L'Autorité palestinienne a refusé hier toute modification de l'initiative de paix arabe pour un règlement du conflit avec Israël comme le réclame l'Etat juif.
"Nous rejetons toute modification du plan de paix arabe adopté par le sommet arabe de Beyrouth en 2002", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la présidence de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina.
"L'initiative arabe garantit une solution juste et agréé du problème des réfugiés sur la base de la résolution 194 (de l'ONU) et elle garantit aussi le droit de tous les Etats de la région de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues", a jouté M. Abou Roudeina.
L'initiative de paix arabe, d'inspiration saoudienne, prévoit la normalisation des relations des pays arabes avec Israël, en échange d'un retrait total des territoires arabes occupés depuis 1967, de l'établissement d'un Etat palestinien et d'une solution au problème des réfugiés palestiniens.
Après l'avoir longtemps rejetée, Israël en parle de plus en plus favorablement depuis plusieurs semaines tout en exigeant que des modifications y soient apportées, notamment en ce qui concerne le sort des réfugiés palestiniens.Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait ainsi affirmé dimanche qu'il prenait "très au sérieux" cette initiative alors que sa ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a relevé lundi "des éléments positifs" dans ce plan.
Ils ont toutefois exigé des modifications pour empêcher le retour dans leurs foyers des réfugiés de la guerre israélo-arabe de 1948. "La première clause se réfère à la résolution 194 des Nations unies qui prévoit le retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers, la deuxième affirme qu'on ne trouvera pas de solution aux réfugiés palestiniens dans les pays où ils se trouvent actuellement. C'est complètement contraire au principe de deux Etats", avait déclaré la ministre. "Un Etat pour le peuple juif et un Etat qui verra le jour pour les Palestiniens, c'est la solution pour le peuple palestinien, y compris pour les réfugiés", a-t-elle ajouté.
M. Olmert a exprimé le souhait que, lors du prochain sommet arabe à Ryad, prévu les 28 et 29 mars, les participants "mettent l'accent sur les aspects positifs de l'initiative saoudienne, ce qui permettrait de renforcer les chances d'une négociation avec les Palestiniens sur cette base". Mardi, l'Egypte avait refusé une demande officielle d'Israël d'apporter des modifications à l'initiative de paix arabe.
Il n'y aura "ni révision ni retour en arrière", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit aux journalistes au Caire. N
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"Le gouvernement est désormais prêt et sa composition sera annoncée jeudi matin", a déclaré à l'AFP le porte-parole du président Mahmoud Abbas, le chef du Fatah. "Samedi probablement le gouvernement sera présenté au Conseil législatif (CLP, Parlement)", a-t-il ajouté.
M. Abou Roudeina parlait à l'issue d'une nouvelle rencontre entre MM. Abbas et Haniyeh au cours de laquelle ils ont mis les dernières touches au futur cabinet. Les discussions ont notamment porté sur le futur titulaire du portefeuille-clé de l'Intérieur, qui constituait le principal point d'achoppement.
"Plusieurs noms ont été présentés au Président qui en choisira un et fera connaître son choix à Haniyeh (le Premier ministre palestinien désigné) ce soir", a-t-il ajouté.
Des sources proches de M. Abbas ont affirmé qu'un professeur d'université largement inconnu du grand public, Fadel Abou Hein, était favori. Le porte-parole du gouvernement sortant, Ghazi Hamad, a pour sa part affirmé que M. Haniyeh a d'ores et déjà demandé à la présidence du CLP de convoquer une séance spéciale samedi pour voter l'investiture du nouveau gouvernement.
Des sources parlementaires ont affirmé que la présidence du CLP a accédé à la demande de M. Haniyeh et que le Parlement se réunirait samedi.
Aux termes d'un accord conclu le 8 février à La Mecque en Arabie Saoudite entre M. Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal, le Hamas doit disposer, outre M. Haniyeh, de neuf ministres contre six pour le Fatah.
Le Hamas nommera en outre trois ministres "indépendants" et le Fatah deux.
Le mouvement islamiste désignera aussi un ministre de l'Intérieur qui doit cependant être approuvé par M. Abbas.
Le gouvernement sortant est paralysé par un boycott diplomatique et financier occidental depuis l'arrivée du Hamas à sa tête en mars 2006 et a dû faire face à une crise politique interne sans précédent avec le Fatah.
M. Haniyeh, qui dirigeait le gouvernement sortant, a été chargé le 15 février par M. Abbas de former le cabinet d'union. Il dispose d'un délai de cinq semaines à partir de cette date pour présenter sa nouvelle équipe.
