ce vendredi une marche de protestation contre les démarches entreprises par les pouvoir publics pour céder l'eau de la source locale à la 116iété française Euro-africaine des Eaux (SARL) immatriculée au Maroc afin de la mettre en bouteille.
Cette marche de protestation a été marquée par un dérapage de certains manifestants qui se sont attaqués aux matériels et engins de la 116iété euro-africaine des eaux par des jets de pierres qui ont causé des dommages au niveau des vitres et parties extérieures de certains engins chose qui obligea l'111vention des forces de l'ordre pour rétablir l'ordre et arrêter trois personnes qu'ils ont présenté au parquet.
Dans la foulée, six éléments des forces auxiliaires et un gendarme ont été blessés lors de cette confrontation.
Au cours d'une conférence de presse accordée mercredi dernier aux membres du Club de la Presse provincial d'Ifrane représentants les différents organes de la presse 110nale et régionale, le gouverneur de la province d'Ifrane, Karim Kassi-Lahlou a retracé les différentes étapes de pourparlers .
Selon Karim Kassi-Lahlou, plusieurs réunions responsables et démocratiques, loin de toute pression ou forcing comme avancé par quelques organes de presse ont été tenues au siège de la province et au siège même de la Zaouia de Ben Smim aussi bien avec les représentants du village de Bensmim (notables, tissu as116iatif, députés et membres du conseil élu entre autres) qu'avec le promoteur français en vue de débattre des différents volets de ce dossier qui date de 1999, année des premières investigations et études de faisabilité du projet qui s'est soldé par l'obtention de toutes les autorisations et l'accomplissement des formalités et conditions légales requises par le promoteur français en 2005.
Selon le gouverneur d'Ifrane, sur le plan législatif, le dossier d'investissement est ficelé et dispose de toutes les autorisations requises avec notamment celle de l'occupation temporaire de la parcelle 22 d'une superficie de trois hectares relevant du domaine forestier (Foret d'azrou) délivrée par le ministère chargé des eaux et forets le 08 avril 2002, l'autorisation de commercialisation de l'eau de Ben Smim comme étant eau de source sous le nom de «CLARA» délivrée par le ministère de la santé en date du 17 octobre 2005 en plus du pacte d'entente et d'accord sur le projet de mise en bouteille des eaux de Ben Smim cosigné par trois conseillers dont le président du conseil rural, trois nouabs des terrains collectifs, le président de l'as116iation des chorfa de la Zaouia de Ben Smim et les présidents des as116iations respectives des utilisateurs des eaux d'irrigation, de l'eau potable et de celle du développement et de la culture en plus du promoteur français.
De même, selon le gouverneur, sur le plan technique et selon les différentes études demandées, tous les droits d'usage des populations et des ayants droits sont préservés et l'exploitation des eaux de la source par l'unité industrielle en question n'affectera en rien ces droits d'usage.
Selon l'arrêté viziriel du 25 juin 1947 en vigueur qui homologue les opérations de la commission des droits d'eau sur les Arhbalou Amegrane dites « sources Ben Smim », la répartition est comme suite : 60% du débit fait partie du Domaine Publique Hydraulique et 40% est réservée pour les ayants droit des Douars en aval de la source à connaître : Ait Ben Smim, Ait Moussa ou Addi et Ait Taleb.
L'usage actuel des eaux de la source concerne l'AEP de la Zaouia de Ben Smim par le biais d'une adduction reliant la source à la Zaouia avec un débit prélevé de 3 l/s pour desservir une population de 1000 habitants depuis 1992, l'irrigation d'une superficie de 435 ha qui varie selon le débit de la source et en période estivale, l'AEP du Camp de la jeunesse et 114s pour les colonies de vacances avec un besoin de 0,2 l/s. L'occupation du sol quant à elle est répartie entre les céréales en bour, le maïs, le blé et l'orge fourrager, et en irrigué, le maraîchage, la vesce avoine, l'arboriculture, les légumineuses et la jachère.
A ce sujet, les opinions divergent. Tout d'abord, Les chorfas de Ben Smim qui veulent que la contrepartie de cette eau cédée leur revienne à eux et à leur Zaouia. Une autre opinion estime que l'opérateur français doit s'engager formellement à embaucher les fils de la région. Alors qu'une troisième catégorie exprime ses craintes quant à une pénurie d'eau et trouve qu'il serait judicieux de creuser d'abord des puits et un barrage collinaire afin de pouvoir garantir une richesse hydrique avant de passer à cette option de cession.
Donc, la cause de ce mouvement, réside dans la peur de voir les autochtones privés de l'eau de la source qu'ils exploitent dans l'irrigation de leur agriculture vivrière voire même privés de l'eau pour leur propre consommation alors que la loi est claire et nette au sujet d'exploitation de l'eau de cette source et que tous leurs droit sont bien préservés par la loi.
Ceci dit, il y'a lieu de rappeler que le coût global de ce projet de mise en bouteille de l'eau de source de Ben Smim s'élève à quelques 90.000.000,00 DH.
De plus, ses retombées 116io-économiques sur les habitants de la région sont plus qu'encourageants, puisque le promoteur du projet s'est engagé à créer quelques 200 postes d'emploi, à réaliser deux forages pour l'irrigation supplémentaire de terrains agricoles et à contribuer à la réalisation de projets 116io-éducatifs sans compter une enveloppe budgétaire de quelque 5 millions de DH qui sera versée dans le compte de la commune rurale.
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Développement important
Le marché de l'eau naturelle au Maroc est partagé entre deux 116iétés : Oulmes avec les marques de Sidi Ali et celle d'Oulmes et Sotherma avec les marques de Sidi Harazem et Ain Saïss quant à l'eau importée, elle ne représente que 2% soit 4000000 de litres. Aussi, le volume total vendu en 2004 par exemple représente quelques 200 millions de litres soit 7 litres/an/habitant ce qui est un niveau anodin en comparaison avec celui d'autres pays en voie de développement.A signaler aussi que le marché recèle un potentiel de développement important si les produits correspondent aux attentes du consommateur en terme de prix et de qualité d'où l'objectif de la nouvelle 116iété de Ben Smim : Conquérir au terme de cinq ans une part de marché de 21%, l'exportation vers les pays du moyen orient et d'Afrique Sub-Saharienne et la déclinaison de produits avec enrichissement par l'eau naturelle aromatisée.
