Connexion
Revirement de situation au PPS. Après avoir solennellement déclaré qu'il ne se présentera pas aux élections du 7 septembre, Ismaïl Alaoui, secrétaire général du parti, a changé d'avis. Il fera campagne à Taounat. C'est la région où Messaoudi Ayachi, l'ancien chef du groupe parlementaire du PPS, a décroché la députation pendant trois législatures, comme l'indique Mohamed Grine, membre du bureau politique. Mais, pour des raisons de santé suite à un accident de la circulation, l'habitué de Taounat qu'est M. Ayachi ne peut rempiler. Le parti avait proposé Saïd Fekkak, secrétaire général de la Jeunesse PPS, mais il est aujourd'hui deuxième sur la liste que préside Ismaïl Alaoui.
Ce sont les responsables de la section locale à Taounat, estime-t-on, qui ont insisté pour que le secrétaire général soit leur candidat. La décision a été, alors, prise dans le temps mort, il y a à peine une semaine. Ismaïl Alaoui a faussé donc compagnie à un certain nombre de responsables de partis qui ont préféré ne pas se porter candidats. Il s'agit pour l'USFP de Mohamed El Yazghi, secrétaire général, Mohamed Bouzoubaâ, ministre de la Justice, Fathallah Oualalou, ministre des Finances, et Mohamed El Gahs, ministre de la Jeunesse.
Pour l'Istiqlal, on peut citer Taoufik Hjira, ministre de l'Habitat, Adil Douiri, ministre du Tourisme et Abdelkébir Zahoud, secrétaire d'Etat chargé de l'Eau. Quant au Mouvement populaire, Saïd Oulbacha, chargé de la Formation professionnelle et Mohamed Mohattane, du Développement rural, sont, également, restés en dehors de la course électorale.
Enfin pour le RNI, ce sont Anis Birrou, chargé de l'Alphabétisation, Salah Eddine Mezouar, ministre de l'Industrie et Taieb Ghafes, président de la région de l'Oriental et ex-ministre des Pêches. I. Alaoui n'est pas le seul chef de parti à changer d'avis dans un contexte aussi sensible que celui des prochaines législatives.
Saâd Eddine Othmani, secrétaire général du PJD, a déclaré, lors d'un grand oral, qu'il ne sera pas ministre, pour changer d'opinion, peu de temps après. Dans la politique, il faut souvent prendre les déclarations des responsables avec beaucoup de prudence.
Ce sont les responsables de la section locale à Taounat, estime-t-on, qui ont insisté pour que le secrétaire général soit leur candidat. La décision a été, alors, prise dans le temps mort, il y a à peine une semaine. Ismaïl Alaoui a faussé donc compagnie à un certain nombre de responsables de partis qui ont préféré ne pas se porter candidats. Il s'agit pour l'USFP de Mohamed El Yazghi, secrétaire général, Mohamed Bouzoubaâ, ministre de la Justice, Fathallah Oualalou, ministre des Finances, et Mohamed El Gahs, ministre de la Jeunesse.
Pour l'Istiqlal, on peut citer Taoufik Hjira, ministre de l'Habitat, Adil Douiri, ministre du Tourisme et Abdelkébir Zahoud, secrétaire d'Etat chargé de l'Eau. Quant au Mouvement populaire, Saïd Oulbacha, chargé de la Formation professionnelle et Mohamed Mohattane, du Développement rural, sont, également, restés en dehors de la course électorale.
Enfin pour le RNI, ce sont Anis Birrou, chargé de l'Alphabétisation, Salah Eddine Mezouar, ministre de l'Industrie et Taieb Ghafes, président de la région de l'Oriental et ex-ministre des Pêches. I. Alaoui n'est pas le seul chef de parti à changer d'avis dans un contexte aussi sensible que celui des prochaines législatives.
Saâd Eddine Othmani, secrétaire général du PJD, a déclaré, lors d'un grand oral, qu'il ne sera pas ministre, pour changer d'opinion, peu de temps après. Dans la politique, il faut souvent prendre les déclarations des responsables avec beaucoup de prudence.
