Lorsque l'explosion et la violente onde de choc ont secoué le site, le diplomate, qui venait d'évoquer un éventuel renforcement de la présence onusienne sur place à la faveur d'un recul de l'insécurité, a tressailli puis s'est jeté à couvert.
Les gardes du corps sont aussitôt intervenus pour protéger Maliki, sur lequel sont tombés de menus débris arrachés du plafond.
Sans commenter l'incident, Ban a rapidement repris sa place à ses côtés pour répondre à une nouvelle question, avant de quitter la pièce.
"Il ne s'agissait pas d'une faille dans le dispositif de sécurité. Ce genre de choses se produit une ou deux fois par semaine à Bagdad", a par la suite déclaré Jaouad Bolani, ministre irakien de l'Intérieur, minimisant l'événement.
Selon un correspondant de Reuters sur place, la roquette s'est abattue sur un petit bâtiment situé à une cinquantaine de mètres du lieu où se déroulait la conférence de presse, un appartement réservé aux hôtes dans la résidence du Premier ministre, qui se trouve dans la "Zone verte", hautement protégée. Le ministère de l'Intérieur affirme quant à lui qu'elle est tombée dans un champ en bordure du site.
"Puisque nous observons une amélioration sur le terrain, j'envisage d'accroître la présence des Nations unies", avait déclaré Ban avant l'explosion, louant la détermination de Maliki. La vaste opération américano-irakienne entamée il y a un mois pour sécuriser Bagdad s'est traduite par une réduction du nombre d'attentats et de fusillades, même si les actes de guérilla et les violences religieuses restent le lot quotidien de la capitale.
Les Nations unies ont interrompu la plupart de leurs activités en Irak après l'attentat au camion piégé contre leur quartier général de Bagdad qui a fait 22 morts, dont Sergio Vieira de Mello, représentant spécial du secrétaire général, en août 2003. La dernière visite de Kofi Annan remontait à novembre 2005.
Le secret de la venue de Ban a été tellement bien gardé que même son principal porte-parole en ignorait tout, a-t-on souligné au siège de l'organisation, à New York.
Ban et Maliki ont notamment parlé du plan quinquennal de reconstruction que le secrétaire général a dévoilé la semaine dernière et qui prévoit le déblocage d'une aide financière, politique et technique, en échange de réformes politiques, militaires et économiques. Ce plan, qui a été discuté par plus de 80 pays, fixe des objectifs à atteindre dans les cinq ans à venir, entre autres dans le domaine économique.
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Un vote sur le sujet est attendu d'ici vendredi. La Maison blanche menace d'opposer son veto à tout texte parlementaire liant près de 100 milliards de dollars de crédits militaires à une évacuation en 2008.
Reuters
Les gardes du corps sont aussitôt intervenus pour protéger Maliki, sur lequel sont tombés de menus débris arrachés du plafond.
Sans commenter l'incident, Ban a rapidement repris sa place à ses côtés pour répondre à une nouvelle question, avant de quitter la pièce.
"Il ne s'agissait pas d'une faille dans le dispositif de sécurité. Ce genre de choses se produit une ou deux fois par semaine à Bagdad", a par la suite déclaré Jaouad Bolani, ministre irakien de l'Intérieur, minimisant l'événement.
Selon un correspondant de Reuters sur place, la roquette s'est abattue sur un petit bâtiment situé à une cinquantaine de mètres du lieu où se déroulait la conférence de presse, un appartement réservé aux hôtes dans la résidence du Premier ministre, qui se trouve dans la "Zone verte", hautement protégée. Le ministère de l'Intérieur affirme quant à lui qu'elle est tombée dans un champ en bordure du site.
"Puisque nous observons une amélioration sur le terrain, j'envisage d'accroître la présence des Nations unies", avait déclaré Ban avant l'explosion, louant la détermination de Maliki. La vaste opération américano-irakienne entamée il y a un mois pour sécuriser Bagdad s'est traduite par une réduction du nombre d'attentats et de fusillades, même si les actes de guérilla et les violences religieuses restent le lot quotidien de la capitale.
Les Nations unies ont interrompu la plupart de leurs activités en Irak après l'attentat au camion piégé contre leur quartier général de Bagdad qui a fait 22 morts, dont Sergio Vieira de Mello, représentant spécial du secrétaire général, en août 2003. La dernière visite de Kofi Annan remontait à novembre 2005.
Le secret de la venue de Ban a été tellement bien gardé que même son principal porte-parole en ignorait tout, a-t-on souligné au siège de l'organisation, à New York.
Ban et Maliki ont notamment parlé du plan quinquennal de reconstruction que le secrétaire général a dévoilé la semaine dernière et qui prévoit le déblocage d'une aide financière, politique et technique, en échange de réformes politiques, militaires et économiques. Ce plan, qui a été discuté par plus de 80 pays, fixe des objectifs à atteindre dans les cinq ans à venir, entre autres dans le domaine économique.
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Le Sénat américain opte pour le retrait
La commission des Finances du Sénat américain a adopté jeudi un projet de texte de loi démocrate visant à exiger du président George W. Bush qu'il entame un retrait du contingent militaire américain d'Irak dans un délai de quatre mois. De son côté, la Chambre des représentants a commencé à débattre d'un texte de loi prévoyant le retour au pays de l'ensemble des troupes de combat déployées en Irak d'ici le 1er septembre 2008.Un vote sur le sujet est attendu d'ici vendredi. La Maison blanche menace d'opposer son veto à tout texte parlementaire liant près de 100 milliards de dollars de crédits militaires à une évacuation en 2008.
Reuters
