L'AC Milan a réalisé le match parfait pour battre 3 à 0 Manchester United mercredi en demi-finale retour à San Siro, s'offrant sa 3e finale de Ligue des champions en cinq ans, qui plus est contre Liverpool pour une revanche de l'extraordinaire finale remportée par les Reds en 2005.
Après l'intense et indécise rencontre aller à Old Trafford, remportée sur le fil 3 à 2 par les Anglais, il n'y a cette fois-ci pas eu de match. Milan a fait très vite parler sa science et ses individualités. L'expérience lombarde a eu raison de la jeunesse et de la fougue mancunienne.
Grâce à une première demi-heure où il asphyxia son adversaire, il rentra aux vestiaires en menant 2 à 0 : autant dire que cela devenait mission impossible pour "MU". Impliqué dans le retentissant scandale des matches truqués, l'AC Milan aurait pu ne pas disputer la C1 cette saison. Il ne fut admis dans la compétition qu'à contrecœur par l'UEFA. Il n'empêche, quelques mois après, le voilà qui s'offre la 11e finale de son histoire et vise désormais une 7e victoire, le 23 mai à Athènes.
L'envie de vaincre sera d'autant plus forte que l'adversaire sera Liverpool, le club qui, lors de la finale de l'édition 2005 à Istanbul, lui avait fait vivre l'un des pires moments de son histoire: Milan menait 3 à 0 à la pause, mais dut finalement s'incliner aux tirs au but (3-3, 3 t.a.b à 2). C'est en première période que les Milanais ont bâti leur victoire. Sous une pluie battante, ils démarraient extrêmement vite et ouvraient logiquement le score. Sur un long service aérien, Seedorf détournait de la tête pour Kaka.
Libre de tout marquage, le Brésilien trompait Van der Sar du gauche (11e, 1-0), confortant en plus son statut de meilleur buteur de l'épreuve (10 buts). A 1-0, les Lombards étaient virtuellement qualifiés. Aussi relâchaient-ils légèrement la pression, d'autant qu'en face, les Anglais, sonnés par ce départ tonitruant, avaient toutes les peines du monde à réagir. Seul Giggs d'un tir à ras de terre capté par Dida offrait ensuite une occasion à son équipe (20e).
Continuant cependant à tenir ferme le match en mains, Milan allait ensuite recevoir un petit coup de pouce de la défense mancunienne qui, après l'aller, confirmait qu'elle était le talon d'Achille des Red Devils.
Au pressing, Pirlo profitait d'une relance ratée de Vidic pour centrer: son ballon était repris de la tête par un Anglais, mais Seedorf, bien seul, parvenait à récupérer, éliminait deux adversaires et tirait du droit pour le 2e but (30, 2-0).
En deuxième période, Manchester allait enfin tenter de sortir de sa boîte et de faire parler ses individualités offensives, Cristiano Ronaldo et Wayne Rooney. Mais il était déjà trop tard, d'autant que la défense milanaise se montrait, elle, à la hauteur. Les Lombards continuaient eux à demeurer dangereux sur les contres.
Et si Kaka, à deux reprises, passait tout près de marquer un 3e but (53e, 70e), Gilardino, échappé depuis le rond central, ne ratait lui pas le but du KO. (78, 3-0).
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ans après la rencontre d'anthologie qui avait vu le sacre
des Reds aux dépens du club lombard.
Le 23 mai à Athènes, les Rossoneri auront la possibilité de chasser pour de bon de leur mémoire l'impensable dénouement de 2005 quand, menant 3-0, ils avaient vu la C1 passer in extremis dans le camp anglais (3-3 a.p., 3 t.a.b à 2). Battu la semaine dernière à Old Trafford (3-2), Milan a très vite refait son but de retard sur les Red Devils grâce à une reprise du Brésilien Kaka (11e) avant que Seedorf, sur un exploit personnel (30e), puis Gilardino (78e) n'assurent définitivement le billet italien pour la finale. L'AC Milan est désormais à une marche d'un 7e titre et son capitaine Paolo Maldini peut, à 38 ans, rêver d'une 5e couronne.
Mardi, Liverpool avait mis un terme au rêve du Chelsea du milliardaire russe Roman Abramovitch, double champion d'Angleterre, de monter enfin sur le toit de l'Europe et de soulever la "coupe aux grandes oreilles". Eliminés au terme de la séance de tirs au but (1-0, 4 t.a.b. à 1) après s'être imposé à l'aller à Stamford Bridge (1-0), les Blues échouent à pareil stade de l'épreuve pour la troisième fois en quatre ans (2004, 2005, 2007), laissant les Reds, quadruples champions d'Europe, filer vers leur deuxième finale en trois éditions.
Après être revenu à hauteur de Chelsea sur l'ensemble des deux matches grâce à un but de son défenseur Agger (22e), Liverpool a bien résisté aux assauts désordonnés des Londoniens, incapables d'inscrire ce but à l'extérieur qui aurait fait la différence. A l'issue de 120 minutes d'une lutte intense et indécise, c'est finalement le gardien Reina qui a fait la différence lors de l'épreuve fatidique en s'interposant devant les tentatives de Robben et de Geremi.
