Les représentants des 22 membres de la Ligue arabe, dont la réunion a duré sept heures, ont entendu un rapport des ministres égyptien Ahmed Aboul Gheit et jordanien Abdelilah Khatib, sur leur mission la semaine dernière en Israël pour promouvoir l'initiative de paix arabe pour un règlement du conflit.
"Nous soutenons l'appel à une conférence internationale à laquelle participeraient toutes les parties impliquées dans le processus de paix en vue de lancer des négociations directes sur tous les volets et parvenir à un règlement final du conflit israélo-arabe selon un calendrier précis", a déclaré le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa aux journalistes. "La position arabe concernant les prochaines étapes dépend de plusieurs points qui doivent être éclaircis, à savoir les parties impliquées, l'objectif de la conférence et son agenda", a précisé M. Moussa.
"Ce qui est mis sur la table c'est le conflit israélo-arabe et la solution de ce conflit, ce qui signifie que toutes les parties doivent y être présentes.
La Syrie a une terre occupée et la paix ne peut être totale" sans un retrait israélien du plateau occupé du Golan, a-t-il ajouté.
Le 16 juillet, M. Bush a appelé à la tenue d'une conférence internationale à l'automne pour relancer les pourparlers de paix au Proche-Orient, a demandé aux Palestiniens de choisir le président Mahmoud Abbas et de dénoncer le Hamas soutenu par la Syrie et l'Iran. Le Hamas a pris le pouvoir de force à Gaza le 15 juin.
Le représentant syrien à la réunion, l'ambassadeur au Caire Youssef Ahmed, a exprimé ses "réserves" arguant que la conférence ne pouvait se tenir alors que les Palestiniens sont divisés, en allusion à la crise ouverte entre le mouvement Fatah de M. Abbas et celui du Hamas. Il a expliqué avoir des "réservations sur l'accueil favorable réservé à ce que l'on appelle 'initiative de Bush' car nous estimons que discuter de la situation des Palestiniens alors que ces derniers sont divisés (...) constituerait la fin de la cause palestinienne".
M. Moussa a rejeté les critiques syriennes, affirmant que la Ligue arabe s'était penchée sur les "points positifs" de la proposition de M. Bush.
"La situation dans la région est très critique et nous ne pensons pas que la propagande ou les discours soient le meilleur moyen de traiter avec cette situation", a-t-il dit en réponse à une question sur les objections syriennes.
Sur la crise bulgaro-libyenne, les ministres arabes ont appelé la Bulgarie "à respecter" l'accord d'extradition avec la Libye qui considère comme une violation de cet accord la grâce accordée par Sofia aux six soignants bulgares extradés
le 24 juillet.
La Libye avait demandé dans un mémorandum que les Arabes annoncent une "rupture" des liens avec Sofia. Les praticiens avaient été détenus pendant huit ans en Libye sous l'accusation -contestée- d'avoir inoculé le sida à des centaines d'enfants et leur peine de mort avait été commuée en perpétuité par la justice libyenne.
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"Nous sommes favorables à des contacts avec eux", les représentants du Hamas, a déclaré Andreï Denissov devant des journalistes au Kremlin, en marge des discussions entre le président Vladimir Poutine et M. Abbas.
Il a ajouté qu'il fallait maintenir ces contacts avec le Hamas "dans un but pratique, pragmatique, afin de trouver un moyen d'agir sur eux, directement ou indirectement et d'établir le dialogue entre les Palestiniens".
A la différence de Washington, de l'Union européenne et d'Israël, Moscou ne qualifie pas le Hamas d'organisation terroriste et a choisi de dialoguer avec ce mouvement qu'elle considère comme un interlocuteur à part entière malgré son refus de reconnaître Israël.
"Nous soutenons l'appel à une conférence internationale à laquelle participeraient toutes les parties impliquées dans le processus de paix en vue de lancer des négociations directes sur tous les volets et parvenir à un règlement final du conflit israélo-arabe selon un calendrier précis", a déclaré le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa aux journalistes. "La position arabe concernant les prochaines étapes dépend de plusieurs points qui doivent être éclaircis, à savoir les parties impliquées, l'objectif de la conférence et son agenda", a précisé M. Moussa.
"Ce qui est mis sur la table c'est le conflit israélo-arabe et la solution de ce conflit, ce qui signifie que toutes les parties doivent y être présentes.
La Syrie a une terre occupée et la paix ne peut être totale" sans un retrait israélien du plateau occupé du Golan, a-t-il ajouté.
Le 16 juillet, M. Bush a appelé à la tenue d'une conférence internationale à l'automne pour relancer les pourparlers de paix au Proche-Orient, a demandé aux Palestiniens de choisir le président Mahmoud Abbas et de dénoncer le Hamas soutenu par la Syrie et l'Iran. Le Hamas a pris le pouvoir de force à Gaza le 15 juin.
Le représentant syrien à la réunion, l'ambassadeur au Caire Youssef Ahmed, a exprimé ses "réserves" arguant que la conférence ne pouvait se tenir alors que les Palestiniens sont divisés, en allusion à la crise ouverte entre le mouvement Fatah de M. Abbas et celui du Hamas. Il a expliqué avoir des "réservations sur l'accueil favorable réservé à ce que l'on appelle 'initiative de Bush' car nous estimons que discuter de la situation des Palestiniens alors que ces derniers sont divisés (...) constituerait la fin de la cause palestinienne".
M. Moussa a rejeté les critiques syriennes, affirmant que la Ligue arabe s'était penchée sur les "points positifs" de la proposition de M. Bush.
"La situation dans la région est très critique et nous ne pensons pas que la propagande ou les discours soient le meilleur moyen de traiter avec cette situation", a-t-il dit en réponse à une question sur les objections syriennes.
Sur la crise bulgaro-libyenne, les ministres arabes ont appelé la Bulgarie "à respecter" l'accord d'extradition avec la Libye qui considère comme une violation de cet accord la grâce accordée par Sofia aux six soignants bulgares extradés
le 24 juillet.
La Libye avait demandé dans un mémorandum que les Arabes annoncent une "rupture" des liens avec Sofia. Les praticiens avaient été détenus pendant huit ans en Libye sous l'accusation -contestée- d'avoir inoculé le sida à des centaines d'enfants et leur peine de mort avait été commuée en perpétuité par la justice libyenne.
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Moscou dialogue avec le Hamas
La Russie va maintenir ses contacts avec le mouvement Hamas pour aider à rétablir l'unité palestinienne, a déclaré hier un vice-ministre russe des Affaires étrangères alors que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est en visite à Moscou."Nous sommes favorables à des contacts avec eux", les représentants du Hamas, a déclaré Andreï Denissov devant des journalistes au Kremlin, en marge des discussions entre le président Vladimir Poutine et M. Abbas.
Il a ajouté qu'il fallait maintenir ces contacts avec le Hamas "dans un but pratique, pragmatique, afin de trouver un moyen d'agir sur eux, directement ou indirectement et d'établir le dialogue entre les Palestiniens".
A la différence de Washington, de l'Union européenne et d'Israël, Moscou ne qualifie pas le Hamas d'organisation terroriste et a choisi de dialoguer avec ce mouvement qu'elle considère comme un interlocuteur à part entière malgré son refus de reconnaître Israël.