"Nous rejetons toute modification du plan de paix arabe adopté par le sommet arabe de Beyrouth en 2002", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la présidence de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina.
"L'initiative arabe garantit une solution juste et agréé du problème des réfugiés sur la base de la résolution 194 (de l'ONU) et elle garantit aussi le droit de tous les Etats de la région de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues", a jouté M. Abou Roudeina.
L'initiative de paix arabe, d'inspiration saoudienne, prévoit la normalisation des relations des pays arabes avec Israël, en échange d'un retrait total des territoires arabes occupés depuis 1967, de l'établissement d'un Etat palestinien et d'une solution au problème des réfugiés palestiniens.
Après l'avoir longtemps rejetée, Israël en parle de plus en plus favorablement depuis plusieurs semaines tout en exigeant que des modifications y soient apportées, notamment en ce qui concerne le sort des réfugiés palestiniens.Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait ainsi affirmé dimanche qu'il prenait "très au sérieux" cette initiative alors que sa ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a relevé lundi "des éléments positifs" dans ce plan.
Ils ont toutefois exigé des modifications pour empêcher le retour dans leurs foyers des réfugiés de la guerre israélo-arabe de 1948. "La première clause se réfère à la résolution 194 des Nations unies qui prévoit le retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers, la deuxième affirme qu'on ne trouvera pas de solution aux réfugiés palestiniens dans les pays où ils se trouvent actuellement. C'est complètement contraire au principe de deux Etats", avait déclaré la ministre. "Un Etat pour le peuple juif et un Etat qui verra le jour pour les Palestiniens, c'est la solution pour le peuple palestinien, y compris pour les réfugiés", a-t-elle ajouté.
M. Olmert a exprimé le souhait que, lors du prochain sommet arabe à Ryad, prévu les 28 et 29 mars, les participants "mettent l'accent sur les aspects positifs de l'initiative saoudienne, ce qui permettrait de renforcer les chances d'une négociation avec les Palestiniens sur cette base". Mardi, l'Egypte avait refusé une demande officielle d'Israël d'apporter des modifications à l'initiative de paix arabe.
Il n'y aura "ni révision ni retour en arrière", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit aux journalistes au Caire. N
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ouvernement d'union est prêt
Le gouvernement palestinien d'union nationale, regroupant les mouvements Hamas et Fatah, est "prêt" et doit être investi par le Parlement samedi, ont indiqué hier des sources officielles."Le gouvernement est désormais prêt et sa composition sera annoncée jeudi matin", a déclaré à l'AFP le porte-parole du président Mahmoud Abbas, le chef du Fatah. "Samedi probablement le gouvernement sera présenté au Conseil législatif (CLP, Parlement)", a-t-il ajouté.
M. Abou Roudeina parlait à l'issue d'une nouvelle rencontre entre MM. Abbas et Haniyeh au cours de laquelle ils ont mis les dernières touches au futur cabinet. Les discussions ont notamment porté sur le futur titulaire du portefeuille-clé de l'Intérieur, qui constituait le principal point d'achoppement.
"Plusieurs noms ont été présentés au Président qui en choisira un et fera connaître son choix à Haniyeh (le Premier ministre palestinien désigné) ce soir", a-t-il ajouté.
Des sources proches de M. Abbas ont affirmé qu'un professeur d'université largement inconnu du grand public, Fadel Abou Hein, était favori. Le porte-parole du gouvernement sortant, Ghazi Hamad, a pour sa part affirmé que M. Haniyeh a d'ores et déjà demandé à la présidence du CLP de convoquer une séance spéciale samedi pour voter l'investiture du nouveau gouvernement.
Des sources parlementaires ont affirmé que la présidence du CLP a accédé à la demande de M. Haniyeh et que le Parlement se réunirait samedi.
Aux termes d'un accord conclu le 8 février à La Mecque en Arabie Saoudite entre M. Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal, le Hamas doit disposer, outre M. Haniyeh, de neuf ministres contre six pour le Fatah.
Le Hamas nommera en outre trois ministres "indépendants" et le Fatah deux.
Le mouvement islamiste désignera aussi un ministre de l'Intérieur qui doit cependant être approuvé par M. Abbas.
Le gouvernement sortant est paralysé par un boycott diplomatique et financier occidental depuis l'arrivée du Hamas à sa tête en mars 2006 et a dû faire face à une crise politique interne sans précédent avec le Fatah.
M. Haniyeh, qui dirigeait le gouvernement sortant, a été chargé le 15 février par M. Abbas de former le cabinet d'union. Il dispose d'un délai de cinq semaines à partir de cette date pour présenter sa nouvelle équipe.
