Basée sur un travail de recherche inédit, cette exposition fait partie d'un projet global à long terme et a pour but de mettre en valeur le passé tout en se projetant sur l'avenir.
Un chef-d'œuvre où les aspects éducatif et culturel ont, et c'est le cas de le dire, droit de cité. Dans ce but, la Funci a choisi le symbole du jardin hispano-arabe en tant qu'espace de rencontres ouvert et multiculturel dans lequel se sont réunies les techniques ainsi que les influences scientifiques et paysagistes d'Orient et d'Occident à travers les siècles.
Un lieu pour le loisir, la réflexion et la créativité, le creuset de cultures où s'est développé un style paysager spécifique, où de nombreuses espèces botaniques, inconnues jusqu'alors, se sont d'emblée acclimatées dans un but scientifique.
A travers cette initiative, la Fondation veut transmettre un message de paix et de cohabitation entre les différentes cultures et, en filigrane, de tolérance par l'entremise des aspects les plus proches de la vie quotidienne de tous les peuples, à savoir la nature et les jardins. Pour le directeur du projet et président de la Fondation, Cherif Abderrahman Jah, «la botanique peut aussi servir pour le dialogue et l'entente entre les êtres humains. Et c'est le cas de cette exposition éclectique, d'apparence ludique, mais énormément informative. Elle retrace les clefs d'une civilisation qui aimait la nature et respectait son environnement».
Dans cette exposition, l'on étudie la morphologie, la philosophie, la botanique et l'écologie des jardins andalous représentés. Et ceci à travers l'explication de quatre concepts de jardin : le jardin verger, le jardin scientifique, le jardin poétique et le jardin mystique. «Le Jardin andalou» a connu un grand succès lors de son périple: Real Jardín Botánico de Madrid, Real Alcázar de Sevilla, Alhambra de Granada, Museo de las Ciencias de Logroño, Centro de Interpretación de la ciudad de Toledo, Centro cultural islámico de Madrid, Ciudad de Ronda. Ainsi, dans sa version arabe, cette exposition a été à l'honneur à Alep en Syrie.
Vu son intérêt pédagogique et culturel, elle sillonnera plusieurs villes du Royaume puisque après Meknés, ce sera au tour de Fès, Tétouan, Rabat, Essaouira, El Jadida, Marrakech et Tanger d'abriter ce chef-d'œuvre. A noter que cette manifestation est initiée sous l'égide du ministère espagnol de la Culture, l'Institut Cervantès et la mairie de Cordoue.
L'exposition repasse les différentes facettes des jardins de l'Espagne musulmane des siècles passés, notamment le jardin potager, avec sa profusion de plantes ornementales, le jardin scientifique destiné à l'expérimentation sur des plantes exotiques, le jardin mystique qui est une métaphore du paradis sur terre et enfin le jardin poétique qui inspire rêveurs et poètes.
L'exposition comporte un grand nombre de panneaux avec des textes explicatifs, des photographies et autres
desseins provenant du jardin botanique de Cordoue, en Andalousie. La Funci a prévu aussi d'explorer le sens olfactif des visiteurs du Salon international de l'agriculture avec des arômes extraits de plantes de l'époque musulmane en Espagne.
L'exposition comporte également des objets ethnographiques, des traités sur l'agriculture et la botanique, ainsi que des projections vidéo reconstruisant de manière virtuelle les jardins hispano-musulmans les plus emblématiques.
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Ce sont des synthèses entre l'extérieur et l'intérieur, mélange de colonnades, d'arcades, de carreaux de céramiques (azulejos), d'allées dallées, de poteries, de bacs à fleurs, de bassins... Les plantes aux racines inondées et toujours enfoncées en contrebas sur le sol et le long des murs donnent une impression à la fois d'abondance, de légèreté, de vie... Ici dominent palmiers, magnolias, eucalyptus, myrtes et fleurs polychromes... Le plus beau représentant de ces
jardins est sans doute celui de l'Alhambra de Grenade...