Après l'intense et indécise rencontre aller à Old Trafford, remportée sur le fil 3 à 2 par les Anglais, il n'y a cette fois-ci pas eu de match. Milan a fait très vite parler sa science et ses individualités. L'expérience lombarde a eu raison de la jeunesse et de la fougue mancunienne.
Grâce à une première demi-heure où il asphyxia son adversaire, il rentra aux vestiaires en menant 2 à 0 : autant dire que cela devenait mission impossible pour "MU". Impliqué dans le retentissant scandale des matches truqués, l'AC Milan aurait pu ne pas disputer la C1 cette saison. Il ne fut admis dans la compétition qu'à contrecœur par l'UEFA. Il n'empêche, quelques mois après, le voilà qui s'offre la 11e finale de son histoire et vise désormais une 7e victoire, le 23 mai à Athènes.
L'envie de vaincre sera d'autant plus forte que l'adversaire sera Liverpool, le club qui, lors de la finale de l'édition 2005 à Istanbul, lui avait fait vivre l'un des pires moments de son histoire: Milan menait 3 à 0 à la pause, mais dut finalement s'incliner aux tirs au but (3-3, 3 t.a.b à 2). C'est en première période que les Milanais ont bâti leur victoire. Sous une pluie battante, ils démarraient extrêmement vite et ouvraient logiquement le score. Sur un long service aérien, Seedorf détournait de la tête pour Kaka.
Libre de tout marquage, le Brésilien trompait Van der Sar du gauche (11e, 1-0), confortant en plus son statut de meilleur buteur de l'épreuve (10 buts). A 1-0, les Lombards étaient virtuellement qualifiés. Aussi relâchaient-ils légèrement la pression, d'autant qu'en face, les Anglais, sonnés par ce départ tonitruant, avaient toutes les peines du monde à réagir. Seul Giggs d'un tir à ras de terre capté par Dida offrait ensuite une occasion à son équipe (20e).
Continuant cependant à tenir ferme le match en mains, Milan allait ensuite recevoir un petit coup de pouce de la défense mancunienne qui, après l'aller, confirmait qu'elle était le talon d'Achille des Red Devils.
Au pressing, Pirlo profitait d'une relance ratée de Vidic pour centrer: son ballon était repris de la tête par un Anglais, mais Seedorf, bien seul, parvenait à récupérer, éliminait deux adversaires et tirait du droit pour le 2e but (30, 2-0).
En deuxième période, Manchester allait enfin tenter de sortir de sa boîte et de faire parler ses individualités offensives, Cristiano Ronaldo et Wayne Rooney. Mais il était déjà trop tard, d'autant que la défense milanaise se montrait, elle, à la hauteur. Les Lombards continuaient eux à demeurer dangereux sur les contres.
Et si Kaka, à deux reprises, passait tout près de marquer un 3e but (53e, 70e), Gilardino, échappé depuis le rond central, ne ratait lui pas le but du KO. (78, 3-0).
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HUn parfum de vengeance
L'AC Milan, facile vainqueur de Manchester United 3-0, a rejoint Liverpool, mercredi, en finale de la Ligue des champions, s'offrant une opportunité de revanche, deuxans après la rencontre d'anthologie qui avait vu le sacre
des Reds aux dépens du club lombard.
Le 23 mai à Athènes, les Rossoneri auront la possibilité de chasser pour de bon de leur mémoire l'impensable dénouement de 2005 quand, menant 3-0, ils avaient vu la C1 passer in extremis dans le camp anglais (3-3 a.p., 3 t.a.b à 2). Battu la semaine dernière à Old Trafford (3-2), Milan a très vite refait son but de retard sur les Red Devils grâce à une reprise du Brésilien Kaka (11e) avant que Seedorf, sur un exploit personnel (30e), puis Gilardino (78e) n'assurent définitivement le billet italien pour la finale. L'AC Milan est désormais à une marche d'un 7e titre et son capitaine Paolo Maldini peut, à 38 ans, rêver d'une 5e couronne.
Mardi, Liverpool avait mis un terme au rêve du Chelsea du milliardaire russe Roman Abramovitch, double champion d'Angleterre, de monter enfin sur le toit de l'Europe et de soulever la "coupe aux grandes oreilles". Eliminés au terme de la séance de tirs au but (1-0, 4 t.a.b. à 1) après s'être imposé à l'aller à Stamford Bridge (1-0), les Blues échouent à pareil stade de l'épreuve pour la troisième fois en quatre ans (2004, 2005, 2007), laissant les Reds, quadruples champions d'Europe, filer vers leur deuxième finale en trois éditions.
Après être revenu à hauteur de Chelsea sur l'ensemble des deux matches grâce à un but de son défenseur Agger (22e), Liverpool a bien résisté aux assauts désordonnés des Londoniens, incapables d'inscrire ce but à l'extérieur qui aurait fait la différence. A l'issue de 120 minutes d'une lutte intense et indécise, c'est finalement le gardien Reina qui a fait la différence lors de l'épreuve fatidique en s'interposant devant les tentatives de Robben et de Geremi.
