Aswat. C'est le nom de la nouvelle radio privée fraîchement installée à Casablanca qui vient d'enrichir le paysage médiatique marocain déjà assez fourni depuis la libéralisation des ondes. C'est la troisième radio en effet qui ouvre boutique en ce jour de fête des amoureux, après Hit Radio et Atlantique qui l'ont précédée de quelques mois.
Dirigée par le très dynamique Thami Ghorfi sous le libellé «Marocaine de Radio et de Broadcast », et animée par une équipe de jeunes dont certains ont fait leur preuve ailleurs, Aswat se veut une radio thématique de proximité « à vocation sociétale et économique » qui s'adresse aux jeunes de 25 à 45 ans.
Emettant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elle compte privilégier le contact direct avec l'auditeur par le biais d'entretiens et de reportages sur le vif. « Nous avons ouvert notre radio ce matin à 7h 30, avec le docteur Hakima Himmich pour parler du sida au Maroc », annonce Thami Ghorfi lors de la conférence de presse tenue deux heures plus tard au Ghandi Mall, sur le boulevard du même nom, où la radio a élu domicile.
Le directeur général aime certainement cultiver les symboles : l'ouverture à la Saint-Valentin, baptême de feu par une femme, pas n'importe laquelle, mais une battante qui plus est mène une guerre sans merci au fléau du siècle : le sida. Voilà pour illustrer la ligne éditoriale et que résume Thami Ghorfi ainsi : « Echanger autour de l'évolution de notre société; partager les expériences sur les grands sujets qui concerne le Maroc moderne ». Des paroles en l'air ?
L'avenir nous le dira, mais à en juger d'après ces premières heures d'émission, il semble qu'on est parti du bon pied. Lors d'une émission intitulée "Qadaïa Annas", consacrée à l'utilisation abusive d'Internet par les jeunes, les auditeurs étaient nombreux ce matin à réagir, à exprimer leurs opinions sur le sujet.
L'économie aura également une grande place dans la grille des programmes. Pas comme abstraction théorique, rassure Ghorfi, mais comme « une composante de notre vie quotidienne ». Familiariser l'auditeur avec les complexités de l'économie, relater les gestes quotidiens qui participent à l'activité économique, telle est l'ambition déclarée de Aswat: « J'ai toujours rêvé de faire une émission pour expliquer la Bourse à ma mère. »
Pour ce faire, la nouvelle radio entend « faire usage des langues parlées par les Marocains ». L'arabe classique, la darija et le français.
Et l'amazigh ? La question reste posée. La musique aura naturellement sa place dans les programmes. «Nous sommes ouverts sur tous les genres dont le rap, le hip-hop, mais nous ciblons la génération des adultes dont le goût diffère de celui des plus jeunes.» Le directeur général de la radio promet un éventail des plus larges en la matière dont la musique arabe «classique», mais aussi des musiques du monde, réparties selon les heures de la journée.
Les programmes font de la place également aux informations à travers des flashs répartis sur la journée, mais développées sous formes de chroniques, de reportages, d'analyses d'experts ou de témoignages d'auditeurs. Centrée pour le moment sur l'axe Casa-Rabat, elle élargira son champ d'émission dans les prochains jours sur Tanger et Marrakech et, plus tard, sur Fès, Meknès, El Jadida, Settat, Tétouan et Agadir.
Dirigée par le très dynamique Thami Ghorfi sous le libellé «Marocaine de Radio et de Broadcast », et animée par une équipe de jeunes dont certains ont fait leur preuve ailleurs, Aswat se veut une radio thématique de proximité « à vocation sociétale et économique » qui s'adresse aux jeunes de 25 à 45 ans.
Emettant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elle compte privilégier le contact direct avec l'auditeur par le biais d'entretiens et de reportages sur le vif. « Nous avons ouvert notre radio ce matin à 7h 30, avec le docteur Hakima Himmich pour parler du sida au Maroc », annonce Thami Ghorfi lors de la conférence de presse tenue deux heures plus tard au Ghandi Mall, sur le boulevard du même nom, où la radio a élu domicile.
Le directeur général aime certainement cultiver les symboles : l'ouverture à la Saint-Valentin, baptême de feu par une femme, pas n'importe laquelle, mais une battante qui plus est mène une guerre sans merci au fléau du siècle : le sida. Voilà pour illustrer la ligne éditoriale et que résume Thami Ghorfi ainsi : « Echanger autour de l'évolution de notre société; partager les expériences sur les grands sujets qui concerne le Maroc moderne ». Des paroles en l'air ?
L'avenir nous le dira, mais à en juger d'après ces premières heures d'émission, il semble qu'on est parti du bon pied. Lors d'une émission intitulée "Qadaïa Annas", consacrée à l'utilisation abusive d'Internet par les jeunes, les auditeurs étaient nombreux ce matin à réagir, à exprimer leurs opinions sur le sujet.
L'économie aura également une grande place dans la grille des programmes. Pas comme abstraction théorique, rassure Ghorfi, mais comme « une composante de notre vie quotidienne ». Familiariser l'auditeur avec les complexités de l'économie, relater les gestes quotidiens qui participent à l'activité économique, telle est l'ambition déclarée de Aswat: « J'ai toujours rêvé de faire une émission pour expliquer la Bourse à ma mère. »
Pour ce faire, la nouvelle radio entend « faire usage des langues parlées par les Marocains ». L'arabe classique, la darija et le français.
Et l'amazigh ? La question reste posée. La musique aura naturellement sa place dans les programmes. «Nous sommes ouverts sur tous les genres dont le rap, le hip-hop, mais nous ciblons la génération des adultes dont le goût diffère de celui des plus jeunes.» Le directeur général de la radio promet un éventail des plus larges en la matière dont la musique arabe «classique», mais aussi des musiques du monde, réparties selon les heures de la journée.
Les programmes font de la place également aux informations à travers des flashs répartis sur la journée, mais développées sous formes de chroniques, de reportages, d'analyses d'experts ou de témoignages d'auditeurs. Centrée pour le moment sur l'axe Casa-Rabat, elle élargira son champ d'émission dans les prochains jours sur Tanger et Marrakech et, plus tard, sur Fès, Meknès, El Jadida, Settat, Tétouan et Agadir.
