Le ministère de la Culture a effectué dernièrement un inventaire pour recenser les kasbahs et les ksour (villages fortifiés) des oasis de la vallée du Drâa, dans la perspective d'une restauration des édifices en ruines. Ces constructions, qui constituent une part très importante du patrimoine marocain, sont menacées de disparition, ce qui serait une véritable perte, non pas seulement pour le Maroc, mais pour l'humanité tout entière.
Ce travail minutieux, accompli durant huit ans par le ministère de la Culture, avec la participation et le concours du gouvernement suisse, a abouti à un inventaire précis qui contient des "détails importants sur la composition des ksour du Drâa, leur évolution et leur état", a déclaré le ministre de la Culture Mohamed Achâari, en marge d'une présentation de l'inventaire au ministère, en présence de l'ambassadeur de la Confédération helvétique, Christian Dunant.
Ce dernier a, de son côté, évoqué la nécessité de mettre au point une base de données sur ce dossier, afin que les chercheurs puissent s'y référer aisément. Elle sera un véritable outil de travail pour les restaurateurs. La Suisse a financé ce travail, non seulement en sa qualité de projet culturel du patrimoine architectural, mais aussi en tant que projet inscrit au chapitre du développement global intégrant, au premier degré, les habitants des ksour, a-t-il expliqué.
La Vallée du Drâa compte quelque 300 ksour, pour la plupart désaffectés, qui constituent autant de points d'attraction touristique, mais la pauvreté de ces lieux jadis prospères engendre, au sein de la population, des comportements nuisibles aux aspects historiques des édifices. Ce patrimoine, qui est l'image d'une structure socio-économique révolue, est en train de disparaître.
Toutefois, la réhabilitation de ces ksour et kasbahs se heurte à plusieurs écueils, d'ordre financier et structurel. Notamment le statut foncier des kasbahs, caractérisé par la multiplicité des héritiers propriétaires. L'usure due à la vétusté des édifices, combinée au manque d'infrastructures, explique l'état de délabrement dans lequel se trouve aujourd'hui une bonne partie de cet héritage culturel à la valeur inestimable.
Selon l'UNESCO, les effets d'un secteur cinématographique non réglementé, le manque d'investissements, l'absence de structures d'accueil et d'infrastructures de base (eau, électricité, voirie, assainissement) sont autant de facteurs qui contribuent à la dégradation des ksour et kasbah de la région. L'importance de ce patrimoine est autant culturelle que sociale et économique.
Son rôle potentiel dans le logement, l'économie, le tourisme…est primordial. Mais ce patrimoine est en dégradation et nécessite une prise en charge globale, afin qu'il puisse mieux participer au développement du Royaume.
Ce travail minutieux, accompli durant huit ans par le ministère de la Culture, avec la participation et le concours du gouvernement suisse, a abouti à un inventaire précis qui contient des "détails importants sur la composition des ksour du Drâa, leur évolution et leur état", a déclaré le ministre de la Culture Mohamed Achâari, en marge d'une présentation de l'inventaire au ministère, en présence de l'ambassadeur de la Confédération helvétique, Christian Dunant.
Ce dernier a, de son côté, évoqué la nécessité de mettre au point une base de données sur ce dossier, afin que les chercheurs puissent s'y référer aisément. Elle sera un véritable outil de travail pour les restaurateurs. La Suisse a financé ce travail, non seulement en sa qualité de projet culturel du patrimoine architectural, mais aussi en tant que projet inscrit au chapitre du développement global intégrant, au premier degré, les habitants des ksour, a-t-il expliqué.
La Vallée du Drâa compte quelque 300 ksour, pour la plupart désaffectés, qui constituent autant de points d'attraction touristique, mais la pauvreté de ces lieux jadis prospères engendre, au sein de la population, des comportements nuisibles aux aspects historiques des édifices. Ce patrimoine, qui est l'image d'une structure socio-économique révolue, est en train de disparaître.
Toutefois, la réhabilitation de ces ksour et kasbahs se heurte à plusieurs écueils, d'ordre financier et structurel. Notamment le statut foncier des kasbahs, caractérisé par la multiplicité des héritiers propriétaires. L'usure due à la vétusté des édifices, combinée au manque d'infrastructures, explique l'état de délabrement dans lequel se trouve aujourd'hui une bonne partie de cet héritage culturel à la valeur inestimable.
Selon l'UNESCO, les effets d'un secteur cinématographique non réglementé, le manque d'investissements, l'absence de structures d'accueil et d'infrastructures de base (eau, électricité, voirie, assainissement) sont autant de facteurs qui contribuent à la dégradation des ksour et kasbah de la région. L'importance de ce patrimoine est autant culturelle que sociale et économique.
Son rôle potentiel dans le logement, l'économie, le tourisme…est primordial. Mais ce patrimoine est en dégradation et nécessite une prise en charge globale, afin qu'il puisse mieux participer au développement du Royaume.