Un chef-d'œuvre où les aspects éducatif et culturel ont, et c'est le cas de le dire, droit de cité. Dans ce but, la Funci a choisi le symbole du jardin hispano-arabe en tant qu'espace de rencontres ouvert et multiculturel dans lequel se sont réunies les techniques ainsi que les influences scientifiques et paysagistes d'Orient et d'Occident à travers les siècles.
Un lieu pour le loisir, la réflexion et la créativité, le creuset de cultures où s'est développé un style paysager spécifique, où de nombreuses espèces botaniques, inconnues jusqu'alors, se sont d'emblée acclimatées dans un but scientifique.
A travers cette initiative, la Fondation veut transmettre un message de paix et de cohabitation entre les différentes cultures et, en filigrane, de tolérance par l'entremise des aspects les plus proches de la vie quotidienne de tous les peuples, à savoir la nature et les jardins. Pour le directeur du projet et président de la Fondation, Cherif Abderrahman Jah, «la botanique peut aussi servir pour le dialogue et l'entente entre les êtres humains. Et c'est le cas de cette exposition éclectique, d'apparence ludique, mais énormément informative. Elle retrace les clefs d'une civilisation qui aimait la nature et respectait son environnement».
Dans cette exposition, l'on étudie la morphologie, la philosophie, la botanique et l'écologie des jardins andalous représentés. Et ceci à travers l'explication de quatre concepts de jardin : le jardin verger, le jardin scientifique, le jardin poétique et le jardin mystique. «Le Jardin andalou» a connu un grand succès lors de son périple: Real Jardín Botánico de Madrid, Real Alcázar de Sevilla, Alhambra de Granada, Museo de las Ciencias de Logroño, Centro de Interpretación de la ciudad de Toledo, Centro cultural islámico de Madrid, Ciudad de Ronda. Ainsi, dans sa version arabe, cette exposition a été à l'honneur à Alep en Syrie.
Vu son intérêt pédagogique et culturel, elle sillonnera plusieurs villes du Royaume puisque après Meknés, ce sera au tour de Fès, Tétouan, Rabat, Essaouira, El Jadida, Marrakech et Tanger d'abriter ce chef-d'œuvre. A noter que cette manifestation est initiée sous l'égide du ministère espagnol de la Culture, l'Institut Cervantès et la mairie de Cordoue.
L'exposition repasse les différentes facettes des jardins de l'Espagne musulmane des siècles passés, notamment le jardin potager, avec sa profusion de plantes ornementales, le jardin scientifique destiné à l'expérimentation sur des plantes exotiques, le jardin mystique qui est une métaphore du paradis sur terre et enfin le jardin poétique qui inspire rêveurs et poètes.
L'exposition comporte un grand nombre de panneaux avec des textes explicatifs, des photographies et autres
desseins provenant du jardin botanique de Cordoue, en Andalousie. La Funci a prévu aussi d'explorer le sens olfactif des visiteurs du Salon international de l'agriculture avec des arômes extraits de plantes de l'époque musulmane en Espagne.
L'exposition comporte également des objets ethnographiques, des traités sur l'agriculture et la botanique, ainsi que des projections vidéo reconstruisant de manière virtuelle les jardins hispano-musulmans les plus emblématiques.
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Un lieu pour la médiation
Les jardins andalous associent depuis l'époque musulmane l'architecture d'un château et l'ordonnancement d'un jardin. C'est au cœur d'un domaine protégé que s'agencent cours et patios intimes. Situé le plus souvent au cœur de la résidence, le jardin-patio est un lieu clos destiné à la foi et à la méditation.Ce sont des synthèses entre l'extérieur et l'intérieur, mélange de colonnades, d'arcades, de carreaux de céramiques (azulejos), d'allées dallées, de poteries, de bacs à fleurs, de bassins... Les plantes aux racines inondées et toujours enfoncées en contrebas sur le sol et le long des murs donnent une impression à la fois d'abondance, de légèreté, de vie... Ici dominent palmiers, magnolias, eucalyptus, myrtes et fleurs polychromes... Le plus beau représentant de ces
jardins est sans doute celui de l'Alhambra de Grenade...
