Le Mouvement populaire, le parti le plus largement représenté dans l'hémicycle, réussira-t-il le pari de garder le même rang lors des prochaines législatives ? Sa force « arithmétique » tiendra-t-elle jusqu'aux élections ? Le défi est de taille car le contexte n'est pas le même que celui de 2002. La fusion des trois composantes de la « famille harakie » impose aux dirigeants du MP de nouvelles contraintes. Le parti semble avoir un sérieux problème.
A quelques mois des législatives, il a du mal à départager les candidats dans nombre de circonscriptions où on enregistre parfois trois députés pour un seul parti. Lequel choisir ? La tâche de l'instance dirigeante du parti n'est nullement aisée.
Le bureau politique est en train d'étudier les préparatifs des élections pour essayer de trouver des solutions de compromis, des solutions équilibrées.
Il s'agit d'un véritable test avant les élections. Les trois composantes de la famille populaire (le MP, le MNP et l'UD) qui, par le passé, se concurrençaient pour gagner le maximum de sièges, se trouvent, à présent, obligées de coordonner leurs efforts pour ne présenter qu'un seul candidat. Afin d'éviter les malentendus et quelques problèmes organisationnels pouvant attiser la colère des membres du parti, le bureau politique se charge, lui-même, de la cooptation des candidats.
« Le bureau politique s'est réuni la semaine dernière pour faire le bilan de 2002 et voir les circonscriptions où nous sommes présents et les autres où nous ne sommes pas présents pour trouver des solutions », explique le porte-parole du MP Saïd Ameskane, ajoutant que dans certaines circonscriptions le problème est déjà résolu.
A l'heure actuelle, un autre souci pointe à l'horizon : chercher des candidats potentiels dans les circonscriptions où le Mouvement populaire n'existe pas. « Nous cherchons des candidats qui ont la chance de réussir.
Une commission spéciale se charge de la question », signale Mohamed Fadili, vice secrétaire général du parti.
Les harakis nourrissent de grandes ambitions quant aux prochaines échéances électorales qui s'avèrent une épreuve cruciale pour la formation politique.
Ils souhaitent avoir une large représentativité tant au niveau du Parlement qu'à celui du gouvernement.
Selon les observateurs, les harakis n'acceptent pas de jouer le rôle du « comparse ».
Les dirigeants du parti se veulent rassurants et confiants : le MP fait du consensus un motif de fierté et d'union.
Le trio dirigeant a été désigné de cette façon ainsi que les listes provinciales qui ont servi à la constitution du Conseil national composé de 600 membres.
Aussi, selon eux, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Il ne reste que quelques mois pour prouver si l'union a vraiment fait la force du parti.
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Un mot sur le MP
A quelques mois des législatives, il a du mal à départager les candidats dans nombre de circonscriptions où on enregistre parfois trois députés pour un seul parti. Lequel choisir ? La tâche de l'instance dirigeante du parti n'est nullement aisée.
Le bureau politique est en train d'étudier les préparatifs des élections pour essayer de trouver des solutions de compromis, des solutions équilibrées.
Il s'agit d'un véritable test avant les élections. Les trois composantes de la famille populaire (le MP, le MNP et l'UD) qui, par le passé, se concurrençaient pour gagner le maximum de sièges, se trouvent, à présent, obligées de coordonner leurs efforts pour ne présenter qu'un seul candidat. Afin d'éviter les malentendus et quelques problèmes organisationnels pouvant attiser la colère des membres du parti, le bureau politique se charge, lui-même, de la cooptation des candidats.
« Le bureau politique s'est réuni la semaine dernière pour faire le bilan de 2002 et voir les circonscriptions où nous sommes présents et les autres où nous ne sommes pas présents pour trouver des solutions », explique le porte-parole du MP Saïd Ameskane, ajoutant que dans certaines circonscriptions le problème est déjà résolu.
A l'heure actuelle, un autre souci pointe à l'horizon : chercher des candidats potentiels dans les circonscriptions où le Mouvement populaire n'existe pas. « Nous cherchons des candidats qui ont la chance de réussir.
Une commission spéciale se charge de la question », signale Mohamed Fadili, vice secrétaire général du parti.
Les harakis nourrissent de grandes ambitions quant aux prochaines échéances électorales qui s'avèrent une épreuve cruciale pour la formation politique.
Ils souhaitent avoir une large représentativité tant au niveau du Parlement qu'à celui du gouvernement.
Selon les observateurs, les harakis n'acceptent pas de jouer le rôle du « comparse ».
Les dirigeants du parti se veulent rassurants et confiants : le MP fait du consensus un motif de fierté et d'union.
Le trio dirigeant a été désigné de cette façon ainsi que les listes provinciales qui ont servi à la constitution du Conseil national composé de 600 membres.
Aussi, selon eux, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Il ne reste que quelques mois pour prouver si l'union a vraiment fait la force du parti.
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