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L'Iran refuse de reculer

Nouvelles sanctions en perspective

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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que l'Iran allait développer son programme nucléaire "jusqu'à l'extrême", malgré les menaces de nouvelles sanctions de l'ONU, a rapporté vendredi l'agence officielle Irna.

"La technologie nucléaire de l'Iran se développe chaque jour et ira jusqu'à l'extrême possible", a déclaré M. Ahmadinejad lors d'un discours dans la province d'Ispahan (centre).
"Aujourd'hui, le peuple iranien possède la technologie nucléaire et celle du cycle pour la production du combustible nucléaire", a-t-il ajouté.

"Les grandes puissances utilisent tous leurs moyens pour empêcher le progrès de l'Iran mais le peuple iranien, avec force et résistance, balaiera les obstacles mis sur sa route par ces puissances et poursuivra sa route vers les sommets du progrès", a-t-il dit.
"Les grandes puissances doivent renoncer à leur méthodes grossières comme l'adoption de résolutions contre l'Iran et présenter des excuses au peuple iranien", a déclaré M. Ahmadinejad, répétant une nouvelle fois que l'Iran ne "reculera pas d'un iota" dans sa volonté de développer son programme nucléaire. "Si vos missiles, porte-avions et bombardiers pouvaient faire quelque chose, ils vous auraient aidés à sortir du bourbier irakien", a-t-il ajouté en allusion à l'arrivée de deux porte-avions américains dans le Golfe.

Les porte-avions américains USS John C. Stennis et USS Nimitz, sont entrés mercredi dans les eaux du Golfe, soit le plus grand déploiement militaire américain depuis 2003. Selon M. Ahmadinejad, les Etats-Unis et leurs alliés sont entrés en Irak dans le but d'encercler l'Iran mais aujourd'hui "ils ont besoin de l'aide du peuple iranien pour être sauvés". Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei, a constaté mercredi dans un rapport que Téhéran avait refusé de suspendre ses activités nucléaires sensibles, comme l'exige le Conseil de sécurité des Nations unies.

L'AIEA a aussi souligné que l'Iran se refusait toujours à éclaircir des zones d'ombre de son programme atomique, avait réduit sa communication d'informations sur ce dernier, et suspendu unilatéralement un accord de vérification du réacteur à eau lourde en construction à Arak (centre).
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